Présentation des séances de psychopédagogie positive : Comment mémoriser pour m’en souvenir toujours ?

Présentation des séances de psychopédagogie positive : Comment mémoriser pour m’en souvenir toujours ?

1. Objectif global de la séance

Cette séance vise à dédramatiser la mémoire et à montrer à l’enfant qu’il peut s’y fier.
L’objectif est de comprendre comment fonctionne sa mémoire, comment l’entraîner et comment l’utiliser efficacement dans ses apprentissages.

2. Contenus et démarches de la séance

  1. Comprendre ce qu’est la mémoire

    • Expliquer que la mémoire est comme une bibliothèque personnelle où l’on range, organise et retrouve des informations.

    • Montrer qu’il existe plusieurs types de mémoire (visuelle, auditive, kinesthésique, émotionnelle…).

    • Aider l’enfant à identifier celles qu’il mobilise naturellement.

  2. Apprendre à faire confiance à sa mémoire

    • Beaucoup d’enfants doutent d’eux et pensent qu’ils « n’ont pas de mémoire ».

    • Par des petits exercices ludiques, l’enfant expérimente que sa mémoire fonctionne bel et bien.

    • Renforcer la confiance en ses capacités, indispensable pour apprendre sereinement.

  3. Différencier attention et concentration

    • Clarifier que :

      • l’attention = être réceptif à ce qui se passe, capter l’information,

      • la concentration = rester focalisé, maintenir son effort pour traiter l’information.

    • L’enfant découvre que ces deux gestes mentaux se musclent et s’entraînent, au même titre que les muscles du corps.

  4. Découvrir et expérimenter des outils de mémorisation

    • Proposer des méthodes variées :

      • cartes mentales,

      • associations d’images,

      • rituels de révision,

      • jeux de mémoire,

      • ancrage corporel ou gestuel.

    • L’enfant teste ces outils pour trouver ceux qui lui conviennent le mieux.

3. Pourquoi cette séance est-elle essentielle ?

  • Rassurer l’enfant : il comprend qu’il n’est pas « sans mémoire », mais qu’il peut apprendre à l’utiliser.

  • Renforcer son efficacité scolaire : mieux mémoriser = gagner du temps et de l’énergie.

  • Apaiser la relation aux devoirs : l’enfant et ses parents disposent d’outils concrets pour rendre la mémorisation plus ludique et moins stressante.

  • Développer des habitudes durables : l’enfant apprend à s’organiser et à adopter des stratégies transférables à toutes les matières.

En résumé, cette séance aide l’enfant à réconcilier confiance, attention et outils de mémorisation.
Il repart avec :

  • une meilleure connaissance de sa mémoire,

  • la certitude qu’il peut lui faire confiance,

  • des exercices et stratégies concrètes pour apprendre plus efficacement.

Outils et apprentissages pensés pour les Gauchers

Outils et apprentissages pensés pour les Gauchers

Le 13 août, c’est la Journée Internationale des Gauchers ! 

Pour célébrer nos amis de la main gauche, notre blog se pare de nouveaux articles plein de curiosités, d’astuces et de clins d’œil !
Au programme :

  • Je suis gaucher et alors ! Plongée dans la langue française où la “gauche” rime parfois avec maladresse… et découverte des défis mais aussi des super-pouvoirs des gauchers dans un monde pensé pour les droitiers.

  • Outils et méthodes d’apprentissage spécialement conçus pour les gauchers.

  • En cette rentrée, zoom sur la trousse idéale pour les gauchers qui rencontrent des difficultés ou un refus d’écrire.

Dans la langue française, la gauche renvoie à la maladresse.

Les gauchers ressentent souvent un fort sentiment de différence, surtout à l’école. Leur écriture peut sembler moins soignée, leur tenue de crayon inhabituelle, et leur posture au bureau peu orthodoxe voire disgracieuse. Cette singularité, parfois perçue négativement, est précisément ce qu’il faut déconstruire.

