Grapho Ty-Pouce ateliers de remédiation du geste d’écriture.

Grapho Ty-Pouce ateliers de remédiation du geste d’écriture.

Ateliers Grapho Ty-Pouce®
👉 Du CE2 au CM2 – de mi-septembre à mi-décembre

Aujourd’hui, beaucoup d’enfants rencontrent des difficultés avec l’écriture : crayon mal tenu, crispations, lenteur, illisibilité, douleurs… Résultat : l’écriture devient une corvée, parfois même un refus.

🌟 Les ateliers Grapho Ty-Pouce® redonnent goût à l’écriture grâce à une approche ludique, sensorielle et bienveillante.
En petit groupe, les enfants :

  • 🖐️ Installer une tenue de crayon fonctionnelle (pince tridigitale, relâchée, stable)
  • 🌀 Renforcer la mobilité des doigts et la dextérité digitale
  • 💪 Développer la souplesse du poignet et la stabilité de l’épaule
  • 📏 Apprivoiser l’espace feuille : lignes, marges, repérage.
  • ⏱️ Gagner en fluidité, rapidité et lisibilité
  • 🧘‍♀️ Apprendre à écrire sans douleur, sans fatigue ni crispation
  • 🏃🏻‍ Gagner en vitesse et en fluidité.
  • © Travailler la stratégie de copie.
  • ✍🏻 (Re)trouver le plaisir d’écrire.

➡️ Ces ateliers collectifs s’appuient sur les principes de la graphopédagogie et de la graphothérapie, mais ne sont pas une rééducation individuelle. C’est une remédiation adaptée aux enfants en difficultés ou en refus d’écriture à l’école, sans pathologie associée.

📅 Séances hebdomadaires de mi-septembre à mi-décembre
📌 Inscriptions ouvertes jusqu’au 17 décembre
⚠️ Contrat d’assiduité demandé

🎯 Objectif : retrouver confiance, aisance et plaisir dans l’écriture !

Programme détaillé sur demande

Inscriptions ouvertes jusqu’au 17 décembre ici.

Je suis Gaucher et alors !

Je suis Gaucher et alors !

Le 13 août, c’est la Journée Internationale des Gauchers ! 

Pour célébrer nos amis de la main gauche, notre blog se pare de nouveaux articles plein de curiosités, d’astuces et de clins d’œil !
Au programme :

  • Je suis gaucher et alors ! Plongée dans la langue française où la “gauche” rime parfois avec maladresse… et découverte des défis mais aussi des super-pouvoirs des gauchers dans un monde pensé pour les droitiers.

  • Outils et apprentissage spécialement conçus pour les gauchers.

  • En cette rentrée, zoom sur la trousse idéale pour les gauchers qui rencontrent des difficultés ou un refus d’écrire.

Dans la langue française, la gauche renvoie à la maladresse. 

Il faut bien reconnaître que dans notre culture, le mot gauche n’a jamais eu très bonne presse. Dans notre langue, On le retrouve dans des expressions peu flatteuses : « avoir deux mains gauches », « se lever du pied gauche », « être gauche »… Autant de formules qui associent la gauche à la maladresse, à la malchance, au malheur, à l’erreur. L’étymologie du mot gauche est d’ailleurs parlante : il vient du latin sinister, qui signifie “sinistre”, “fâcheux” ou “défavorable”.

A l’inverse, la droite est valorisée et bénéficie d’une image positive : « être adroit », « suivre le droit chemin », « être dans son bon droit ».

Cette différence de perception a des racines profondes. Pendant des siècles, la main gauche a été considérée comme la “mauvaise main”. D’ailleurs au cours de L’Histoire, nous retrouvons de nombreuses coutumes et autres rituels qui ont contribués à associer la gauche à un symbole extrêmement négatif. Dans la Rome antique, on observait le vol des oiseaux avant une bataille : partir à droite annonçait la victoire, partir à gauche présageait le malheur. Au Moyen Âge, elle était même associée au diable, et l’Église encourageait l’usage exclusif de la main droite, jugée pure et vertueuse.

