Je suis Gaucher et alors !

Je suis Gaucher et alors !

Le 13 août, c’est la Journée Internationale des Gauchers ! 

Pour célébrer nos amis de la main gauche, notre blog se pare de nouveaux articles plein de curiosités, d’astuces et de clins d’œil !
Au programme :

  • Je suis gaucher et alors ! Plongée dans la langue française où la “gauche” rime parfois avec maladresse… et découverte des défis mais aussi des super-pouvoirs des gauchers dans un monde pensé pour les droitiers.

  • Outils et apprentissage spécialement conçus pour les gauchers.

  • En cette rentrée, zoom sur la trousse idéale pour les gauchers qui rencontrent des difficultés ou un refus d’écrire.

Dans la langue française, la gauche renvoie à la maladresse. 

Il faut bien reconnaître que dans notre culture, le mot gauche n’a jamais eu très bonne presse. Dans notre langue, On le retrouve dans des expressions peu flatteuses : « avoir deux mains gauches », « se lever du pied gauche », « être gauche »… Autant de formules qui associent la gauche à la maladresse, à la malchance, au malheur, à l’erreur. L’étymologie du mot gauche est d’ailleurs parlante : il vient du latin sinister, qui signifie “sinistre”, “fâcheux” ou “défavorable”.

A l’inverse, la droite est valorisée et bénéficie d’une image positive : « être adroit », « suivre le droit chemin », « être dans son bon droit ».

Cette différence de perception a des racines profondes. Pendant des siècles, la main gauche a été considérée comme la “mauvaise main”. D’ailleurs au cours de L’Histoire, nous retrouvons de nombreuses coutumes et autres rituels qui ont contribués à associer la gauche à un symbole extrêmement négatif. Dans la Rome antique, on observait le vol des oiseaux avant une bataille : partir à droite annonçait la victoire, partir à gauche présageait le malheur. Au Moyen Âge, elle était même associée au diable, et l’Église encourageait l’usage exclusif de la main droite, jugée pure et vertueuse.

Ces croyances ont marqué les mentalités. Jusqu’au milieu du XXe siècle en France, être gaucher était vu comme une anomalie. À l’école, on obligeait les enfants à écrire de la main droite, parfois avec des méthodes brutales : attacher la main gauche, taper sur la main “fautive” ou sanctionner sévèrement. Si vous discutez avec des gauchers plus âgés, beaucoup vous raconteront avoir dû apprendre à écrire ou à manger de la “bonne main”.
Et aujourd’hui encore, dans certains pays d’Asie ou d’Afrique, la pression culturelle et religieuse pousse les enfants à cacher leur main naturelle et à se conformer à la norme droitière.

En fait on ne choisit pas d’être gaucher cela vient du cerveau. Il faut savoir que l’hémisphère gauche de notre cerveau dirige le côté droit du corps et que l’hémisphère droit dirige le côté gauche. Donc chez les gauchers c’est l’hémisphère droit qui est plus dominant et cela favorise souvent la créativité, la motricité fine, le sens de l’espace et de l’image.

Ce n’est sans doute pas un hasard si l’on retrouve parmi eux de nombreuses figures marquantes : Léonard de Vinci, Marie Curie, Picasso, Jimi Hendrix, lady Gaga, Barack Obama, Napoléon, Neil Armstrong, Churchill… ou encore le prince William.

Malheureusement, les stéréotypes ont laissé des traces. Ils ont longtemps fragilisé l’estime de soi des enfants gauchers, nourri un sentiment d’exclusion et parfois freiné leurs apprentissages. Un enfant qui se sent “hors norme” peut se replier sur lui-même… ou perdre le goût d’apprendre et notamment d’écrire.

Les gauchers dans un monde pensé pour les droitiers : défis et atouts.

