Bienvenue dans cette troisième semaine de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture ! Jours 11 à 15 : Signe infini, le rôle de l’épaule, les 4 formes de base, les lettres rondes, l’alphabet Phénicien.

Bienvenue dans cette troisième semaine de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture ! Jours 11 à 15 : Signe infini, le rôle de l’épaule, les 4 formes de base, les lettres rondes, l’alphabet Phénicien.

Bienvenue dans cette troisième semaine de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture !

Cette fois-ci, nous plongeons au cœur des gestes fondamentaux qui rendent l’écriture manuscrite fluide et harmonieuse. Que ce soit le mouvement des boucles, des étrécies ou encore la coordination du poignet et des doigts, chaque geste a son secret à découvrir.

Chaque jour, une devinette vous attend pour explorer ces mouvements essentiels. Saurez-vous deviner quel geste magique se cache derrière nos indices ?

Préparez vos crayons, ouvrez grand vos esprits et laissez-vous guider par le plaisir de bouger et de tracer avec aisance !

Jour 11 :

Réponse :

Le signe infini.

Un rôle essentiel

Le signe infini ou lemniscate joue un rôle essentiel dans l’apprentissage du geste d’écriture. Pourquoi ? Parce qu’il représente un mouvement continu, fluide et harmonieux, idéal pour entraîner la coordination entre la main et l’œil. 

En traçant ce symbole, on sollicite :

  • La souplesse du poignet,
  • La maîtrise de la pression du crayon,
  • Et la fluidité du mouvement, qui sont toutes des qualités fondamentales pour une écriture manuscrite agréable et lisible.

C’est aussi une excellente façon de travailler sur les boucles, présentes dans de nombreuses lettres cursives comme le « l », le « e », ou le « h ».

Alors, amuse-toi à tracer le signe infini, et observe comme ton geste devient plus naturel et précis ! ♾️

Jour 12 :

Réponse :

L’épaule.

Trois articulations essentielles

Lorsque nous écrivons, le mouvement part d’un véritable travail d’équipe entre trois articulations essentielles :

  • Le pouce joue un rôle crucial par son mouvement de flexion-extension dans la tenue du crayon et le tracé des lettres.
  • Le poignet, par un mouvement de flexion en début de mot et d’extension en fin de mot pour le droitier ou d’extension en début de mot et de flexion en fin de mot pour le gaucher. Ce mouvement permet d’enchaîner plusieurs lettres sans lever le crayon ni déplacer l’avant-bras. Il favorise donc la prise de vitesse en écriture cursive.
  • Et enfin, l’épaule, par un mouvement d’ouverture pour le droitier ou de fermeture pour le gaucher, permet d’espacer les mots les uns des autres en suivant la ligne d’écriture horizontale.

Ces trois articulations fonctionnent ensemble pour transformer nos idées en mots sur le papier.

Et voilà le secret d’une écriture bien maîtrisée ! 

Jour 13 :

Réponse :

Quatre formes de base

L’écriture cursive se compose de quatre formes de base essentielles :

1. Les boucles : elles incluent les lettres comme l, b, h, k, f et certaines parties de e, qui nécessitent un mouvement fluide et arrondi.
2. Les étrécies : elles regroupent les lettres comme i, u, t, qui demandent une écriture plus serrée et précise.
3. Les arcades : elles touchent les lesttres n, m, p
4. Les rondes : elles concernent des lettres comme a, o, c, d, g, caractérisées par des courbes circulaires.

Ces formes de base constituent le fondement de l’écriture cursive, permettant une transition naturelle entre les lettres pour une écriture fluide et harmonieuse. Leur maîtrise progressive est essentielle pour un apprentissage réussi.

Jour 14 :

Réponse :

Les lettres rondes.

Les lettres rondes notamment demandent une coordination des yeux avec le mouvement de la main.