Ces croyances ont marqué les mentalités. Jusqu’au milieu du XXe siècle en France, être gaucher était vu comme une anomalie. À l’école, on obligeait les enfants à écrire de la main droite, parfois avec des méthodes brutales : attacher la main gauche, taper sur la main “fautive” ou sanctionner sévèrement. Si vous discutez avec des gauchers plus âgés, beaucoup vous raconteront avoir dû apprendre à écrire ou à manger de la “bonne main”.
Et aujourd’hui encore, dans certains pays d’Asie ou d’Afrique, la pression culturelle et religieuse pousse les enfants à cacher leur main naturelle et à se conformer à la norme droitière.

En fait on ne choisit pas d’être gaucher cela vient du cerveau. Il faut savoir que l’hémisphère gauche de notre cerveau dirige le côté droit du corps et que l’hémisphère droit dirige le côté gauche. Donc chez les gauchers c’est l’hémisphère droit qui est plus dominant et cela favorise souvent la créativité, la motricité fine, le sens de l’espace et de l’image.

Ce n’est sans doute pas un hasard si l’on retrouve parmi eux de nombreuses figures marquantes : Léonard de Vinci, Marie Curie, Picasso, Jimi Hendrix, lady Gaga, Barack Obama, Napoléon, Neil Armstrong, Churchill… ou encore le prince William.

Malheureusement, les stéréotypes ont laissé des traces. Ils ont longtemps fragilisé l’estime de soi des enfants gauchers, nourri un sentiment d’exclusion et parfois freiné leurs apprentissages. Un enfant qui se sent “hors norme” peut se replier sur lui-même… ou perdre le goût d’apprendre et notamment d’écrire.

Les gauchers dans un monde pensé pour les droitiers : défis et atouts.

Être gaucher, ce n’est pas être maladroit… c’est surtout vivre dans un monde conçu par et pour les droitiers. En effet, on ne compte que 10% de gauchers dans la population mondiale. Cela varie selon les pays. En 1990, le Japon ne comptait que 5% de gauchers. Il ne faut pas oublier que pendant plusieurs siècles, les gauchers ont été contrariés c’est-à-dire qu’on les a forcés à utiliser de préfèrence la « Bonne main » soit la main droite notamment pour écrire.

Je voudrais noter que ce n’est pas la personne elle-même qui est réprouvée mais l’usage de cette mauvaise main par essence !

Le gaucher : le champion de l’adaptation.

Donc vivant dans un monde de droitier au fur et à mesure de sa croissance, le petit gaucher va devoir s’adapter.

Tout petit, ça ne pose pas vraiment problème : on se lève du pied gauche sans réfléchir. Mais dès la maternelle, ça se complique. Les ciseaux de droitier ? trop difficile voire impossible de suivre les pointillés. Le taille-crayon ? Une autre épreuve.

En primaire, ça se corse encore : le stylo-plume qui bave parce que la main repasse sur l’encre fraîche, la règle graduée à l’envers pour tracer 2,6 cm, les changements de place en classe pour éviter de se cogner le coude avec son voisin droitier.

Et à la maison, même combat avec tous ces objets du quotidien qui semblent avoir été créés pour leur compliquer la vie : poignées de porte, appareils photo, casseroles à bec, tire-bouchons, ouvre-boîtes, robinets, portes de frigo, cuillères à pamplemousse, sans parler des réflèxions des grands-parents « Non, le couteau se tient de la main droite »

Et ça continue même adulte avec les outils de bricolage ou de jardinage …

Puis vient le jour du permis de conduire, le levier de vitesse planté à droite rappelle que, décidément, être gaucher, c’est un sport d’adaptation quotidienne et permanente. Mais au fond, c’est ça qui leur forge le caractère… et certains deviennent ambidextres ou développent des stratégies qui d’ailleurs leur font gagner du temps. Enfant ordinateur souris main droite – crayon main gauche.