Être gaucher, ce n’est pas être maladroit… c’est surtout vivre dans un monde conçu par et pour les droitiers. En effet, on ne compte que 10% de gauchers dans la population mondiale. Cela varie selon les pays. En 1990, le Japon ne comptait que 5% de gauchers. Il ne faut pas oublier que pendant plusieurs siècles, les gauchers ont été contrariés c’est-à-dire qu’on les a forcés à utiliser de préfèrence la « Bonne main » soit la main droite notamment pour écrire.

Je voudrais noter que ce n’est pas la personne elle-même qui est réprouvée mais l’usage de cette mauvaise main par essence !

Le gaucher : le champion de l’adaptation.

Donc vivant dans un monde de droitier au fur et à mesure de sa croissance, le petit gaucher va devoir s’adapter.

Tout petit, ça ne pose pas vraiment problème : on se lève du pied gauche sans réfléchir. Mais dès la maternelle, ça se complique. Les ciseaux de droitier ? trop difficile voire impossible de suivre les pointillés. Le taille-crayon ? Une autre épreuve.

En primaire, ça se corse encore : le stylo-plume qui bave parce que la main repasse sur l’encre fraîche, la règle graduée à l’envers pour tracer 2,6 cm, les changements de place en classe pour éviter de se cogner le coude avec son voisin droitier.

Et à la maison, même combat avec tous ces objets du quotidien qui semblent avoir été créés pour leur compliquer la vie : poignées de porte, appareils photo, casseroles à bec, tire-bouchons, ouvre-boîtes, robinets, portes de frigo, cuillères à pamplemousse, sans parler des réflèxions des grands-parents « Non, le couteau se tient de la main droite »

Et ça continue même adulte avec les outils de bricolage ou de jardinage …

Puis vient le jour du permis de conduire, le levier de vitesse planté à droite rappelle que, décidément, être gaucher, c’est un sport d’adaptation quotidienne et permanente. Mais au fond, c’est ça qui leur forge le caractère… et certains deviennent ambidextres ou développent des stratégies qui d’ailleurs leur font gagner du temps. Enfant ordinateur souris main droite – crayon main gauche.

Des questions ou vous souhaitez prendre un rendez-vous pour faire le point sur l’écriture ou la posture de votre enfant ou votre adolescent gaucher ? Contactez-nous ici

Une tenue de crayon adaptée pour écrire avec aisance.

Une tenue de crayon adaptée pour écrire avec aisance.

La manière dont un enfant tient son crayon influence directement son confort, sa fluidité d’écriture et son endurance. Une prise inefficace peut entraîner des douleurs, des crispations et une écriture peu lisible, freinant ainsi les apprentissages scolaires. La tenue recommandée repose sur une pince pouce-majeur, avec l’index posé souplement sur le crayon et la main alignée avec le bras. Mais pourquoi cette préhension est-elle idéale ?

Les bases d’une tenue équilibrée

Une prise ergonomique repose sur une répartition équilibrée des forces et une posture détendue de la main :

  • Pouce et majeur : les piliers de la prise
    Ces deux doigts, naturellement plus forts, assurent une prise stable et souple. Le pouce, légèrement plié, se positionne en face de la dernière articulation du majeur, formant un point de contact efficace. Cette disposition permet de contrôler le crayon sans exercer une pression excessive, évitant ainsi les crispations.
  • Le crayon : un ancrage stable pour une écriture fluide
    Idéalement, le crayon repose au creux de la commissure entre le pouce et l’index. Cette position favorise un bon équilibre et évite qu’il ne glisse vers le haut. L’index joue un rôle de guide, stabilisant le crayon sans exercer une pression excessive, ce qui permet un déplacement fluide et précis sur la feuille.
  • Les autres doigts : soutien et détente
    Le majeur, l’annulaire et l’auriculaire restent groupés sous le crayon, semi-pliés. Cette position favorise la détente de la main et empêche une crispation excessive des doigts, source de fatigue et de tensions musculaires.

Pourquoi éviter certaines variantes ?