D’autres lettres en écriture cursive nécessitent également une gestion oculomotrice particulière en raison de leur complexité ou de leur structure qui demande un suivi visuel précis. Parmi elles :

  • Les lettres à boucles ascendantes et descendantes (l, b, h, k, f, j, y, g), qui impliquent des mouvements amples, souvent au-delà de la ligne de base, et nécessitent une coordination entre la main et le regard.
  • Les lettres avec des formes similaires ou imbriquées, comme e, c, o, a, où l’œil doit anticiper et guider la main pour maintenir la continuité.
  • Les lettres nécessitant des croisements ou des intersections, telles que x, t, f, où une attention particulière est requise pour ajuster le geste en fonction de la position de la lettre sur la ligne.

Ces lettres sollicitent donc une bonne coordination oculomanuelle pour assurer une écriture fluide et lisible, surtout lorsqu’elles sont enchaînées dans des mots.

 

Jour 15 :

Réponse :

L’alphabet Phénicien

Les origines.

L’alphabet phénicien, apparu autour du 11ᵉ siècle avant J.-C., est considéré comme l’ancêtre de nombreux alphabets modernes. Créé par les Phéniciens, un peuple de navigateurs et de marchands établis le long des côtes de l’actuel Liban, cet alphabet fut une avancée majeure dans l’histoire de l’écriture. Contrairement aux systèmes complexes des hiéroglyphes égyptiens ou de l’écriture cunéiforme mésopotamienne, il reposait sur une simplicité révolutionnaire : un système de 22 signes correspondant à des sons (consonnes).

Un outil universel et durable.

Facile à apprendre et à utiliser, cet alphabet permit une communication efficace dans le commerce et la diplomatie, favorisant son adoption par de nombreuses civilisations, comme les Grecs qui y ajoutèrent les voyelles pour créer leur propre alphabet. Cet héritage se poursuit aujourd’hui dans les alphabets latin, hébreu, arabe et bien d’autres. Le génie des Phéniciens réside ainsi dans leur capacité à simplifier l’écriture et à en faire un outil universel et durable.

En attendant Noël, un Calendrier de l’Avent spécial écriture manuscrite. Jours 6 à 10 : La ligne, l’inclinaison de la feuille, le papier, l’annulaire, la dominance manuelle

En attendant Noël, un Calendrier de l’Avent spécial écriture manuscrite. Jours 6 à 10 : La ligne, l’inclinaison de la feuille, le papier, l’annulaire, la dominance manuelle

Un calendrier de l’Avent pour jouer avec l’écriture manuscrite

Plongez dans la magie de l’Avent avec notre calendrier dédié à l’écriture manuscrite !

Chaque jour, une nouvelle case vous invite à résoudre une devinette thématique qui révèle un aspect fondamental de l’apprentissage de l’écriture. Pensé comme un mélange d’amusement et de pédagogie, ce calendrier est une manière ludique d’explorer les secrets de l’écriture tout en renforçant vos connaissances.

Les devinettes, conçues pour captiver petits et grands, mettent en lumière des éléments essentiels comme la motricité fine, la posture, les gestes de l’écriture, et bien plus encore. Chaque réponse vous ouvre la porte à une activité ou un conseil pratique pour enrichir cette aventure manuscrite.

À quoi s’attendre derrière les cases ?

Des devinettes comme :

  • « Je suis la partie de la main qui donne vie à la boucle et au trait, qui suis-je ? »
  • « Toujours bien placé sur ta table, je t’aide à tracer droit et lisible. Qui suis-je ? »
  • « Pour écrire fluide et sans fatigue, ma souplesse est une clé. Où suis-je dans ton bras ? »

En répondant aux énigmes, vous découvrirez des astuces pour améliorer votre écriture ou celle des enfants, tout en profitant de la magie de Noël. 🎄✍️

Prêts à relever le défi et à enrichir votre quotidien d’écriture ? Ouvrez la première case et laissez-vous guider par le plaisir d’apprendre en jouant !

