Les jeux, alliés précieux pour préparer l’écriture

Les jeux, alliés précieux pour préparer l’écriture

Avant de tracer ses premières lettres, l’enfant doit développer sa motricité fine et sa dextérité dès son plus jeune âge.  En effet, une bonne coordination œil-main et une gestion efficace de l’espace sont des compétences essentielles à l’apprentissage de lécriture. Le développement de la moticité fine peut se construire progressivement à travers des expériences ludiques et variées. Les jeux de manipulation et de réflexion offrent notamment un terrain d’apprentissage idéal, permettant à l’enfant d’exercer sa dextérité tout en s’amusant.

Les bienfaits des jeux de manipulation

Les jeux impliquant des manipulations précises, comme le loto, le memory, le mikado ou encore les jeux de plateau, sollicitent directement les muscles de la main et des doigts. En attrapant, en positionnant et en déplaçant des objets, l’enfant renforce sa tonicité musculaire et affine son contrôle gestuel notamment sa pince pouce-index.

  • Affinement de la pince digitale : Manipuler des cartes, des jetons ou des pions encourage l’enfant à utiliser son pouce, son index et son majeur en synergie, facilitant ainsi l’adoption d’une bonne préhension du crayon.
  • Coordination et précision : Les mouvements précis requis pour empiler, aligner ou emboîter des éléments entraînent l’œil et la main à travailler ensemble, une compétence clé pour tracer des lettres avec fluidité.
  • Structuration spatiale : Placer des pièces sur un plateau implique de repérer un emplacement, d’orienter et de positionner un élément correctement. Ce processus est essentiel pour bien se repérer sur une feuille, aligner ses mots et respecter les interlignes.

Dans les premières années de maternelle (petite et moyenne section), ces jeux doivent être intégrés quotidiennement, car ils posent les bases des futurs apprentissages scolaires.

Des activités variées pour progresser.

🏗 Dominos et planchettes de construction (type Kapla)

Ces jeux aident l’enfant à comprendre des notions essentielles comme l’alignement, l’espacement et l’orientation, qui sont directement transposables à l’écriture. Plus les pièces sont petites et les constructions complexes, plus l’enfant développe sa précision et son contrôle moteur.

🧩 Puzzles et encastrements

Les puzzles sollicitent le repérage spatial, la coordination œil-main et la logique. L’enfant commence par des encastrements simples, puis évolue vers des puzzles plus complexes, renforçant ainsi son sens de l’observation et sa capacité à analyser les formes et les proportions.

 Perles à enfiler et découpage

Les jeux de perles permettent d’affiner la motricité des doigts et d’améliorer la dissociation des mouvements. Le découpage, quant à lui, renforce la force et la coordination des doigts tout en entraînant le poignet et l’avant-bras, deux éléments clés pour un bon contrôle du crayon.

Les jeux, une source d’apprentissage complète

En plus de développer des compétences motrices, les jeux permettent à l’enfant d’exercer de nombreuses aptitudes cognitives et sociales essentielles à sa réussite scolaire :

  • 🎯 Précision et motricité fine
  • 🔍 Logique et raisonnement
  • 📏 Repérage spatial et coordination œil-main
  • 🎨 Reconnaissance des couleurs, formes et grandeurs
  • 🔢 Sens des quantités, numération et suites logiques
  • 🤝 Respect des règles et interaction sociale

Jouer pour mieux apprendre

L’apprentissage de l’écriture ne se limite pas à la prise du crayon. Il repose sur une multitude de pré-requis développés naturellement à travers le jeu. Chaque moment de jeu partagé est une occasion d’apprendre et de progresser en douceur.

Alors, n’hésitez pas : encouragez votre enfant à manipuler, empiler, aligner, encastrer… Chaque geste effectué dans un contexte ludique contribue à l’amener vers une écriture plus fluide et confortable !

Une tenue de crayon adaptée pour écrire avec aisance.

Une tenue de crayon adaptée pour écrire avec aisance.

La manière dont un enfant tient son crayon influence directement son confort, sa fluidité d’écriture et son endurance. Une prise inefficace peut entraîner des douleurs, des crispations et une écriture peu lisible, freinant ainsi les apprentissages scolaires. La tenue recommandée repose sur une pince pouce-majeur, avec l’index posé souplement sur le crayon et la main alignée avec le bras. Mais pourquoi cette préhension est-elle idéale ?