Certaines prises, bien que courantes, peuvent générer des tensions inutiles et nuire à la fluidité du geste :

  • Placer le majeur sur le crayon avec appui sur l’annulaire : Cette position sollicite davantage les tendons du dessus de la main, créant des crispations qui fatiguent la main sur le long terme. L’écriture peut alors devenir saccadée et source de douleurs.
  • Tenue trop rigide ou trop relâchée : Une prise trop serrée entraîne une fatigue rapide et des douleurs, tandis qu’une prise trop relâchée empêche un bon contrôle du crayon et nuit à la lisibilité.

Et pour les adultes ?

Si votre prise diffère de la préhension recommandée mais que vous écrivez sans douleur, avec une vitesse et une lisibilité satisfaisantes, il n’y a pas de raison de la modifier. En revanche, si vous ressentez des douleurs, que votre écriture manque de fluidité ou que votre main se fatigue rapidement, il peut être bénéfique de revoir votre tenue de crayon. Des exercices pour assouplir la main et repositionner les doigts peuvent aider à retrouver une écriture plus confortable.

Accompagner les enfants avec bienveillance

Chez l’enfant, une prise non optimale peut passer inaperçue jusqu’à ce que les exigences scolaires augmentent. Une écriture lente, fatigante ou peu lisible peut alors devenir un frein à l’apprentissage. Il est donc essentiel d’observer et d’accompagner l’enfant dès les premières années d’école :

  • Observer et questionner : Plutôt que de corriger immédiatement, interrogez votre enfant sur son ressenti : « Est-ce que cette prise est confortable ? Peux-tu écrire longtemps sans fatigue ? Es-tu satisfait de ta manière d’écrire ? ». Une prise inconfortable peut entraîner une écriture laborieuse et un rejet de l’écrit.
  • Proposer des ajustements progressifs : Si une adaptation est nécessaire, montrez-lui une prise plus ergonomique, mais avec patience. Une nouvelle position peut sembler étrange au début et ralentir temporairement son écriture. Valorisez ses efforts et encouragez la pratique régulière pour ancrer ce changement en douceur.

Une posture bienveillante pour un apprentissage durable

L’acquisition d’une tenue de crayon efficace ne se fait pas en un jour. L’essentiel est d’accompagner l’enfant avec bienveillance, sans le brusquer ni le décourager. Une prise adaptée lui permettra d’écrire avec aisance, de gagner en fluidité et en confiance, et d’éviter les douleurs qui pourraient freiner son apprentissage. Un bon geste aujourd’hui garantit une écriture plus confortable et performante à long terme, jusqu’au collège et au-delà.

N’hésitez pas à nous contacter pour toutes questions complémentaires ici

Découvrez la suite de notre Calendrier de l’Avent : chaque jour, une nouvelle surprise vous attend pour explorer l’univers de l’écriture  ! Jours 16 à 20.

Découvrez la suite de notre Calendrier de l’Avent : chaque jour, une nouvelle surprise vous attend pour explorer l’univers de l’écriture  ! Jours 16 à 20.

Chaque jour de décembre, une nouvelle surprise vous attend pour explorer l’univers de l’écriture : astuces, anecdotes historiques, activités créatives… Préparez-vous à enrichir vos connaissances et à réveiller votre créativité jusqu’à Noël !

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Jour 16 :

Réponse :

Jean-Alexandre Seyès, libraire-papetier français

Figure discrète mais essentielle de l’histoire de l’écriture scolaire en France.

À la fin du 19ᵉ siècle, le 16 août 1892 au tribunal de Pontoise, Jean-Alexandre Seyès dépose une réglure caractéristique de la papeterie scolaire française et révolutionnaire destiné à aider les élèves dans l’apprentissage de l’écriture manuscrite. Ce lignage repose sur de grands carreaux divisés en trois interlignes soit un carré de 0,8 cm de côté découpé horizontalement en quatre espaces de 0,2 cm de haut.

Véritable standard

Le lignage Seyès est rapidement adopté dans les écoles françaises, devenant un outil pédagogique unique au monde. Contrairement à d’autres pays qui privilégient des cahiers unis ou à lignes simples, la France a fait du Seyès un véritable standard. Ce choix témoigne de l’importance accordée à une écriture manuscrite rigoureuse et esthétique, vue comme un pilier de l’apprentissage.