Retrouver les défis des jours 1 à 5 ici

 

Jour 6 :

Réponse :

La dominance manuelle

La dominance manuelle : une préférence naturelle

La dominance manuelle désigne la préférence naturelle d’une personne pour l’utilisation d’une main plutôt que l’autre dans les tâches nécessitant précision et coordination, comme écrire, dessiner ou découper. Cette dominance, généralement établie entre 3 et 6 ans, est liée au développement cérébral et se manifeste par une main dominante (droite ou gauche) qui devient plus habile et plus rapide.
Un rôle clé dans l’apprentissage de l’écriture
Dans l’apprentissage de l’écriture, la dominance manuelle joue un rôle clé dans l’apprentissage de l’écriture, car une dominance non affirmée ou mal établie peut entraîner des difficultés motrices, de coordination ou de spatialisation. En effet, non affirmée ou ambidextre, elle peut entraîner des difficultés comme des lettres mal formées, une lenteur ou une fatigue accrue. Identifier et accompagner cette préférence est donc crucial pour un apprentissage harmonieux.

Jour 7 :

Réponse : 

L’annulaire.

Les Origines et le Rôle de l’Annulaire

L’annulaire, quatrième doigt de la main, tire son nom du latin « anulus », signifiant « anneau ». Ce nom fait référence à sa fonction symbolique et culturelle : c’est traditionnellement le doigt où l’on porte l’alliance, notamment dans de nombreuses cultures occidentales. Cette coutume remonte à l’Antiquité, où les Égyptiens puis les Romains croyaient qu’une veine, la « vena amoris », reliait directement ce doigt au cœur, symbole de l’amour et des émotions.

Sur le plan anatomique

Sur le plan anatomique, l’annulaire joue un rôle essentiel dans la coordination et la force de la main. Bien qu’il soit souvent perçu comme l’un des doigts les moins indépendants en raison de son attache partagée avec les tendons des doigts voisins, il est crucial pour maintenir l’équilibre et la puissance de la prise. Il agit en synergie avec les autres doigts, notamment dans les gestes de préhension fine et les mouvements nécessitant de la précision.

Dans l’apprentissage de l’écriture,

Dans l’apprentissage de l’écriture, l’annulaire soutient la main en stabilisant les mouvements effectués par les doigts voisins. Sa force et sa mobilité, bien que limitées, participent à l’équilibre global de la pince tri-digitale (pouce, index, majeur). Ce doigt modeste, à la fois discret et fondamental, illustre parfaitement l’harmonie entre symbolisme et fonction pratique.

Jour 8 :

Réponse :

Le parchemin ou le rouleau de soie

L’histoire fascinante du papier : des origines à nos jours

Le papier trouve ses racines en Chine, autour de l’an 200 avant notre ère, grâce à Cai Lun, un fonctionnaire de la cour impériale. À l’origine, il était fabriqué à partir d’écorces d’arbres, de fibres de chanvre, de chiffons et même de filets de pêche. Cette invention révolutionnaire remplaça progressivement les tablettes d’argile, le papyrus et la soie, bien plus coûteuse.

Au fil des siècles

Au fil des siècles, le secret du papier voyagea à travers le monde, porté par les échanges culturels. Les Arabes perfectionnèrent sa fabrication au VIIIe siècle, introduisant l’usage des moulins à papier, avant que l’Europe ne l’adopte au Moyen Âge.

L’invention de l’imprimerie

Avec l’invention de l’imprimerie par Gutenberg au XVe siècle, la demande explosa, propulsant le papier comme un support universel de savoir et de créativité. Aujourd’hui, fabriqué principalement à partir de pâte de bois, il accompagne notre quotidien sous mille formes, des livres aux emballages.

Le papier, témoin de l’histoire humaine, reste une passerelle essentielle entre l’homme et ses idées.

Jour 9 :

Réponse :

La ligne.

L’importance de la ligne et des lignages dans l’apprentissage de l’écriture.