C’est vers l’âge de 6-7 ans que la latéralité se stabilise avec l’apprentissage de l’écriture qui nécessite une coordination manuelle très fine et amène donc à opter définitivement pour une main. 20% des bébés utilisent leur main gauche.

La fin de la maternelle et l’entrée au CP constituent donc une période cruciale pour l’enfant gaucher, qui apprend simultanément à lire et à écrire. C’est à ce moment que se mettent en place ses habitudes gestuelles et posturales, qui auront un impact durable sur la qualité, la fluidité et le confort de son écriture.

Il leur faut plus de temps pour apprendre car leur pensée va dans un sens et lire et écrire dans l’autre.

Je tiens à faire remarquer que le fait d’écrire en miroir appelée aussi écriture spéculaire, dont les lettres et/ou les chiffres inversés sont écrits comme s’ils se reflétaient dans un miroir, n’est pas du tout spécifique aux gauchers, mais est commun à tous les enfants mal latéralisés et n’est pas du tout inquiétant à 4 ou 5 ans. Les chiffres, dont le sens est plus difficile à repérer car ils ne s’inscrivent pas dans une continuité, sont parfois écrits en miroir par les enfants – droitiers comme gauchers – jusqu’au CE2, sans que cela pose de véritable problème.

Dès leur plus jeune âge, les enfants doivent intégrer le sens conventionnel de l’écriture et de la lecture, de gauche à droite pour notre alphabet latin. Ils doivent ainsi comprendre que ce qui est le plus à gauche est avant, c’est-à-dire le point de départ. Or, l’inscription du temps dans l’espace est tout sauf évidente pour des jeunes enfants.

Contrairement à une idée reçue, être gaucher n’est ni un handicap ni un trouble de l’écriture. Et un élève gaucher peut écrire aussi bien, aussi vite et aussi lisiblement qu’un droitier… à condition d’être accompagné correctement et de disposer d’un environnement adapté. Les difficultés qu’il peut rencontrer ne viennent pas de sa main dominante, mais du fait que ses besoins spécifiques sont rarement pris en compte dans un monde conçu pour les droitiers.

Lorsqu’il n’est pas guidé, l’enfant gaucher développe souvent des stratégies compensatoires : il contourne la ligne d’écriture avec le bras, place sa main en « crosse », tord son poignet ou son corps, ce qui peut entraîner des tensions musculaires, une écriture moins fluide, voire, à long terme, des déséquilibres posturaux (jusqu’au risque de scoliose).

Bien s’installer à son bureau : une posture qui change tout ! 

Avant d’écrire, de dessiner ou de travailler, l’enfant doit adopter une posture confortable et efficace En effet, une bonne posture va t’aider à éviter les tensions, favorise la concentration et permet de mieux maîtriser les gestes d’écriture.

Voici les points clés à surveiller :

🔸 Le corps bien en face de la table : on s’installe droit, sans être de travers.

🔸 Les deux pieds à plat sur le sol ou sur un repose-pied pour les plus petits.

🔸 Le dos est droit, légèrement penché vers l’avant, sans s’avachir.

🔸 Les fesses bien calées au fond de la chaise, sans glisser.

🔸 Les épaules sont détendues, pas haussées.

🔸 Le regard est orienté vers la feuille, sans tirer sur le cou.

🔸 Un espace d’une main est laissé entre le bord de la table et le ventre.

🔸 Les avant-bras reposent entièrement sur la table, avec les coudes pliés à 90°, comme pour former un L.

🔸 Le poignet et l’avant-bras de la main qui écrit doivent toujours être en appui sur la table : cela favorise un geste fluide et évite les crispations.

La prise du crayon : 

 

Il faut faire ensuite attention au :

1. Positionnement du cahier

Le cahier doit être incliné vers la droite, avec une orientation naturelle du bras, afin d’éviter la posture dite « en crochet ». Le bord de la feuille doit être parallèle à l’avant-bras qui tient le stylo. Cette disposition libère le coude et permet à la main de ne pas masquer ce qui est en train d’être écrit, favorisant ainsi un meilleur contrôle visuel et gestuel.