Une exception française

Encore aujourd’hui, le lignage Seyès reste une exception française, à la fois symbole de tradition éducative et de l’exigence dans la formation des générations futures.

Jour 17 :

Réponse :

Le Poinçonnage.

Une activité essentielle

Le poinçonnage est une activité essentielle pour favoriser l’apprentissage de l’écriture chez les jeunes enfants. En utilisant un poinçon pour perforer du papier, les enfants développent plusieurs compétences fondamentales de manière ludique et précise. Tout d’abord, le poinçonnage sollicite et renforce la motricité fine, en travaillant la pince digitale (pouce, index, majeur), indispensable pour la tenue du crayon. Cette activité améliore également la coordination œil-main et la précision gestuelle, deux éléments-clés pour former des lettres de manière fluide et régulière.

En outre, le poinçonnage encourage la concentration et la persévérance, des qualités essentielles dans l’apprentissage de l’écriture. Grâce à l’effort soutenu nécessaire pour suivre un tracé et perforer avec précision, les enfants gagnent en contrôle de la pression et en endurance, préparant ainsi leur main aux exigences de l’écriture cursive.

En résumé, intégrer le poinçonnage dans les activités pédagogiques est un excellent moyen de préparer les enfants à l’écriture tout en leur offrant un exercice créatif et motivant.

Jour 18 :

Réponse :

Le Pixel Art

Vers une écriture organisée

Le pixel art, en apparence ludique et artistique, présente de nombreux avantages dans l’apprentissage de l’écriture. Cette activité, qui consiste à colorier des cases pour former un motif précis, aide les enfants à développer leur structuration spatiale en travaillant sur les notions de lignes et de colonnes, essentielles pour le repérage sur une feuille et pour l’écriture organisée.

En suivant un modèle de pixel art, les enfants améliorent leur coordination œil-main et leur capacité à suivre des instructions avec précision. Chaque case à remplir demande de la concentration, de la rigueur et une gestion soignée des mouvements, ce qui renforce la motricité fine et le contrôle du geste. Ces compétences sont directement transposables dans l’écriture, notamment pour le tracé des lettres et le respect des interlignes.

De plus, le pixel art favorise la patience et la persévérance, tout en apportant un sentiment de satisfaction lorsque l’image prend forme. C’est un excellent exercice pour allier plaisir et apprentissage, en préparant la main à écrire avec précision et fluidité.

Jour 19 :

Réponse :

L’origami.

 

L’art du pliage de papier

L’origami est une activité particulièrement bénéfique dans l’apprentissage de l’écriture. En manipulant et pliant le papier avec précision, les enfants sollicitent et développent leur motricité fine, essentielle pour le contrôle du crayon. Chaque pli demande une grande dextérité des doigts, notamment la coordination entre le pouce, l’index et le majeur, ce qui prépare la main à adopter la bonne tenue pour écrire.

Bénéfices.

L’origami contribue également à améliorer la coordination œil-main et la structuration spatiale, des compétences nécessaires pour se repérer dans l’espace de la feuille et respecter les lignes et les interlignes lors de l’écriture. De plus, cette activité exige de la concentration, de la patience et une grande précision des gestes, tout en permettant aux enfants de travailler à leur rythme.

Créativité et rigueur

En réalisant des pliages variés, les enfants développent également leur perception tactile et leur capacité à suivre des étapes dans un ordre précis, ce qui les aide à mieux organiser leurs mouvements et leur pensée. Ainsi, l’origami, en alliant créativité et rigueur, prépare efficacement les enfants aux exigences de l’écriture cursive tout en stimulant leur plaisir d’apprendre.

Jour 20 :

Réponse :

Le line-Art

Le Line-Art au Service de l’Apprentissage de l’Écriture

Le line-art, cet art basé sur des lignes simples et épurées, offre bien plus qu’une technique artistique : il peut devenir un outil puissant pour accompagner l’apprentissage de l’écriture.