Des questions ou vous souhaitez prendre un rendez-vous pour faire le point sur l’écriture ou la posture de votre enfant ou votre adolescent gaucher ? Contactez-nous ici

10 exercices de graphothérapie pour améliorer la motricité fine.

10 exercices de graphothérapie pour améliorer la motricité fine.

Nombreux sont les enfants qui rencontrent des difficultés dans l’apprentissage de l’écriture, souvent en raison d’une motricité fine insuffisamment développée. Cette compétence est essentielle pour assurer une bonne tenue du crayon, une fluidité dans le tracé des lettres et éviter les crispations pouvant entraîner fatigue et douleurs.

Une graphothérapeute peut accompagner ces enfants en proposant des exercices ciblés et un rituel quotidien adapté à leurs besoins. Avant même de poser le crayon sur la feuille, il est primordial de détendre et de muscler les doigts, tout en adoptant une posture correcte. Une approche progressive permet d’améliorer la coordination, la précision et la souplesse des gestes, favorisant ainsi un apprentissage plus efficace et serein de l’écriture.

Voici 10 exercices simples, ludiques et accessibles pour aider votre enfant à renforcer sa motricité fine et gagner en aisance dans son geste graphique.

5 exercices de gymnastique des doigts

Avant de commencer une séance d’écriture, il est essentiel de préparer le corps et la main à l’effort. Une posture correcte constitue la base d’une écriture fluide et sans douleur, en évitant tensions et crispations inutiles. De plus, il est crucial de détendre, délier et muscler les doigts à travers des exercices de gym adaptés.

Ces exercices ne se limitent pas à un simple échauffement ; ils jouent un rôle clé dans l’amélioration de la coordination, de la souplesse et de la force musculaire. En renforçant la motricité fine, ils permettent d’affiner la précision des gestes et de favoriser un meilleur contrôle du crayon, rendant ainsi l’écriture plus aisée et confortable pour l’enfant.

Exercice n° 1 : Le 8 couché

Inspiré du Brain Gym, cet exercice favorise la communication entre les deux hémisphères du cerveau.

  • Dessinez un 8 couché dans l’air, sur une feuille ou sur une table, d’abord avec la main droite, puis avec la main gauche.
  • Réalisez ensuite l’exercice avec les yeux fermés pour intensifier l’effet.

Exercice n° 2 : Le piano plat

  • Placez la main bien étendue sur une table.
  • Soulevez un doigt à la fois sans bouger les autres.
  • Répétez avec l’autre main.

Exercice n° 3 : La marche des doigts

  • Posez l’index et le majeur sur la table.
  • Faites-les « marcher » comme des jambes sur la surface.

Exercice n° 4 : Le piano pouce

  • Joignez tour à tour le pouce avec l’index, puis avec le majeur, l’annulaire et enfin l’auriculaire.
  • Réalisez le même mouvement en accélérant progressivement.

Exercice n° 5 : Le poing dynamique

  • Fermez la main en poing, puis ouvrez-la en écartant largement les doigts.
  • Répétez plusieurs fois à un rythme soutenu.

5 exercices pour améliorer la tenue du crayon

Le réflexe de grasping, un réflexe archaïque présent dès la naissance, joue un rôle essentiel dans le développement de la motricité fine. Normalement, il s’intègre progressivement au cours de la première année de vie pour laisser place à une préhension volontaire et efficace. Cependant, lorsqu’il persiste au-delà de cet âge, il peut engendrer une crispation excessive des doigts, limitant la fluidité des gestes et provoquant des douleurs lors de l’écriture.

Pour remédier à ces difficultés, des exercices ciblés permettent de renforcer la coordination, d’améliorer la préhension et de favoriser la détente des muscles de la main. En développant une prise en pince efficace et en relâchant les tensions inutiles, ces activités aident l’enfant à adopter une tenue de crayon plus fonctionnelle, rendant l’écriture plus fluide et moins fatigante.