2. Placement des modèles d’écriture

Les modèles d’écriture doivent être positionnés à gauche (ou en haut) de la page, afin que l’élève gaucher puisse les voir sans recouvrir le modèle avec sa main pendant la copie. Il n’y a aucune raison que le modèle soit à droite : cela gêne la progression naturelle dans la ligne et perturbe la prise de repères, surtout lorsque les modèles deviennent des mots ou des phrases.

L’élève doit partir du modèle pour avancer dans la ligne, pas aller en direction du modèle. Ce principe simple optimise la fluidité et l’autonomie.

3. Tolérance et choix dans la tenue de crayon

Contrairement aux idées reçues, tenir mal son crayon n’est pas une fatalité chez le gaucher. On entend trop souvent : « Il tient mal son crayon, mais c’est normal, c’est un gaucher » ou « Il écrit à l’envers, c’est un gaucher ». Ces affirmations sont fausses et dangereuses, car elles empêchent la recherche d’un geste efficace et confortable.

Il est crucial d’accompagner l’enfant dans le choix de son outil d’écriture, en tenant compte de ses préférences et de sa morphologie : certains préfèrent les stylos billes plus ou moins épais, d’autres les stylos gel ou les feutres fins.

De nombreux fabricants proposent désormais des stylos adaptés aux gauchers, avec des encoches inversées pour un positionnement naturel des doigts.

L’objectif reste la prise en pince tri-digitale, mais des variantes sont acceptables tant que le geste reste fonctionnel, confortable, sans crispation ni douleur.

Enfin, il faut rappeler que les droitiers écrivent aisément de gauche à droite, tandis que dans les langues s’écrivant de droite à gauche (arabe, hébreu), ce sont les droitiers qui s’adaptent. Cela prouve que le sens d’écriture n’est pas un frein insurmontable.

4. Placement dans la classe

En classe, pour éviter les gênes et les collisions de coudes, l’élève gaucher doit être placé :

  • À gauche d’un élève droitier,
  • En bout de rangée à gauche,
  • Ou à côté d’un autre gaucher.

Sur une table pour deux, il doit être placé à gauche afin de tourner naturellement la tête vers la droite, ce qui aide à déverrouiller la nuque.

Le cahier sera décalé vers la gauche et incliné vers la droite, dans le prolongement naturel de l’avant-bras qui écrit.

5. Respect du temps d’apprentissage

Chaque enfant a son propre rythme, particulièrement pour les activités d’écriture et de motricité fine. Il est essentiel de respecter ce tempo, sans comparer systématiquement les gauchers à leurs camarades droitiers.

Avec des conseils adaptés et un environnement bien pensé, un élève gaucher ne devrait pas être pénalisé dans son apprentissage de l’écriture.

Ces difficultés sont souvent amplifiées par des consignes et modèles pensés uniquement pour les droitiers, sans adaptation spécifique.

Il est essentiel de distinguer

  • Les véritables troubles de l’écriture (ex. : dysgraphie),
  • Des difficultés liées à un accompagnement inadapté de la latéralité.

Pour bien accompagner un élève gaucher, il est indispensable de lui offrir

  • Une inclinaison adaptée de la feuille (vers la droite),
  • Un positionnement corporel correct (corps centré, poignet souple, bras posé sur la table),
  • Un matériel ergonomique (crayons adaptés, guides-doigts, supports inclinés si besoin),
  • Une valorisation régulière de ses efforts et progrès,
  • Le respect de son rythme et de sa manière naturelle d’écrire.

Des questions ou vous souhaitez prendre un rendez-vous pour faire le point sur l’écriture ou la posture de votre enfant ou votre adolescent gaucher ? Contactez-nous ici

Je suis Gaucher et alors !

Je suis Gaucher et alors !

Le 13 août, c’est la Journée Internationale des Gauchers ! 