Précision, la régularité et la fluidité des gestes.

En effet, le line-art invite à se concentrer sur la précision, la régularité et la fluidité des gestes, des qualités essentielles pour maîtriser l’écriture. En traçant des lignes, des courbes et des formes, les enfants (et les adultes !) développent leur motricité fine et leur coordination œil-main, des compétences clés pour tenir un crayon avec aisance et écrire avec fluidité.

Reproduire des dessins en line-art est aussi un excellent exercice pour améliorer la gestion de l’espace sur une feuille, tout en s’entraînant à respecter les proportions et les alignements. Cela peut même devenir une activité ludique pour rendre l’apprentissage de l’écriture plus créatif et engageant.

Mais aussi patience et concentration.

Enfin, le line-art cultive la patience et la concentration, des atouts précieux pour progresser dans l’écriture. En quelques traits bien placés, on découvre la beauté de l’essentiel, à la fois dans le dessin et dans les lettres tracées.

Adoptez le line-art pour enrichir vos séances d’écriture et laissez la magie des lignes inspirer de nouvelles créations !

Semaine de l’écriture du 7 au 14 octobre 2024

Semaine de l’écriture du 7 au 14 octobre 2024

En partenariat avec le Cabinet de Rééducation du Geste d’Écriture et des Apprentissages Scolaires de Brest, nous avons le plaisir de vous annoncer une semaine dédiée à l’écriture et à la découverte du geste graphique, du 7 au 14 octobre !

👦👧 Pour qui ?

– Pour les enfants du primaire qui souhaitent améliorer leur écriture et renforcer leur motricité fine.

– Pour les enseignants et parents curieux de découvrir des astuces pour accompagner leurs enfants dans l’apprentissage de l’écriture.

✍️ Au programme :

– Ateliers pratiques pour les enfants (motricité fine, graphisme, écriture cursive).

– Conseils et astuces pour les parents et enseignants.

– Échanges autour des difficultés liées à l’écriture et des solutions de rééducation.

📍 Où ?

Au Cabinet de Rééducation du Geste d’Écriture et des Apprentissages Scolaires de Brest.

🕐 Quand ?

Du 7 au 14 octobre. Prenez rendez-vous dès maintenant pour participer à nos ateliers les mercredi 9 à partir de 18h00 – samedi 12 à partir de 12h00 et rencontrer Gaëlle Legrand !

Inscriptions obligatoires 

Jeu concours à télécharger 

✨ Venez nombreux, l’écriture est la clé de l’apprentissage ! ✨

#SemaineDeLEcriture #ÉcriturePourTous #Brest #MotricitéFine #Apprentissage

Les Bénéfices de la Synergie entre Graphothérapie et Psychopédagogie Positive dans la Rééducation de l’Écriture

Les Bénéfices de la Synergie entre Graphothérapie et Psychopédagogie Positive dans la Rééducation de l’Écriture

Source de frustration et d’inquiétude pour de nombreux parents, de plus en plus d’enfants rencontrent des difficultés avec l’écriture, un obstacle qui peut avoir des conséquences importantes sur leur réussite scolaire et leur estime de soi. Pour y remédier, la graphothérapie, discipline spécialisée dans la rééducation de l’écriture, s’avère efficace pour traiter ces difficultés. Cependant, une approche uniquement centrée sur le geste graphique peut parfois se heurter à des résistances émotionnelles ou cognitives. C’est là qu’intervient la psychopédagogie positive qui met, notamment, en avant le bien-être émotionnel et la motivation.

Dans cet article, nous explorerons les nombreux bénéfices de la synergie entre la graphothérapie et la psychopédagogie positive.

La Graphothérapie : une approche pour rééduquer l’écriture.

La graphothérapie vise à rééduquer les enfants et adolescents ayant des difficultés d’apprentissage de l’écriture. La graphothérapie se manifeste par une écriture peu lisible voire illisible, lente ou douloureuse. En travaillant sur la posture, la tenue du crayon, la coordination œil-main et la fluidité du geste graphique, la graphothérapie permet à l’enfant d’améliorer son écriture et de rendre cet acte plus naturel et moins fatigant.