Exercice n° 6 : La boule de papier

  • Froissez une feuille de papier avec une seule main.
  • Défroissez-la et recommencez plusieurs fois.

Exercice n° 7 : Les osselets

  • Jouer aux osselets aide à améliorer la dextérité et la coordination des doigts.
  • Alternez main droite et main gauche.

Exercice n° 8 : 1, 2, 3, soleil

  • Dessinez un flocon sur la pulpe du pouce et un autre sur l’ongle du majeur.
  • Faites « 1 » avec le pouce, « 2 » avec l’index, « 3 » avec le majeur, puis ramenez les deux flocons l’un contre l’autre.
  • Ce geste mime la bonne tenue du crayon.

Exercice n° 9 : Manipulation de textures

  • Expérimentez diverses matières (pâte à modeler, argile, sable, billes).
  • Alternez des gestes de pressions, pincements et lissages pour solliciter différents muscles.

Exercice n° 10 : Les scoubidous

  • Réalisez des nœuds avec des fils de scoubidou, des lacets ou des fils chenille.
  • Cet exercice améliore la précision et l’agilité des doigts.

Conseils supplémentaires

• Veillez à ce que votre enfant adopte une posture adéquate : les pieds bien à plat sur le sol, les genoux à angle droit, le dos droit et les épaules détendues. Une bonne installation favorise une écriture fluide et limite l’apparition de tensions musculaires.

• Optez pour des crayons ergonomiques ou triangulaires, conçus pour faciliter la prise en main et encourager une tenue correcte. Ces outils permettent de réduire la fatigue et d’améliorer la précision des gestes.

• Introduisez ces exercices sous forme de jeu afin de les rendre plus engageants et motivants. Des activités ludiques favorisent une meilleure implication de l’enfant et facilitent l’acquisition des bons réflexes.

• N’hésitez pas à consulter une graphothérapeute pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Elle pourra adapter les exercices en fonction de l’âge, des besoins spécifiques et des éventuelles difficultés de votre enfant, garantissant ainsi une progression optimale.

Grâce à ces exercices pratiqués régulièrement, la motricité fine de votre enfant se développera progressivement, renforçant ainsi sa dextérité et sa précision dans ses gestes. En améliorant la coordination et la souplesse de ses doigts, il gagnera en aisance dans l’écriture, réduisant les efforts et la fatigue associés. Cette progression tangible lui permettra non seulement de mieux maîtriser son crayon, mais aussi de retrouver confiance en lui, favorisant ainsi un rapport plus serein et positif à l’écrit.

N’hésitez pas à nous contacter ici.

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Uniquement sur rendez-vous :

5 rue de Cronstadt 29200 BREST

legrand@reeducation-graphotherapie.fr

Tél. 06.31.77.53.07

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Fluidité et vitesse d’écriture : Des compétences clés à développer !  

Fluidité et vitesse d’écriture : Des compétences clés à développer !  

L’écriture est une compétence essentielle qui doit allier fluidité et vitesse pour être efficace. Une écriture rapide et lisible permet aux élèves de suivre le rythme scolaire sans fatigue excessive. Or, ces aptitudes ne sont pas innées et nécessitent un apprentissage structuré dès le plus jeune âge. 

Comprendre la fluidité et la vitesse d’écriture 

Fluidité d’écriture : Capacité à tracer les lettres et les mots de manière continue, sans interruptions ni gestes saccadés. Elle repose sur une bonne coordination motrice et un enchaînement fluide des lettres. 

Vitesse d’écriture : Rapidité à écrire un texte tout en maintenant une lisibilité suffisante. Une vitesse adaptée est essentielle pour suivre les dictées, copier des leçons ou prendre des notes efficacement. 

Pourquoi développer la fluidité et la vitesse d’écriture ? 

  • Réduire la fatigue : Limite les tensions musculaires et prévient la crispation des doigts et du poignet.
  • Faciliter les apprentissages : Permet de suivre le rythme scolaire sans stress ni retard.
  • Renforcer la confiance en soi : Un enfant à l’aise dans l’écriture est plus serein dans ses productions écrites.
  • Assurer la lisibilité : Favorise une écriture claire, évitant les lettres mal formées ou incomplètes.