Pour célébrer nos amis de la main gauche, notre blog se pare de nouveaux articles plein de curiosités, d’astuces et de clins d’œil !
Au programme :

  • Je suis gaucher et alors ! Plongée dans la langue française où la “gauche” rime parfois avec maladresse… et découverte des défis mais aussi des super-pouvoirs des gauchers dans un monde pensé pour les droitiers.

  • Outils et apprentissage spécialement conçus pour les gauchers.

  • En cette rentrée, zoom sur la trousse idéale pour les gauchers qui rencontrent des difficultés ou un refus d’écrire.

Dans la langue française, la gauche renvoie à la maladresse. 

Il faut bien reconnaître que dans notre culture, le mot gauche n’a jamais eu très bonne presse. Dans notre langue, On le retrouve dans des expressions peu flatteuses : « avoir deux mains gauches », « se lever du pied gauche », « être gauche »… Autant de formules qui associent la gauche à la maladresse, à la malchance, au malheur, à l’erreur. L’étymologie du mot gauche est d’ailleurs parlante : il vient du latin sinister, qui signifie “sinistre”, “fâcheux” ou “défavorable”.

A l’inverse, la droite est valorisée et bénéficie d’une image positive : « être adroit », « suivre le droit chemin », « être dans son bon droit ».

Cette différence de perception a des racines profondes. Pendant des siècles, la main gauche a été considérée comme la “mauvaise main”. D’ailleurs au cours de L’Histoire, nous retrouvons de nombreuses coutumes et autres rituels qui ont contribués à associer la gauche à un symbole extrêmement négatif. Dans la Rome antique, on observait le vol des oiseaux avant une bataille : partir à droite annonçait la victoire, partir à gauche présageait le malheur. Au Moyen Âge, elle était même associée au diable, et l’Église encourageait l’usage exclusif de la main droite, jugée pure et vertueuse.

Ces croyances ont marqué les mentalités. Jusqu’au milieu du XXe siècle en France, être gaucher était vu comme une anomalie. À l’école, on obligeait les enfants à écrire de la main droite, parfois avec des méthodes brutales : attacher la main gauche, taper sur la main “fautive” ou sanctionner sévèrement. Si vous discutez avec des gauchers plus âgés, beaucoup vous raconteront avoir dû apprendre à écrire ou à manger de la “bonne main”.
Et aujourd’hui encore, dans certains pays d’Asie ou d’Afrique, la pression culturelle et religieuse pousse les enfants à cacher leur main naturelle et à se conformer à la norme droitière.

En fait on ne choisit pas d’être gaucher cela vient du cerveau. Il faut savoir que l’hémisphère gauche de notre cerveau dirige le côté droit du corps et que l’hémisphère droit dirige le côté gauche. Donc chez les gauchers c’est l’hémisphère droit qui est plus dominant et cela favorise souvent la créativité, la motricité fine, le sens de l’espace et de l’image.

Ce n’est sans doute pas un hasard si l’on retrouve parmi eux de nombreuses figures marquantes : Léonard de Vinci, Marie Curie, Picasso, Jimi Hendrix, lady Gaga, Barack Obama, Napoléon, Neil Armstrong, Churchill… ou encore le prince William.

Malheureusement, les stéréotypes ont laissé des traces. Ils ont longtemps fragilisé l’estime de soi des enfants gauchers, nourri un sentiment d’exclusion et parfois freiné leurs apprentissages. Un enfant qui se sent “hors norme” peut se replier sur lui-même… ou perdre le goût d’apprendre et notamment d’écrire.

Les gauchers dans un monde pensé pour les droitiers : défis et atouts.

Être gaucher, ce n’est pas être maladroit… c’est surtout vivre dans un monde conçu par et pour les droitiers. En effet, on ne compte que 10% de gauchers dans la population mondiale. Cela varie selon les pays. En 1990, le Japon ne comptait que 5% de gauchers. Il ne faut pas oublier que pendant plusieurs siècles, les gauchers ont été contrariés c’est-à-dire qu’on les a forcés à utiliser de préfèrence la « Bonne main » soit la main droite notamment pour écrire.

Je voudrais noter que ce n’est pas la personne elle-même qui est réprouvée mais l’usage de cette mauvaise main par essence !