Dans l’apprentissage de l’écriture, les lignes et les lignages jouent un rôle essentiel. Ils ne sont pas de simples repères graphiques, mais de véritables guides pour structurer le geste et favoriser une écriture fluide et lisible.

La ligne comme repère spatial :

Elle aide l’enfant à positionner correctement les lettres, à respecter les tailles (petites, grandes, boucles) et à maintenir un alignement harmonieux. Sans ce cadre, les lettres risquent de « flotter » ou de s’éparpiller, rendant l’écriture désordonnée et difficile à lire.

Le lignage comme outil progressif :

Les différents types de lignages, comme les Seyès ou les grands carreaux, accompagnent l’évolution de l’enfant. Ils offrent des repères pour différencier les hauteurs des lettres (corps, hampes, jambages) et stabiliser le geste au fil du temps.

Un support pour la concentration :

Les lignes permettent aussi de focaliser l’attention, de limiter les erreurs de placement et d’encourager une posture d’écriture plus détendue.

En résumé, la ligne et les lignages ne sont pas des contraintes, mais des alliés précieux pour développer une écriture précise et esthétique. C’est pourquoi il est essentiel de bien choisir le lignage en fonction de l’âge et du niveau de l’enfant et de lui enseigner à en tirer pleinement parti.

Jour 10 :

Réponse :

La feuille.

L’importance de l’inclinaison de la feuille dans l’écriture 

Saviez-vous que l’inclinaison de la feuille joue un rôle essentiel pour écrire confortablement et efficacement ?

📄 Pour les droitiers, il est recommandé d’incliner la feuille vers la gauche.
📄 Pour les gauchers, la feuille doit être orientée vers la droite.

Pourquoi ?
– Cela permet au bras et à la main d’être dans une position naturelle, évitant ainsi les tensions musculaires.
– Cela améliore la lisibilité de l’écriture en alignant les lignes et les lettres avec le sens naturel de la main.
– Cela limite les frottements et les bavures (surtout pour les gauchers qui écrivent souvent en « tirant » le stylo).

Cette astuce, simple mais cruciale, contribue à une posture plus détendue, favorise une meilleure motricité fine, et donne envie d’écrire avec plaisir et fluidité. N’hésitez pas à essayer avec vos élèves ou enfants et à observer la différence ! 

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En attendant Noël, un Calendrier de l’Avent spécial Ecriture cursive ! Jours 1 à 5 : Le Pouce, Tenue de crayon, écriture Cunéiforme, Pâte à modeler, Pince digitale.

En attendant Noël, un Calendrier de l’Avent spécial Ecriture cursive ! Jours 1 à 5 : Le Pouce, Tenue de crayon, écriture Cunéiforme, Pâte à modeler, Pince digitale.

Réponses des 5 premiers jours : Pouce, Tenue de crayon, écriture Cunéiforme ,Pâte à modeler, Pince digitale !

Pour attendre Noël en douceur tout en explorant les pré-requis de l’écriture cursive, le cabinet pluridisciplinaire Grapho-Ty Pouce vous a invité à découvrir son calendrier de l’Avent unique et innovant ! 🖍️✍️

🖋️ Chaque jour vous avez ouvert une nouvelle fenêtre vous révélant une thématique essentielle pour comprendre, pratiquer et progresser dans l’apprentissage de l’écriture manuscrite.

Vous trouverez ci-dessous les réponses détaillées et expliquées concernant le Pouce, la Tenue de crayon, l’écriture Cunéiforme, l’usage de la Pâte à modeler et l’importance de la Pince digitale pour poursuivre votre exploration.

🌟 Ce calendrier a été l’occasion de vous inviter à explorer l’univers fascinant de l’écriture, tout en renforçant les compétences nécessaires pour mieux écrire, avec plaisir et sérénité.

Ensemble, préparons Noël tout en cultivant l’amour des mots et des gestes bien tracés 🎄✍️ !

Retrouver les défis des jours 6 à 10 ici

Jour 1 :

Réponse 1 :

👍 Le Pouce

Le Pouce : Pilier de l’Écriture Cursive !