Mais si la graphothérapie est essentielle pour le travail technique, il est important de prendre en compte d’autres dimensions telles que la motivation, le découragement, l’anxiété, les émotions et la confiance en soi. C’est là que la psychopédagogie positive entre en jeu.

La Psychopédagogie Positive : une approche centrée sur le bien-être et la motivation.

La psychopédagogie positive est une approche éducative qui place l’enfant au cœur du processus d’apprentissage, en tenant compte de ses émotions, de son corps et de son esprit. L’objectif est d’optimiser les apprentissages en renforçant la confiance en soi, la motivation et le bien-être global de l’enfant.

Cette approche se base sur trois piliers :

– Le développement cognitif (tête) : aider l’enfant à comprendre ses difficultés et à adopter des stratégies efficaces pour les surmonter.

– La gestion des émotions (cœur) : encourager l’enfant à exprimer ses émotions et à transformer le stress ou l’anxiété en moteurs positifs.

– L’attention au corps (corps) : travailler sur la conscience corporelle, la posture et la respiration pour réduire les tensions et améliorer la concentration.

Les Bénéfices de la Synergie entre Graphothérapie et Psychopédagogie Positive

Lorsqu’un enfant est confronté à des difficultés d’écriture, ces obstacles sont souvent accompagnés de stress, de frustration, voire de découragement. L’approche bienveillante de la psychopédagogie positive permet à l’enfant de retrouver confiance en lui, ce qui favorise une meilleure disposition pour progresser dans sa rééducation.

L’intégration de la psychopédagogie positive dans les séances de graphothérapie permet une prise en charge globale et individualisée de l’enfant. Cette synergie offre de nombreux avantages, tant pour l’amélioration de l’écriture que pour le développement personnel de l’enfant.

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  1. Amélioration de la Confiance en Soi
    Un enfant qui rencontre des difficultés d’écriture peut rapidement perdre confiance en ses capacités, surtout s’il est confronté à des remarques ou à des échecs répétés. Des difficultés qui peuvent engendrer un cercle vicieux où la peur de mal faire peut freiner sa progression.

En intégrant la psychopédagogie positive, la praticienne valorise les efforts de l’enfant, l’encourage à se concentrer sur ses progrès, même minimes, et à célébrer ses réussites. Cette approche centrée sur le renforcement positif aide l’enfant à retrouver confiance en lui et à persévérer dans ses efforts.

  1. Gestion des Émotions et Réduction du Stress
    De nombreux enfants ressentent du stress et de l’angoisse lorsqu’ils doivent écrire, ce qui peut bloquer leur progression surtout lors de dictées, des évaluations scolaires ou des devoirs.

La psychopédagogie positive propose notamment des techniques comme la relaxation, la pleine conscience ou des exercices de respiration pour aider l’enfant à mieux gérer son stress. En apprivoisant ses émotions, l’enfant est alors plus à même de se concentrer sur l’écriture et d’aborder l’école ou les séances de rééducation avec sérénité.

  1. Renforcement de la Motivation et du Plaisir d’Apprendre
    L’un des objectifs clés de la psychopédagogie positive est de redonner à l’enfant le goût d’apprendre en rendant les séances plus ludiques et interactives. Par exemple, intégrer des jeux ou des activités créatives autour de l’écriture permet à l’enfant de percevoir la rééducation non pas comme une corvée, mais comme une activité plaisante. Une meilleure motivation mène souvent à des progrès plus rapides et à une participation plus active de l’enfant.

    1. Une Approche Corporelle Globale
      En graphothérapie, la posture et la motricité fine sont essentielles pour une écriture fluide et lisible. Or, l’enfant peut adopter des postures tendues ou inadaptées, liées à des tensions corporelles non résolues. En intégrant la psychopédagogie positive, on travaille également sur la conscience corporelle. L’enfant apprend à relâcher les tensions physiques, à mieux positionner son corps et à utiliser une respiration adéquate pour soutenir le mouvement de l’écriture.