Les étapes pour développer la fluidité et la vitesse d’écriture 

  1. Construire une base solide dès la maternelle

Motricité globale et fine : Avant d’écrire, l’enfant doit renforcer ses muscles et sa coordination avec des activités comme le dessin, le découpage ou la pâte à modeler. 

Graphisme préparatoire : Travailler les lignes, boucles et courbes de manière progressive et ludique. 

 

  1. Adopter une posture et un matériel adaptés

Posture correcte : Dos droit, pieds à plat, feuille bien positionnée et bras non dominant stabilisant la page. 

Choix du crayon ou du stylo : Utiliser des outils ergonomiques pour une prise en main efficace et éviter les crispations. 

 

  1. Perfectionner les gestes graphiques en primaire

Travail des lettres complexes : Automatiser les boucles (l, b) et les étrécies (i, u) pour fluidifier le tracé. 

Enchaînement des lettres : S’entraîner à relier les lettres sans levée excessive du crayon. 

Gestion du tempo : Alterner entre écriture lente pour la précision et accélération progressive. 

 

  1. Renforcer la vitesse au cycle 3 (CM1-CM2)

Prise de notes et dictées rapides : Habituer l’enfant à écrire sous contrainte de temps. 

Exercices répétitifs et textes à trous : Favoriser l’automatisation et la rapidité des gestes. 

Activités ludiques chronométrées : Écrire un maximum de mots en un temps limité pour améliorer la vitesse. 

 

  1. Améliorer l’endurance

Augmenter progressivement les volumes écrits : Passer des phrases aux paragraphes, puis aux textes complets. 

Respecter les pauses : Éviter la fatigue musculaire en intégrant des moments de relâchement. 

 

L’écriture fluide et rapide s’acquiert progressivement grâce à des méthodes adaptées et un entraînement régulier. En travaillant gestes, posture, et automatisation, chaque enfant peut améliorer son écriture et gagner en aisance dans ses apprentissages.

 Des activités concrètes pour travailler la fluidité et la vitesse 

Problème d'écriture enfant_Aller consulter un graphothérapeute à Brest_Gaëlle Legrand Fourès à Brest

  1. Exercices de graphisme rythmés :

   Tracer des suites de boucles, vagues ou spirales avec des consignes précises sur la rapidité et la régularité. 

  1. Dictées progressives :

   Commencer par des dictées lentes, puis accélérer le tempo, tout en maintenant la lisibilité des mots. 

  1. Jeux d’écriture rapide :

   Écrire des séries de mots ou des phrases simples sous forme de défis chronométrés, pour inciter les enfants à aller plus vite sans sacrifier la lisibilité. 

  1. Entraînement à l’enchaînement des lettres :

   Proposer des mots où les liaisons sont variées et régulières, comme « ballon », « moulin », « rivière », pour automatiser les gestes. 

  1. Coloriages et mandalas :

   Travailler la motricité fine et la fluidité avec des activités relaxantes, comme colorier des mandalas ou tracer des labyrinthes graphiques. 

 Conseils pour soutenir les élèves en difficulté 

– Identifier les signaux d’alerte : lenteur excessive, crispation du crayon, illisibilité. 

– Proposer un accompagnement individualisé, avec des outils adaptés (stylo ergonomique, supports lignés). 

– Mettre en place des activités de renforcement quotidien, mais courtes, pour éviter la lassitude. 

 Conclusion 

La fluidité et la vitesse d’écriture sont des compétences fondamentales qui se construisent progressivement, grâce à des activités adaptées au développement des élèves. Un travail régulier, alliant précision et rapidité, leur permet d’acquérir une écriture efficace et agréable, indispensable pour réussir dans leur scolarité et au-delà. En veillant à offrir un cadre motivant et bienveillant, on aide chaque enfant à atteindre son plein potentiel graphique. 