Le pouce, souvent sous-estimé, est pourtant un véritable pilier de l’écriture cursive. Ce doigt opposable joue un rôle clé dans la tenue du crayon. Grâce à sa capacité à exercer une pression précise et à stabiliser les mouvements, il collabore avec l’index et le majeur pour former la fameuse pince tri-digitale, essentielle pour écrire avec fluidité.

💡 Pourquoi est-il si important ?

– Il apporte stabilité et contrôle pour des tracés réguliers.
– Il permet une mobilité optimale du crayon, indispensable pour réaliser les courbes, boucles et étrécies de l’écriture cursive.
– Un pouce trop tendu ou mal positionné peut entraîner une fatigue rapide ou des gestes maladroits.

✍️ Astuce pratique :  entraînez sa souplesse et sa coordination avec des jeux de motricité fine, comme attraper de petits objets ou malaxer de la pâte.

Le pouce est donc bien plus qu’un simple doigt : il est le moteur discret mais essentiel de votre écriture !

Jour 2 : 

Réponse 2 :

L’écriture cunéiforme

L’écriture cunéiforme : une des premières formes d’écriture de l’humanité 

 L’écriture cunéiforme est l’une des plus anciennes écritures connues, inventée vers 3 300 avant J.-C. en Mésopotamie (actuel Irak), par les Sumériens. Son nom provient du mot latin *cuneus*, qui signifie « coin », en référence à la forme en coin ou en clou des signes. 

Origine

 À l’origine, elle servait à enregistrer des transactions commerciales et des stocks, inscrits sur des tablettes d’argile humide à l’aide d’un calame, un stylet taillé dans du roseau. Les scribes enfonçaient l’extrémité du calame dans l’argile pour créer des impressions en forme de coins, qui étaient ensuite séchées ou cuites pour conserver les informations. 

Et alors

 Au fil du temps, l’écriture cunéiforme s’est enrichie, passant de simples pictogrammes (dessins représentant des objets) à des formes plus abstraites pour exprimer des idées complexes, des sons, et même des récits mythologiques ou des lois, comme le célèbre Code d’Hammurabi. 

 Utilisée par plusieurs civilisations de la région (Sumériens, Akkadiens, Babyloniens, Assyriens), cette écriture a marqué une étape clé dans le développement de l’écriture et de la communication humaine. Elle a disparu vers le 1er siècle après J.-C., remplacée par des systèmes alphabétiques plus simples. 

 A noter : 

Déchiffrée au 19ᵉ siècle grâce à la pierre de Behistun, l’écriture cunéiforme nous offre aujourd’hui un regard fascinant sur les débuts de l’histoire écrite et la vie des premières civilisations.

Jour 3 :

 Réponse 3 :

La tenue du crayon : un geste clé pour bien écrire 

La tenue du crayon : un geste clé pour bien écrire 

La tenue du crayon est essentielle pour une écriture fluide et confortable. La prise idéale est appelée pince tri-digitale, car elle mobilise trois doigts : 

– Le pouce, qui presse légèrement le crayon, 

L’index, qui le stabilise, 

– Le majeur, qui soutient le crayon par en dessous. 

Ces trois doigts forment une pince naturelle, permettant une bonne précision des gestes et une mobilité efficace. La base du crayon repose légèrement contre la partie charnue entre le pouce et l’index pour un meilleur contrôle. 

Pourquoi est-ce important ? 

Une mauvaise tenue, comme une prise trop serrée ou l’implication de doigts inutiles, peut entraîner : 

– Une fatigue musculaire rapide, 

– Des douleurs dans la main ou le poignet, 

– Une écriture moins lisible et plus lente. 

Comment aider l’enfant à bien tenir son crayon ? 

– Choisir le bon outil : Les crayons triangulaires ou un critérium peuvent aider les débutants. 

– Adopter une posture adaptée : Le dos droit, les pieds à plat et la feuille inclinée selon la main dominante (vers la gauche pour les droitiers, vers la droite pour les gauchers). 