Le gaucher : le champion de l’adaptation.

Donc vivant dans un monde de droitier au fur et à mesure de sa croissance, le petit gaucher va devoir s’adapter.

Tout petit, ça ne pose pas vraiment problème : on se lève du pied gauche sans réfléchir. Mais dès la maternelle, ça se complique. Les ciseaux de droitier ? trop difficile voire impossible de suivre les pointillés. Le taille-crayon ? Une autre épreuve.

En primaire, ça se corse encore : le stylo-plume qui bave parce que la main repasse sur l’encre fraîche, la règle graduée à l’envers pour tracer 2,6 cm, les changements de place en classe pour éviter de se cogner le coude avec son voisin droitier.

Et à la maison, même combat avec tous ces objets du quotidien qui semblent avoir été créés pour leur compliquer la vie : poignées de porte, appareils photo, casseroles à bec, tire-bouchons, ouvre-boîtes, robinets, portes de frigo, cuillères à pamplemousse, sans parler des réflèxions des grands-parents « Non, le couteau se tient de la main droite »

Et ça continue même adulte avec les outils de bricolage ou de jardinage …

Puis vient le jour du permis de conduire, le levier de vitesse planté à droite rappelle que, décidément, être gaucher, c’est un sport d’adaptation quotidienne et permanente. Mais au fond, c’est ça qui leur forge le caractère… et certains deviennent ambidextres ou développent des stratégies qui d’ailleurs leur font gagner du temps. Enfant ordinateur souris main droite – crayon main gauche.

Des questions ou vous souhaitez prendre un rendez-vous pour faire le point sur l’écriture ou la posture de votre enfant ou votre adolescent gaucher ? Contactez-nous ici

Une tenue de crayon adaptée pour écrire avec aisance.

Une tenue de crayon adaptée pour écrire avec aisance.

La manière dont un enfant tient son crayon influence directement son confort, sa fluidité d’écriture et son endurance. Une prise inefficace peut entraîner des douleurs, des crispations et une écriture peu lisible, freinant ainsi les apprentissages scolaires. La tenue recommandée repose sur une pince pouce-majeur, avec l’index posé souplement sur le crayon et la main alignée avec le bras. Mais pourquoi cette préhension est-elle idéale ?

Les bases d’une tenue équilibrée

Une prise ergonomique repose sur une répartition équilibrée des forces et une posture détendue de la main :

  • Pouce et majeur : les piliers de la prise
    Ces deux doigts, naturellement plus forts, assurent une prise stable et souple. Le pouce, légèrement plié, se positionne en face de la dernière articulation du majeur, formant un point de contact efficace. Cette disposition permet de contrôler le crayon sans exercer une pression excessive, évitant ainsi les crispations.
  • Le crayon : un ancrage stable pour une écriture fluide
    Idéalement, le crayon repose au creux de la commissure entre le pouce et l’index. Cette position favorise un bon équilibre et évite qu’il ne glisse vers le haut. L’index joue un rôle de guide, stabilisant le crayon sans exercer une pression excessive, ce qui permet un déplacement fluide et précis sur la feuille.
  • Les autres doigts : soutien et détente
    Le majeur, l’annulaire et l’auriculaire restent groupés sous le crayon, semi-pliés. Cette position favorise la détente de la main et empêche une crispation excessive des doigts, source de fatigue et de tensions musculaires.

Pourquoi éviter certaines variantes ?

Certaines prises, bien que courantes, peuvent générer des tensions inutiles et nuire à la fluidité du geste :

  • Placer le majeur sur le crayon avec appui sur l’annulaire : Cette position sollicite davantage les tendons du dessus de la main, créant des crispations qui fatiguent la main sur le long terme. L’écriture peut alors devenir saccadée et source de douleurs.
  • Tenue trop rigide ou trop relâchée : Une prise trop serrée entraîne une fatigue rapide et des douleurs, tandis qu’une prise trop relâchée empêche un bon contrôle du crayon et nuit à la lisibilité.