Les bases d’une tenue équilibrée

Une prise ergonomique repose sur une répartition équilibrée des forces et une posture détendue de la main :

  • Pouce et majeur : les piliers de la prise
    Ces deux doigts, naturellement plus forts, assurent une prise stable et souple. Le pouce, légèrement plié, se positionne en face de la dernière articulation du majeur, formant un point de contact efficace. Cette disposition permet de contrôler le crayon sans exercer une pression excessive, évitant ainsi les crispations.
  • Le crayon : un ancrage stable pour une écriture fluide
    Idéalement, le crayon repose au creux de la commissure entre le pouce et l’index. Cette position favorise un bon équilibre et évite qu’il ne glisse vers le haut. L’index joue un rôle de guide, stabilisant le crayon sans exercer une pression excessive, ce qui permet un déplacement fluide et précis sur la feuille.
  • Les autres doigts : soutien et détente
    Le majeur, l’annulaire et l’auriculaire restent groupés sous le crayon, semi-pliés. Cette position favorise la détente de la main et empêche une crispation excessive des doigts, source de fatigue et de tensions musculaires.

Pourquoi éviter certaines variantes ?

Certaines prises, bien que courantes, peuvent générer des tensions inutiles et nuire à la fluidité du geste :

  • Placer le majeur sur le crayon avec appui sur l’annulaire : Cette position sollicite davantage les tendons du dessus de la main, créant des crispations qui fatiguent la main sur le long terme. L’écriture peut alors devenir saccadée et source de douleurs.
  • Tenue trop rigide ou trop relâchée : Une prise trop serrée entraîne une fatigue rapide et des douleurs, tandis qu’une prise trop relâchée empêche un bon contrôle du crayon et nuit à la lisibilité.

Et pour les adultes ?

Si votre prise diffère de la préhension recommandée mais que vous écrivez sans douleur, avec une vitesse et une lisibilité satisfaisantes, il n’y a pas de raison de la modifier. En revanche, si vous ressentez des douleurs, que votre écriture manque de fluidité ou que votre main se fatigue rapidement, il peut être bénéfique de revoir votre tenue de crayon. Des exercices pour assouplir la main et repositionner les doigts peuvent aider à retrouver une écriture plus confortable.

Accompagner les enfants avec bienveillance

Chez l’enfant, une prise non optimale peut passer inaperçue jusqu’à ce que les exigences scolaires augmentent. Une écriture lente, fatigante ou peu lisible peut alors devenir un frein à l’apprentissage. Il est donc essentiel d’observer et d’accompagner l’enfant dès les premières années d’école :

  • Observer et questionner : Plutôt que de corriger immédiatement, interrogez votre enfant sur son ressenti : « Est-ce que cette prise est confortable ? Peux-tu écrire longtemps sans fatigue ? Es-tu satisfait de ta manière d’écrire ? ». Une prise inconfortable peut entraîner une écriture laborieuse et un rejet de l’écrit.
  • Proposer des ajustements progressifs : Si une adaptation est nécessaire, montrez-lui une prise plus ergonomique, mais avec patience. Une nouvelle position peut sembler étrange au début et ralentir temporairement son écriture. Valorisez ses efforts et encouragez la pratique régulière pour ancrer ce changement en douceur.

Une posture bienveillante pour un apprentissage durable

L’acquisition d’une tenue de crayon efficace ne se fait pas en un jour. L’essentiel est d’accompagner l’enfant avec bienveillance, sans le brusquer ni le décourager. Une prise adaptée lui permettra d’écrire avec aisance, de gagner en fluidité et en confiance, et d’éviter les douleurs qui pourraient freiner son apprentissage. Un bon geste aujourd’hui garantit une écriture plus confortable et performante à long terme, jusqu’au collège et au-delà.

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Dernière ligne droite avant Noël : les surprises finales de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture ! Jours 21 à 24.

Dernière ligne droite avant Noël : les surprises finales de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture ! Jours 21 à 24.

Le grand jour approche, mais notre Calendrier de l’Avent n’a pas dit son dernier mot ! Pour ces ultimes jours, plongez dans des activités inédites, des secrets d’écriture et des inspirations festives qui rendront votre préparation de Noël encore plus créative et mémorable.