Pour tous renseignements, n’hésitez pas à nous contacter ici

Les jeux, alliés précieux pour préparer l’écriture

Les jeux, alliés précieux pour préparer l’écriture

Avant de tracer ses premières lettres, l’enfant doit développer sa motricité fine et sa dextérité dès son plus jeune âge.  En effet, une bonne coordination œil-main et une gestion efficace de l’espace sont des compétences essentielles à l’apprentissage de lécriture. Le développement de la moticité fine peut se construire progressivement à travers des expériences ludiques et variées. Les jeux de manipulation et de réflexion offrent notamment un terrain d’apprentissage idéal, permettant à l’enfant d’exercer sa dextérité tout en s’amusant.

Les bienfaits des jeux de manipulation

Les jeux impliquant des manipulations précises, comme le loto, le memory, le mikado ou encore les jeux de plateau, sollicitent directement les muscles de la main et des doigts. En attrapant, en positionnant et en déplaçant des objets, l’enfant renforce sa tonicité musculaire et affine son contrôle gestuel notamment sa pince pouce-index.

  • Affinement de la pince digitale : Manipuler des cartes, des jetons ou des pions encourage l’enfant à utiliser son pouce, son index et son majeur en synergie, facilitant ainsi l’adoption d’une bonne préhension du crayon.
  • Coordination et précision : Les mouvements précis requis pour empiler, aligner ou emboîter des éléments entraînent l’œil et la main à travailler ensemble, une compétence clé pour tracer des lettres avec fluidité.
  • Structuration spatiale : Placer des pièces sur un plateau implique de repérer un emplacement, d’orienter et de positionner un élément correctement. Ce processus est essentiel pour bien se repérer sur une feuille, aligner ses mots et respecter les interlignes.

Dans les premières années de maternelle (petite et moyenne section), ces jeux doivent être intégrés quotidiennement, car ils posent les bases des futurs apprentissages scolaires.

Des activités variées pour progresser.

🏗 Dominos et planchettes de construction (type Kapla)

Ces jeux aident l’enfant à comprendre des notions essentielles comme l’alignement, l’espacement et l’orientation, qui sont directement transposables à l’écriture. Plus les pièces sont petites et les constructions complexes, plus l’enfant développe sa précision et son contrôle moteur.

🧩 Puzzles et encastrements

Les puzzles sollicitent le repérage spatial, la coordination œil-main et la logique. L’enfant commence par des encastrements simples, puis évolue vers des puzzles plus complexes, renforçant ainsi son sens de l’observation et sa capacité à analyser les formes et les proportions.

 Perles à enfiler et découpage

Les jeux de perles permettent d’affiner la motricité des doigts et d’améliorer la dissociation des mouvements. Le découpage, quant à lui, renforce la force et la coordination des doigts tout en entraînant le poignet et l’avant-bras, deux éléments clés pour un bon contrôle du crayon.

Les jeux, une source d’apprentissage complète

En plus de développer des compétences motrices, les jeux permettent à l’enfant d’exercer de nombreuses aptitudes cognitives et sociales essentielles à sa réussite scolaire :

  • 🎯 Précision et motricité fine
  • 🔍 Logique et raisonnement
  • 📏 Repérage spatial et coordination œil-main
  • 🎨 Reconnaissance des couleurs, formes et grandeurs
  • 🔢 Sens des quantités, numération et suites logiques
  • 🤝 Respect des règles et interaction sociale

Jouer pour mieux apprendre

L’apprentissage de l’écriture ne se limite pas à la prise du crayon. Il repose sur une multitude de pré-requis développés naturellement à travers le jeu. Chaque moment de jeu partagé est une occasion d’apprendre et de progresser en douceur.

Alors, n’hésitez pas : encouragez votre enfant à manipuler, empiler, aligner, encastrer… Chaque geste effectué dans un contexte ludique contribue à l’amener vers une écriture plus fluide et confortable !