    1. Des Progrès Durables
      Lorsque l’enfant comprend l’importance de ses émotions et de sa posture face aux défis, il devient acteur de sa rééducation. Cette autonomie renforce la durabilité des résultats obtenus. La combinaison de la maîtrise technique de l’écriture et de la gestion émotionnelle permet de renforcer l’appropriation des apprentissages d’éviter les rechutes et de consolider les acquis sur le long terme. En effet, la psychopédagogie positive permet à l’enfant de mieux comprendre ses difficultés, de les accepter et d’y faire face de manière autonome.

    1. Une Approche Individualisée et Respectueuse du Rythme de l’Enfant
      Chaque enfant est unique, avec ses propres forces et faiblesses. La combinaison de la graphothérapie et de la psychopédagogie positive permet une approche totalement personnalisée. En adaptant les séances aux besoins émotionnels, cognitifs et physiques de l’enfant, on respecte son rythme d’apprentissage et on favorise ainsi une progression harmonieuse.

    Conclusion : Une Synergie Qui Optimise les Résultats

    La synergie entre la graphothérapie et la psychopédagogie positive permet donc d’aborder la rééducation de l’écriture sous un angle plus holistique. Cette approche complète améliore non seulement les performances graphiques de l’enfant, mais contribue également à son bien-être émotionnel et à sa motivation.

    En renforçant la confiance en soi, en gérant le stress et en travaillant sur le corps dans son ensemble, cette synergie permet de maximiser les résultats de la rééducation tout en soutenant l’épanouissement personnel de l’enfant.

    En définitive, cette alliance de la graphothérapie et de la psychopédagogie positive offre une voie prometteuse pour aider les enfants à surmonter leurs difficultés d’écriture mais pas que, tout en renforçant leur confiance en eux et leur plaisir d’apprendre.

    N’hésitez pas à contacter le cabinet de graphothérapie.

    Graphothérapie et Graphopédagogie : Une Alliance pour Réapprendre à Écrire et à S’épanouir

    Graphothérapie et Graphopédagogie : Une Alliance pour Réapprendre à Écrire et à S’épanouir

    L’écriture manuscrite, souvent perçue comme une compétence de base, joue un rôle crucial dans le développement cognitif, émotionnel et scolaire des enfants. Pourtant, à l’ère du numérique, l’importance de cet apprentissage tend à être sous-estimée. De plus, pour certains élèves, ce processus peut devenir une source de frustration et de difficultés. C’est ici que la graphothérapie et la graphopédagogie interviennent, deux disciplines complémentaires qui œuvrent ensemble pour aider les enfants, les adolescents et les adultes à surmonter leurs difficultés d’écriture tout en favorisant leur épanouissement personnel.

    La Graphothérapie : Soigner les Maux par les Mots

    La graphothérapie est une méthode qui utilise l’écriture manuscrite comme moyen d’intervention pour aider les individus à surmonter des difficultés liées à l’écriture. Ces difficultés peuvent inclure une écriture illisible, lente, douloureuse ou encore un manque de fluidité et de vitesse voire une aversion profonde pour l’acte d’écrire. Pour certains enfants et adolescents, ces problèmes peuvent entraîner une baisse de confiance en soi, nuire à leur estime de soi, à leur succès scolaire et à leur motivation.

    Le rôle du graphothérapeute est d’analyser l’écriture du patient pour en comprendre les particularités et les blocages. Après une évaluation minutieuse, est proposé un programme d’exercices personnalisés. Ces exercices sont conçus pour corriger les gestes d’écriture inappropriés, améliorer la posture et renforcer la motricité fine. L’objectif est de rendre l’écriture plus fluide et agréable, afin que l’enfant, l’adolescent ou l’adulte retrouve le plaisir d’écrire et la confiance en ses capacités.