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Jour 21 :

Réponse :

 La mémoire de travail.

 

La Mémoire de Travail : Un Pilier de l’Apprentissage de l’Écriture

La mémoire de travail joue un rôle essentiel dans de nombreuses activités cognitives et l’apprentissage de l’écriture ne fait pas exception. Ce type de mémoire agit comme un tableau temporaire dans notre esprit, où les informations sont maintenues et manipulées pendant une courte durée.

Lorsqu’un enfant apprend à écrire, sa mémoire de travail est constamment sollicitée. Elle l’aide à :

  • Se souvenir de la forme des lettres tout en les traçant.
  • Garder à l’esprit les consignes données par l’enseignant.
  • Planifier les gestes d’écriture, comme la direction des traits ou la taille des lettres.
  • Coordonner les mouvements, en reliant la pensée à l’action.

Cependant, une surcharge de cette mémoire peut entraîner des erreurs ou de la lenteur. C’est pourquoi il est important de proposer des activités adaptées qui renforcent cette capacité. Des exercices simples, comme la copie de mots courts ou des jeux de mémoire, peuvent grandement aider.

En soutenant la mémoire de travail, nous donnons aux enfants les clés pour écrire avec aisance et développer leur confiance en eux, une lettre à la fois.

Jour 22 :

Réponse :

L’Attention Visuelle.

Un Atout Majeur dans l’Apprentissage de l’Écriture.

L’attention visuelle est une compétence fondamentale dans l’apprentissage de l’écriture. Elle permet à l’enfant de repérer, analyser et différencier les informations visuelles qui l’entourent, qu’il s’agisse de formes, de lettres ou de mots.

Lorsqu’un enfant écrit, son attention visuelle est sollicitée pour :

  • Identifier les détails des lettres (comme distinguer un « b » d’un « d »).
  • Respecter l’alignement sur les lignes et maintenir une organisation cohérente.
  • Repérer les erreurs dans ses tracés ou dans la copie de mots.
  • Observer et reproduire des modèles d’écriture, un exercice crucial pour acquérir les bases.

Si cette compétence est faible, l’écriture peut devenir maladroite ou imprécise. Des activités comme le repérage d’erreurs dans des mots, les puzzles ou les jeux d’observation aident à renforcer cette attention visuelle.

En développant cette capacité, l’enfant gagne en précision et en fluidité, ouvrant la voie à une écriture plus lisible et plus sûre. 

Jour 23 :

Réponse :

L’Exploration Visuo-Spatiale.

Une Compétence Essentielle pour Écrire avec Aisance.

L’exploration visuo-spatiale est la capacité à comprendre et à organiser les relations entre les objets dans l’espace. Dans l’apprentissage de l’écriture, elle joue un rôle crucial en aidant les enfants à positionner correctement les lettres, les mots et les phrases sur une feuille.

Voici quelques exemples de son importance dans l’écriture :

  • Respecter les marges et les lignes : Elle permet de maintenir une écriture alignée et ordonnée.
  • Espacer les lettres et les mots : Une bonne exploration visuo-spatiale évite les écrits illisibles ou trop serrés.
  • Reproduire des formes et des modèles : Tracer une lettre ou une figure demande une compréhension des dimensions et des proportions.
  • Organiser les idées : La mise en page d’un texte reflète souvent la capacité visuo-spatiale d’un enfant.

Quelques activités.

Si cette compétence est faible, des confusions ou des désorganisations peuvent apparaître, rendant l’écriture laborieuse. Des activités comme les labyrinthes, les puzzles ou les jeux de construction peuvent aider à stimuler cette aptitude.

En renforçant l’exploration visuo-spatiale, l’enfant acquiert une meilleure maîtrise de l’espace, favorisant une écriture fluide et structurée. 

Jour 24 :

Réponse :

La Graphothérapie.

Une Précieuse Aide pour l’Apprentissage de l’Écriture.

La graphothérapie est une discipline qui accompagne les enfants et les adultes rencontrant des difficultés dans l’écriture. En travaillant sur les gestes, la posture et la motricité fine, elle vise à rendre l’écriture plus fluide, lisible et agréable.