Et pour les adultes ?

Si votre prise diffère de la préhension recommandée mais que vous écrivez sans douleur, avec une vitesse et une lisibilité satisfaisantes, il n’y a pas de raison de la modifier. En revanche, si vous ressentez des douleurs, que votre écriture manque de fluidité ou que votre main se fatigue rapidement, il peut être bénéfique de revoir votre tenue de crayon. Des exercices pour assouplir la main et repositionner les doigts peuvent aider à retrouver une écriture plus confortable.

Accompagner les enfants avec bienveillance

Chez l’enfant, une prise non optimale peut passer inaperçue jusqu’à ce que les exigences scolaires augmentent. Une écriture lente, fatigante ou peu lisible peut alors devenir un frein à l’apprentissage. Il est donc essentiel d’observer et d’accompagner l’enfant dès les premières années d’école :

  • Observer et questionner : Plutôt que de corriger immédiatement, interrogez votre enfant sur son ressenti : « Est-ce que cette prise est confortable ? Peux-tu écrire longtemps sans fatigue ? Es-tu satisfait de ta manière d’écrire ? ». Une prise inconfortable peut entraîner une écriture laborieuse et un rejet de l’écrit.
  • Proposer des ajustements progressifs : Si une adaptation est nécessaire, montrez-lui une prise plus ergonomique, mais avec patience. Une nouvelle position peut sembler étrange au début et ralentir temporairement son écriture. Valorisez ses efforts et encouragez la pratique régulière pour ancrer ce changement en douceur.

Une posture bienveillante pour un apprentissage durable

L’acquisition d’une tenue de crayon efficace ne se fait pas en un jour. L’essentiel est d’accompagner l’enfant avec bienveillance, sans le brusquer ni le décourager. Une prise adaptée lui permettra d’écrire avec aisance, de gagner en fluidité et en confiance, et d’éviter les douleurs qui pourraient freiner son apprentissage. Un bon geste aujourd’hui garantit une écriture plus confortable et performante à long terme, jusqu’au collège et au-delà.

N’hésitez pas à nous contacter pour toutes questions complémentaires ici

L’Orientation Positive : Un Tremplin pour Réussir sur Parcoursup 

L’Orientation Positive : Un Tremplin pour Réussir sur Parcoursup 

L’ouverture de Parcoursup, la plateforme d’orientation pour l’enseignement supérieur, est un moment charnière pour les lycéens. C’est une période souvent marquée par l’excitation, mais aussi par le stress et les doutes face à l’avenir. Dans ce contexte, l’approche de l’Orientation Positive peut devenir une véritable boussole, aidant les jeunes à se projeter avec sérénité et confiance dans leur parcours. 

Mais qu’entend-on par « Orientation Positive » ? Quels sont ses bénéfices et comment la mettre en pratique au moment d’utiliser Parcoursup ?

Cet article vous propose de découvrir comment aborder cette étape cruciale avec optimisme et lucidité.

Qu’est-ce que l’Orientation Positive ?

 L’Orientation Positive repose sur l’idée que chaque individu possède un potentiel unique, des talents et des passions qui méritent d’être valorisés. Contrairement à une approche focalisée sur les échecs ou les limitations, cette méthode encourage à identifier ses forces, ses envies et ses aspirations pour construire un projet d’avenir aligné avec sa personnalité et ses ambitions.

Elle s’appuie sur trois piliers :

  1. La connaissance de soi : Identifier ses centres d’intérêt, ses valeurs, ses compétences et ses motivations.
  2. Une vision constructive : Croire en ses capacités à réussir et à s’adapter, même face aux obstacles.
  3. L’ouverture aux possibles : Explorer des voies variées et rester curieux, sans se limiter à des idées préconçues.

Pourquoi adopter une approche positive sur Parcoursup ?

L’ouverture de Parcoursup peut être une source de pression : quel choix faire ? Et si je n’étais pas pris dans ma filière de rêve ? Pourtant, cette étape peut aussi devenir une formidable opportunité de se découvrir et de tracer un chemin unique, grâce à l’Orientation Positive.