    La Graphopédagogie : Une Approche Pédagogique Personnalisée

    La graphopédagogie, quant à elle, se concentre sur l’apprentissage et le perfectionnement de l’écriture manuscrite, en particulier chez les enfants d’âge scolaire. Contrairement à la graphothérapie, qui intervient lorsque des troubles sont déjà présents, la graphopédagogie agit en amont, pour prévenir l’apparition de ces difficultés en enseignant les bases d’une écriture cursive efficace et agréable.

    Un graphopédagogue aide les élèves à acquérir une bonne technique d’écriture dès le départ. Cela inclut l’apprentissage des bonnes postures, la tenue correcte du stylo et le mouvement précis des doigts.

    La graphopédagogie s’adapte aux besoins individuels de chaque élève, tenant compte de son rythme d’apprentissage, de ses préférences motrices et de ses particularités cognitives. Cette approche éducative vise à rendre l’acte d’écrire plus naturel et efficace.

    Les séances de graphopédagogie sont souvent ludiques et interactives, ce qui permet aux enfants de progresser rapidement sans ressentir de pression. Cette approche personnalisée renforce non seulement leurs compétences en écriture, mais aussi leur confiance en eux et leur plaisir d’apprendre.

    Une Synergie Bénéfique pour Tous

    La combinaison de la graphothérapie et de la graphopédagogie offre une réponse complète et efficace aux défis posés par les troubles de l’écriture. Ensemble, ces deux disciplines permettent de prendre en charge l’enfant, l’adolescent ou l’adulte de manière holistique. La graphothérapie peut intervenir pour résoudre des blocages ou corriger des anomalies de geste, tandis que la graphopédagogie peut ensuite prendre le relais pour affiner et perfectionner l’écriture.

    En plus de retrouver une écriture fonctionnelle et esthétique, les enfants, les adolescents et les adultes bénéficiaires de ces méthodes voient souvent une amélioration significative de leur estime de soi, de leur concentration et de leur réussite scolaire ou professionnelle. Dans un monde où l’écriture manuscrite reste une compétence essentielle, la graphothérapie et la graphopédagogie apparaissent comme des alliées précieuses pour redonner aux mots toute leur puissance et leur beauté.

    À l’ère du numérique, l’écriture manuscrite reste un pilier fondamental du développement personnel et académique. Que ce soit pour remédier à des difficultés existantes ou pour prévenir leur apparition, l’association de la graphothérapie et de la graphopédagogie représente donc une approche innovante et complète pour garantir non seulement les compétences techniques nécessaires, telle qu’une écriture cursive fluide, claire, lisible, bien disposée dans la page et le lignage, mais aussi la confiance en soi indispensable pour réussir dans leur parcours scolaire et au-delà.

    Alors, votre enfant, votre adolescent ou vous-même présente :

    • Mauvaise tenue du crayon ou du stylo ?
    • Écriture illisible, imprécise, irrégulière, déstructurée, manque de fluidité, trop appuyée, tremblante, non respect des lignages ?
    • Manque de soin (écrits sales et/ou retouchés), et/ou mise en page désordonnée ?
    • Écriture fatigante : besoin de fournir un effort trop important pour écrire ?
    • Lenteur dans les écrits ou vitesse excessive ?
    • Privilégier la forme de l’écriture au détriment de la vitesse, notamment par incapacité à gérer les deux en même temps ?
    • Problèmes liés à l’apprentissage et/ou aux facteurs psychologiques autour de cet apprentissage ?
    • Non automatisation du geste ?
    • Douleurs à l’écriture, se situant à la main, au poignet, aux doigts, au bras, à l’épaule et/ou au dos ?
    • Rejet de l’écriture ou crampe de l’écrivain ?
    • Ecriture non représentative de la personnalité ?

    N’hésitez pas à contacter le cabinet de graphothérapie.

    #graphothérapie #graphopédagogie #difficultéd’ecriture #brest

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    Uniquement sur rendez-vous :

    5 rue de Cronstadt 29200 BREST

    legrand@reeducation-graphotherapie.fr

    Tél. 06.31.77.53.07

    Agame-Brest-Graphothérapeute