Lorsqu’un enfant a du mal à écrire, la graphothérapie intervient pour :

  • Corriger la tenue du crayon et la position de la main.
  • Améliorer la coordination œil-main pour des tracés plus précis.
  • Renforcer la motricité fine grâce à des exercices adaptés.
  • Aider à retrouver confiance en soi face aux défis de l’écriture.

Grâce à des activités ludiques et progressives, comme des exercices graphiques ou des activités de motricité, la graphothérapie agit en douceur pour transformer l’écriture en un outil de plaisir et d’expression.

C’est bien plus qu’un simple entraînement : c’est un véritable accompagnement vers une écriture fluide, qui devient un atout au lieu d’être un obstacle. 

Découvrez la suite de notre Calendrier de l’Avent : chaque jour, une nouvelle surprise vous attend pour explorer l’univers de l’écriture  ! Jours 16 à 20.

Découvrez la suite de notre Calendrier de l’Avent : chaque jour, une nouvelle surprise vous attend pour explorer l’univers de l’écriture  ! Jours 16 à 20.

Chaque jour de décembre, une nouvelle surprise vous attend pour explorer l’univers de l’écriture : astuces, anecdotes historiques, activités créatives… Préparez-vous à enrichir vos connaissances et à réveiller votre créativité jusqu’à Noël !

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Jour 16 :

Réponse :

Jean-Alexandre Seyès, libraire-papetier français

Figure discrète mais essentielle de l’histoire de l’écriture scolaire en France.

À la fin du 19ᵉ siècle, le 16 août 1892 au tribunal de Pontoise, Jean-Alexandre Seyès dépose une réglure caractéristique de la papeterie scolaire française et révolutionnaire destiné à aider les élèves dans l’apprentissage de l’écriture manuscrite. Ce lignage repose sur de grands carreaux divisés en trois interlignes soit un carré de 0,8 cm de côté découpé horizontalement en quatre espaces de 0,2 cm de haut.

Véritable standard

Le lignage Seyès est rapidement adopté dans les écoles françaises, devenant un outil pédagogique unique au monde. Contrairement à d’autres pays qui privilégient des cahiers unis ou à lignes simples, la France a fait du Seyès un véritable standard. Ce choix témoigne de l’importance accordée à une écriture manuscrite rigoureuse et esthétique, vue comme un pilier de l’apprentissage.

Une exception française

Encore aujourd’hui, le lignage Seyès reste une exception française, à la fois symbole de tradition éducative et de l’exigence dans la formation des générations futures.

Jour 17 :

Réponse :

Le Poinçonnage.

Une activité essentielle

Le poinçonnage est une activité essentielle pour favoriser l’apprentissage de l’écriture chez les jeunes enfants. En utilisant un poinçon pour perforer du papier, les enfants développent plusieurs compétences fondamentales de manière ludique et précise. Tout d’abord, le poinçonnage sollicite et renforce la motricité fine, en travaillant la pince digitale (pouce, index, majeur), indispensable pour la tenue du crayon. Cette activité améliore également la coordination œil-main et la précision gestuelle, deux éléments-clés pour former des lettres de manière fluide et régulière.

En outre, le poinçonnage encourage la concentration et la persévérance, des qualités essentielles dans l’apprentissage de l’écriture. Grâce à l’effort soutenu nécessaire pour suivre un tracé et perforer avec précision, les enfants gagnent en contrôle de la pression et en endurance, préparant ainsi leur main aux exigences de l’écriture cursive.

En résumé, intégrer le poinçonnage dans les activités pédagogiques est un excellent moyen de préparer les enfants à l’écriture tout en leur offrant un exercice créatif et motivant.

Jour 18 :

Réponse :

Le Pixel Art

Vers une écriture organisée

Le pixel art, en apparence ludique et artistique, présente de nombreux avantages dans l’apprentissage de l’écriture. Cette activité, qui consiste à colorier des cases pour former un motif précis, aide les enfants à développer leur structuration spatiale en travaillant sur les notions de lignes et de colonnes, essentielles pour le repérage sur une feuille et pour l’écriture organisée.

En suivant un modèle de pixel art, les enfants améliorent leur coordination œil-main et leur capacité à suivre des instructions avec précision. Chaque case à remplir demande de la concentration, de la rigueur et une gestion soignée des mouvements, ce qui renforce la motricité fine et le contrôle du geste. Ces compétences sont directement transposables dans l’écriture, notamment pour le tracé des lettres et le respect des interlignes.