  1. Réduire le stress : Plutôt que de se focaliser sur les incertitudes ou la peur de l’échec, l’Orientation Positive incite à se concentrer sur ses forces et les opportunités qui se présentent.
  2. Garder confiance : Face aux éventuels refus, une posture constructive aide à envisager d’autres options comme des opportunités et non comme des renoncements.
  3. Élargir les horizons : L’Orientation Positive invite à explorer des filières ou des métiers auxquels on n’avait peut-être pas pensé, mais qui pourraient être source d’épanouissement.

Comment mettre en pratique l’Orientation Positive sur Parcoursup ?

  1. Faire un bilan personnel

Avant même d’explorer les formations disponibles, prenez le temps de réfléchir à ce qui vous motive :

– Quelles matières ou activités aimez-vous particulièrement ?

– Quels sont vos centres d’intérêt en dehors du cadre scolaire ?

– Quelles valeurs ou compétences aimeriez-vous développer dans un futur métier ?

Cette introspection vous aidera à choisir des formations en accord avec vos aspirations profondes.

  1. Explorer avec curiosité

Parcoursup propose une grande diversité de formations, parfois méconnues. Profitez-en pour élargir vos perspectives :

– Consultez les fiches descriptives des formations et renseignez-vous sur les débouchés.

– Participez à des journées portes ouvertes pour rencontrer des enseignants et des étudiants.

– Informez-vous sur des parcours alternatifs comme les formations en apprentissage ou les écoles spécialisées.

  1. Éviter l’autocensure

Il est fréquent de douter de ses capacités et de se limiter dans ses choix. L’Orientation Positive vous invite à croire en votre potentiel et à oser postuler dans des formations qui vous attirent, même si elles semblent ambitieuses.

  1. Préparer un projet motivant

Les projets de formation motivés, indispensables sur Parcoursup, sont l’occasion de mettre en avant vos qualités, vos passions et votre intérêt pour chaque formation. Rédigez-les avec sincérité et enthousiasme.

  1. Relativiser les résultats

Si vos vœux principaux ne sont pas acceptés, rappelez-vous que votre avenir ne se joue pas sur un seul choix. Chaque parcours est unique, et de nombreux chemins mènent à une carrière épanouissante.

Le rôle des parents et des enseignants dans l’Orientation Positive

Les parents et les enseignants jouent un rôle clé dans cette démarche. Leur mission est d’accompagner les jeunes avec bienveillance, en les encourageant à explorer leurs possibilités sans leur imposer leurs propres attentes.

Voici quelques conseils pour les soutenir :

– Valorisez leurs réussites, même petites, pour renforcer leur confiance en eux.

– Encouragez-les à exprimer leurs doutes et leurs peurs pour les transformer en réflexions constructives.

– Aidez-les à découvrir des parcours ou des métiers en leur proposant des ressources variées (articles, témoignages, vidéos).

N’hésitez pas à nous contacter ici.

Conclusion : Parcoursup, une étape vers l’avenir

L’Orientation Positive permet de transformer l’ouverture de Parcoursup en une étape enthousiasmante, plutôt qu’angoissante. En adoptant une vision constructive, les jeunes apprennent à mieux se connaître, à élargir leurs horizons et à envisager leur avenir avec confiance.

Se rappeler que l’apprentissage et l’épanouissement ne suivent pas toujours une ligne droite est essentiel : le parcours compte autant que la destination. Alors, osez rêver, explorer et croire en votre potentiel. Votre avenir vous appartient, et chaque étape est une opportunité de grandir !

La gratitude : un super pouvoir pour se connecter à soi-même, aux autres et ainsi enrichir sa vie.

La gratitude : un super pouvoir pour se connecter à soi-même, aux autres et ainsi enrichir sa vie.

Chaque année, le 11 janvier, nous célébrons la Journée mondiale du Merci, une belle occasion de réfléchir sur la puissance de ce petit mot qui peut transformer nos relations et notre quotidien. Mais au-delà d’un simple geste poli ou formule de courtoisie, se cache une véritable force intérieure capable de transformer notre manière de vivre : la gratitude.