– Renforcer la motricité fine : Jeux de perles, modelage ou découpage permettent de muscler les doigts… 

En développant une tenue correcte, l’enfant gagne en confort, en autonomie et en plaisir d’écrire ! ✍️

Jour 4 :

Réponse :

La pâte à modeler.

 La pâte à modeler : un outil ludique pour préparer la main à l’écriture 

 La pâte à modeler est bien plus qu’un jeu amusant pour les enfants : c’est un outil incontournable pour développer la motricité fine et préparer la main à l’écriture. En manipulant la pâte, l’enfant travaille les muscles de ses doigts, de sa main et de son poignet, essentiels pour tenir un crayon avec aisance et fluidité. 

 Pourquoi la pâte à modeler est-elle si bénéfique ? 

Renforcement musculaire : Malaxer, rouler, pincer ou étirer la pâte sollicite les muscles qui stabilisent la main et les doigts. 

Coordination œil-main : Les activités comme façonner des formes ou créer des figurines renforcent la précision des gestes. 

Dissociation des doigts : En réalisant des actions spécifiques avec un ou plusieurs doigts, l’enfant apprend à mieux contrôler ses mouvements. 

  Activités pour un apprentissage optimal 

– Rouleaux et serpentins : Rouler la pâte entre les paumes ou sous les doigts. 

– Petites boules : Former des boules en utilisant le pouce et l’index pour muscler la pince tri-digitale. 

– Découpage : Découper la pâte avec de petits ciseaux pour renforcer la préhension et la coordination. 

– Empreintes : Presser la pâte avec différents objets pour améliorer la pression des doigts. 

 Un outil qui allie plaisir et apprentissage 

En jouant avec la pâte à modeler, l’enfant développe des compétences essentielles pour l’écriture tout en s’amusant. Elle devient un support précieux pour muscler les mains et acquérir une tenue de crayon naturelle, favorisant ainsi une entrée sereine dans l’apprentissage de l’écriture cursive. 🎨✍️

Jour 5 :

Réponse :

La pince digitale

 La pince digitale : un geste fondamental pour l’écriture 

La pince digitale, aussi appelée pince tri-digitale, est la position naturelle des doigts utilisée pour tenir un crayon et écrire avec précision. Elle mobilise trois doigts clés : 

– Le pouce, qui presse légèrement l’objet, est le moteur de l’écriture.

– L’index, qui le stabilise par-dessus, est le stabilisateur dit aussi le dormeur.

– Le majeur, qui le soutient par en dessous, est le dormeur.

 Cette prise permet de contrôler les mouvements fins nécessaires à une écriture fluide et lisible. Elle repose également sur une bonne coordination entre les muscles de la main, des doigts, du poignet et de l’avant-bras. 

  Pourquoi la pince digitale est-elle indispensable ? 

– Précision des gestes : Une prise correcte favorise des tracés précis et réguliers. 

– Économie d’énergie : En répartissant l’effort sur les trois doigts, elle limite la fatigue musculaire. 

– Confort d’écriture : Une pince digitale bien maîtrisée évite les douleurs et les crispations dans la main. 

 Quand et comment la développer ? 

La maîtrise de la pince digitale commence dès la petite enfance, grâce à des activités qui renforcent la motricité fine : 

– Jeux de pinces : Attraper de petits objets avec une pince à épiler ou des pinces à linge. 

– Modelage : Façonner des formes avec de la pâte à modeler ou de l’argile. 

– Transferts : Déplacer des perles ou des grains avec les doigts. 

 Signaux d’alerte 

Une pince digitale insuffisamment développée peut entraîner une prise maladroite du crayon (tenue avec toute la main, doigt trop rigide, etc.), rendant l’écriture lente et fatigante. 

 En accompagnant l’enfant dans le développement de la pince digitale, vous lui offrez les bases solides pour écrire avec confort, plaisir et efficacité. 🖍️✍️