De plus, le pixel art favorise la patience et la persévérance, tout en apportant un sentiment de satisfaction lorsque l’image prend forme. C’est un excellent exercice pour allier plaisir et apprentissage, en préparant la main à écrire avec précision et fluidité.

Jour 19 :

Réponse :

L’origami.

 

L’art du pliage de papier

L’origami est une activité particulièrement bénéfique dans l’apprentissage de l’écriture. En manipulant et pliant le papier avec précision, les enfants sollicitent et développent leur motricité fine, essentielle pour le contrôle du crayon. Chaque pli demande une grande dextérité des doigts, notamment la coordination entre le pouce, l’index et le majeur, ce qui prépare la main à adopter la bonne tenue pour écrire.

Bénéfices.

L’origami contribue également à améliorer la coordination œil-main et la structuration spatiale, des compétences nécessaires pour se repérer dans l’espace de la feuille et respecter les lignes et les interlignes lors de l’écriture. De plus, cette activité exige de la concentration, de la patience et une grande précision des gestes, tout en permettant aux enfants de travailler à leur rythme.

Créativité et rigueur

En réalisant des pliages variés, les enfants développent également leur perception tactile et leur capacité à suivre des étapes dans un ordre précis, ce qui les aide à mieux organiser leurs mouvements et leur pensée. Ainsi, l’origami, en alliant créativité et rigueur, prépare efficacement les enfants aux exigences de l’écriture cursive tout en stimulant leur plaisir d’apprendre.

Jour 20 :

Réponse :

Le line-Art

Le Line-Art au Service de l’Apprentissage de l’Écriture

Le line-art, cet art basé sur des lignes simples et épurées, offre bien plus qu’une technique artistique : il peut devenir un outil puissant pour accompagner l’apprentissage de l’écriture.

Précision, la régularité et la fluidité des gestes.

En effet, le line-art invite à se concentrer sur la précision, la régularité et la fluidité des gestes, des qualités essentielles pour maîtriser l’écriture. En traçant des lignes, des courbes et des formes, les enfants (et les adultes !) développent leur motricité fine et leur coordination œil-main, des compétences clés pour tenir un crayon avec aisance et écrire avec fluidité.

Reproduire des dessins en line-art est aussi un excellent exercice pour améliorer la gestion de l’espace sur une feuille, tout en s’entraînant à respecter les proportions et les alignements. Cela peut même devenir une activité ludique pour rendre l’apprentissage de l’écriture plus créatif et engageant.

Mais aussi patience et concentration.

Enfin, le line-art cultive la patience et la concentration, des atouts précieux pour progresser dans l’écriture. En quelques traits bien placés, on découvre la beauté de l’essentiel, à la fois dans le dessin et dans les lettres tracées.

Adoptez le line-art pour enrichir vos séances d’écriture et laissez la magie des lignes inspirer de nouvelles créations !

Bienvenue dans cette troisième semaine de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture ! Jours 11 à 15 : Signe infini, le rôle de l’épaule, les 4 formes de base, les lettres rondes, l’alphabet Phénicien.

Bienvenue dans cette troisième semaine de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture ! Jours 11 à 15 : Signe infini, le rôle de l’épaule, les 4 formes de base, les lettres rondes, l’alphabet Phénicien.

Bienvenue dans cette troisième semaine de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture !

Cette fois-ci, nous plongeons au cœur des gestes fondamentaux qui rendent l’écriture manuscrite fluide et harmonieuse. Que ce soit le mouvement des boucles, des étrécies ou encore la coordination du poignet et des doigts, chaque geste a son secret à découvrir.

Chaque jour, une devinette vous attend pour explorer ces mouvements essentiels. Saurez-vous deviner quel geste magique se cache derrière nos indices ?

Préparez vos crayons, ouvrez grand vos esprits et laissez-vous guider par le plaisir de bouger et de tracer avec aisance !

Jour 11 :

Réponse :

Le signe infini.

Un rôle essentiel

Le signe infini ou lemniscate joue un rôle essentiel dans l’apprentissage du geste d’écriture. Pourquoi ? Parce qu’il représente un mouvement continu, fluide et harmonieux, idéal pour entraîner la coordination entre la main et l’œil. 