Qu’est-ce que la gratitude ?

La gratitude est l’art de reconnaître et d’apprécier ce que nous avons, ce que nous recevons, ou les petites choses du quotidien soit les aspects positifs de notre vie, qu’ils soient petits ou grands. Cela peut aller d’un sourire partagé, à une aide précieuse ou simplement à la beauté d’un moment. Ce sentiment dépasse la simple politesse : il s’agit d’un état d’esprit qui nous pousse à voir les choses sous un angle positif et à nourrir notre satisfaction intérieure.

Elle peut être exprimée envers des personnes, des expériences ou même envers la nature et la vie en général. Être reconnaissant, c’est se reconnecter à ce qui nous nourrit émotionnellement, mentalement et parfois spirituellement.

Les bienfaits de la gratitude

La recherche scientifique a démontré que la gratitude a de nombreux avantages pour notre santé mentale, émotionnelle et même physique. En effet, pratiquer la gratitude ne se résume pas à faire plaisir aux autres, cela a aussi des effets positifs sur notre santé et notre bien-être :

  1. Réduction du stress : Reconnaître ce qui va bien dans notre vie aide à diminuer le stress, l’anxiété et les pensées négatives.
  2. Renforcement des relations : Exprimer sa reconnaissance, remercier et apprécier ses proches améliorent les liens affectifs, encouragent des interactions positives, solidifient les liens, qu’ils soient personnels ou professionnels.
  3. Sommeil de meilleure qualité : tenir un journal de gratitude avant de dormir améliore la qualité du sommeil.
  4. Augmentation de l’estime de soi : reconnaître nos réussites et celles des autres nous aide à cultiver une perception positive de nous-mêmes.
  5. Résilience accrue : les personnes reconnaissantes sont mieux équipées pour surmonter les défis.
  6. Augmentation du bonheur : Ceux qui pratiquent régulièrement la gratitude se disent généralement plus satisfaits de leur vie.

Comment intégrer la gratitude dans votre quotidien ?

Voici quelques idées simples pour intégrer la gratitude dans votre vie :

  1. Tenir un journal de gratitude : chaque soir, notez trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant(e). Cela peut être une tasse de café bien chaude, un sourire échangé ou une réussite plus importante.
  2. Exprimer vos remerciements : prenez le temps de dire « merci » sincèrement, à quelqu’un, que ce soit pour un service rendu, un geste d’attention ou simplement leur présence.
  3. Apprécier le moment présent : Prenez conscience des petits plaisirs quotidiens, comme un rayon de soleil, une tasse de thé chaude ou une promenade en plein air.
  4. Créer des rituels familiaux : pourquoi ne pas instaurer une tradition où chacun partage quelque chose pour lequel il est reconnaissant ?
  5. Offrir des gestes de gratitude : une carte, un appel ou un geste attentionné sont autant de moyens de montrer votre reconnaissance.

Un mot pour la Journée mondiale du Merci, le 11 janvier.

En cette Journée mondiale du Merci, pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour réfléchir aux personnes et aux choses qui apportent de la valeur à votre vie ?

Prenez un moment pour envoyer un message, écrire une carte ou simplement dire ces cinq lettres si puissantes : MERCI.

Célébrer la gratitude pour enrichir nos relations

La gratitude a un effet contagieux : lorsque nous exprimons notre reconnaissance, nous inspirons les autres à faire de même. Dans un monde où le rythme effréné peut nous éloigner de l’essentiel, cette journée du Merci est un rappel précieux de l’importance de ralentir pour célébrer les belles choses de la vie.

Alors aujourd’hui, et chaque jour, prenons le temps de dire « Merci ». À un proche, à un collègue, à nous-même ou même à la vie. La gratitude est un cadeau qui enrichit autant celui qui la donne que celui qui la reçoit.

Et vous, pour quoi êtes-vous reconnaissant(e) aujourd’hui ?