En traçant ce symbole, on sollicite :

  • La souplesse du poignet,
  • La maîtrise de la pression du crayon,
  • Et la fluidité du mouvement, qui sont toutes des qualités fondamentales pour une écriture manuscrite agréable et lisible.

C’est aussi une excellente façon de travailler sur les boucles, présentes dans de nombreuses lettres cursives comme le « l », le « e », ou le « h ».

Alors, amuse-toi à tracer le signe infini, et observe comme ton geste devient plus naturel et précis ! ♾️

Jour 12 :

Réponse :

L’épaule.

Trois articulations essentielles

Lorsque nous écrivons, le mouvement part d’un véritable travail d’équipe entre trois articulations essentielles :

  • Le pouce joue un rôle crucial par son mouvement de flexion-extension dans la tenue du crayon et le tracé des lettres.
  • Le poignet, par un mouvement de flexion en début de mot et d’extension en fin de mot pour le droitier ou d’extension en début de mot et de flexion en fin de mot pour le gaucher. Ce mouvement permet d’enchaîner plusieurs lettres sans lever le crayon ni déplacer l’avant-bras. Il favorise donc la prise de vitesse en écriture cursive.
  • Et enfin, l’épaule, par un mouvement d’ouverture pour le droitier ou de fermeture pour le gaucher, permet d’espacer les mots les uns des autres en suivant la ligne d’écriture horizontale.

Ces trois articulations fonctionnent ensemble pour transformer nos idées en mots sur le papier.

Et voilà le secret d’une écriture bien maîtrisée ! 

Jour 13 :

Réponse :

Quatre formes de base

L’écriture cursive se compose de quatre formes de base essentielles :

1. Les boucles : elles incluent les lettres comme l, b, h, k, f et certaines parties de e, qui nécessitent un mouvement fluide et arrondi.
2. Les étrécies : elles regroupent les lettres comme i, u, t, qui demandent une écriture plus serrée et précise.
3. Les arcades : elles touchent les lesttres n, m, p
4. Les rondes : elles concernent des lettres comme a, o, c, d, g, caractérisées par des courbes circulaires.

Ces formes de base constituent le fondement de l’écriture cursive, permettant une transition naturelle entre les lettres pour une écriture fluide et harmonieuse. Leur maîtrise progressive est essentielle pour un apprentissage réussi.

Jour 14 :

Réponse :

Les lettres rondes.

Les lettres rondes notamment demandent une coordination des yeux avec le mouvement de la main.

D’autres lettres en écriture cursive nécessitent également une gestion oculomotrice particulière en raison de leur complexité ou de leur structure qui demande un suivi visuel précis. Parmi elles :

  • Les lettres à boucles ascendantes et descendantes (l, b, h, k, f, j, y, g), qui impliquent des mouvements amples, souvent au-delà de la ligne de base, et nécessitent une coordination entre la main et le regard.
  • Les lettres avec des formes similaires ou imbriquées, comme e, c, o, a, où l’œil doit anticiper et guider la main pour maintenir la continuité.
  • Les lettres nécessitant des croisements ou des intersections, telles que x, t, f, où une attention particulière est requise pour ajuster le geste en fonction de la position de la lettre sur la ligne.

Ces lettres sollicitent donc une bonne coordination oculomanuelle pour assurer une écriture fluide et lisible, surtout lorsqu’elles sont enchaînées dans des mots.

 

Jour 15 :

Réponse :

L’alphabet Phénicien

Les origines.

L’alphabet phénicien, apparu autour du 11ᵉ siècle avant J.-C., est considéré comme l’ancêtre de nombreux alphabets modernes. Créé par les Phéniciens, un peuple de navigateurs et de marchands établis le long des côtes de l’actuel Liban, cet alphabet fut une avancée majeure dans l’histoire de l’écriture. Contrairement aux systèmes complexes des hiéroglyphes égyptiens ou de l’écriture cunéiforme mésopotamienne, il reposait sur une simplicité révolutionnaire : un système de 22 signes correspondant à des sons (consonnes).

Un outil universel et durable.

Facile à apprendre et à utiliser, cet alphabet permit une communication efficace dans le commerce et la diplomatie, favorisant son adoption par de nombreuses civilisations, comme les Grecs qui y ajoutèrent les voyelles pour créer leur propre alphabet. Cet héritage se poursuit aujourd’hui dans les alphabets latin, hébreu, arabe et bien d’autres. Le génie des Phéniciens réside ainsi dans leur capacité à simplifier l’écriture et à en faire un outil universel et durable.

En attendant Noël, un Calendrier de l’Avent spécial écriture manuscrite. Jours 6 à 10 : La ligne, l’inclinaison de la feuille, le papier, l’annulaire, la dominance manuelle

En attendant Noël, un Calendrier de l’Avent spécial écriture manuscrite. Jours 6 à 10 : La ligne, l’inclinaison de la feuille, le papier, l’annulaire, la dominance manuelle

Un calendrier de l’Avent pour jouer avec l’écriture manuscrite

Plongez dans la magie de l’Avent avec notre calendrier dédié à l’écriture manuscrite !

Chaque jour, une nouvelle case vous invite à résoudre une devinette thématique qui révèle un aspect fondamental de l’apprentissage de l’écriture. Pensé comme un mélange d’amusement et de pédagogie, ce calendrier est une manière ludique d’explorer les secrets de l’écriture tout en renforçant vos connaissances.

Les devinettes, conçues pour captiver petits et grands, mettent en lumière des éléments essentiels comme la motricité fine, la posture, les gestes de l’écriture, et bien plus encore. Chaque réponse vous ouvre la porte à une activité ou un conseil pratique pour enrichir cette aventure manuscrite.

À quoi s’attendre derrière les cases ?

Des devinettes comme :

  • « Je suis la partie de la main qui donne vie à la boucle et au trait, qui suis-je ? »
  • « Toujours bien placé sur ta table, je t’aide à tracer droit et lisible. Qui suis-je ? »
  • « Pour écrire fluide et sans fatigue, ma souplesse est une clé. Où suis-je dans ton bras ? »

En répondant aux énigmes, vous découvrirez des astuces pour améliorer votre écriture ou celle des enfants, tout en profitant de la magie de Noël. 🎄✍️

Prêts à relever le défi et à enrichir votre quotidien d’écriture ? Ouvrez la première case et laissez-vous guider par le plaisir d’apprendre en jouant !

Retrouver les défis des jours 1 à 5 ici

 

Jour 6 :

Réponse :

La dominance manuelle

La dominance manuelle : une préférence naturelle

La dominance manuelle désigne la préférence naturelle d’une personne pour l’utilisation d’une main plutôt que l’autre dans les tâches nécessitant précision et coordination, comme écrire, dessiner ou découper. Cette dominance, généralement établie entre 3 et 6 ans, est liée au développement cérébral et se manifeste par une main dominante (droite ou gauche) qui devient plus habile et plus rapide.
Un rôle clé dans l’apprentissage de l’écriture
Dans l’apprentissage de l’écriture, la dominance manuelle joue un rôle clé dans l’apprentissage de l’écriture, car une dominance non affirmée ou mal établie peut entraîner des difficultés motrices, de coordination ou de spatialisation. En effet, non affirmée ou ambidextre, elle peut entraîner des difficultés comme des lettres mal formées, une lenteur ou une fatigue accrue. Identifier et accompagner cette préférence est donc crucial pour un apprentissage harmonieux.

Jour 7 :

Réponse : 

L’annulaire.

Les Origines et le Rôle de l’Annulaire

L’annulaire, quatrième doigt de la main, tire son nom du latin « anulus », signifiant « anneau ». Ce nom fait référence à sa fonction symbolique et culturelle : c’est traditionnellement le doigt où l’on porte l’alliance, notamment dans de nombreuses cultures occidentales. Cette coutume remonte à l’Antiquité, où les Égyptiens puis les Romains croyaient qu’une veine, la « vena amoris », reliait directement ce doigt au cœur, symbole de l’amour et des émotions.

Sur le plan anatomique

Sur le plan anatomique, l’annulaire joue un rôle essentiel dans la coordination et la force de la main. Bien qu’il soit souvent perçu comme l’un des doigts les moins indépendants en raison de son attache partagée avec les tendons des doigts voisins, il est crucial pour maintenir l’équilibre et la puissance de la prise. Il agit en synergie avec les autres doigts, notamment dans les gestes de préhension fine et les mouvements nécessitant de la précision.

Dans l’apprentissage de l’écriture,

Dans l’apprentissage de l’écriture, l’annulaire soutient la main en stabilisant les mouvements effectués par les doigts voisins. Sa force et sa mobilité, bien que limitées, participent à l’équilibre global de la pince tri-digitale (pouce, index, majeur). Ce doigt modeste, à la fois discret et fondamental, illustre parfaitement l’harmonie entre symbolisme et fonction pratique.

Jour 8 :

Réponse :

Le parchemin ou le rouleau de soie

L’histoire fascinante du papier : des origines à nos jours

Le papier trouve ses racines en Chine, autour de l’an 200 avant notre ère, grâce à Cai Lun, un fonctionnaire de la cour impériale. À l’origine, il était fabriqué à partir d’écorces d’arbres, de fibres de chanvre, de chiffons et même de filets de pêche. Cette invention révolutionnaire remplaça progressivement les tablettes d’argile, le papyrus et la soie, bien plus coûteuse.

Au fil des siècles

Au fil des siècles, le secret du papier voyagea à travers le monde, porté par les échanges culturels. Les Arabes perfectionnèrent sa fabrication au VIIIe siècle, introduisant l’usage des moulins à papier, avant que l’Europe ne l’adopte au Moyen Âge.

L’invention de l’imprimerie

Avec l’invention de l’imprimerie par Gutenberg au XVe siècle, la demande explosa, propulsant le papier comme un support universel de savoir et de créativité. Aujourd’hui, fabriqué principalement à partir de pâte de bois, il accompagne notre quotidien sous mille formes, des livres aux emballages.

Le papier, témoin de l’histoire humaine, reste une passerelle essentielle entre l’homme et ses idées.

Jour 9 :

Réponse :

La ligne.

L’importance de la ligne et des lignages dans l’apprentissage de l’écriture.

Dans l’apprentissage de l’écriture, les lignes et les lignages jouent un rôle essentiel. Ils ne sont pas de simples repères graphiques, mais de véritables guides pour structurer le geste et favoriser une écriture fluide et lisible.

La ligne comme repère spatial :

Elle aide l’enfant à positionner correctement les lettres, à respecter les tailles (petites, grandes, boucles) et à maintenir un alignement harmonieux. Sans ce cadre, les lettres risquent de « flotter » ou de s’éparpiller, rendant l’écriture désordonnée et difficile à lire.

Le lignage comme outil progressif :

Les différents types de lignages, comme les Seyès ou les grands carreaux, accompagnent l’évolution de l’enfant. Ils offrent des repères pour différencier les hauteurs des lettres (corps, hampes, jambages) et stabiliser le geste au fil du temps.

Un support pour la concentration :

Les lignes permettent aussi de focaliser l’attention, de limiter les erreurs de placement et d’encourager une posture d’écriture plus détendue.

En résumé, la ligne et les lignages ne sont pas des contraintes, mais des alliés précieux pour développer une écriture précise et esthétique. C’est pourquoi il est essentiel de bien choisir le lignage en fonction de l’âge et du niveau de l’enfant et de lui enseigner à en tirer pleinement parti.

Jour 10 :

Réponse :

La feuille.

L’importance de l’inclinaison de la feuille dans l’écriture 

Saviez-vous que l’inclinaison de la feuille joue un rôle essentiel pour écrire confortablement et efficacement ?

📄 Pour les droitiers, il est recommandé d’incliner la feuille vers la gauche.
📄 Pour les gauchers, la feuille doit être orientée vers la droite.

Pourquoi ?
– Cela permet au bras et à la main d’être dans une position naturelle, évitant ainsi les tensions musculaires.
– Cela améliore la lisibilité de l’écriture en alignant les lignes et les lettres avec le sens naturel de la main.
– Cela limite les frottements et les bavures (surtout pour les gauchers qui écrivent souvent en « tirant » le stylo).

Cette astuce, simple mais cruciale, contribue à une posture plus détendue, favorise une meilleure motricité fine, et donne envie d’écrire avec plaisir et fluidité. N’hésitez pas à essayer avec vos élèves ou enfants et à observer la différence ! 

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