10 exercices de graphothérapie pour améliorer la motricité fine.

10 exercices de graphothérapie pour améliorer la motricité fine.

Nombreux sont les enfants qui rencontrent des difficultés dans l’apprentissage de l’écriture, souvent en raison d’une motricité fine insuffisamment développée. Cette compétence est essentielle pour assurer une bonne tenue du crayon, une fluidité dans le tracé des lettres et éviter les crispations pouvant entraîner fatigue et douleurs.

Une graphothérapeute peut accompagner ces enfants en proposant des exercices ciblés et un rituel quotidien adapté à leurs besoins. Avant même de poser le crayon sur la feuille, il est primordial de détendre et de muscler les doigts, tout en adoptant une posture correcte. Une approche progressive permet d’améliorer la coordination, la précision et la souplesse des gestes, favorisant ainsi un apprentissage plus efficace et serein de l’écriture.

Voici 10 exercices simples, ludiques et accessibles pour aider votre enfant à renforcer sa motricité fine et gagner en aisance dans son geste graphique.

5 exercices de gymnastique des doigts

Avant de commencer une séance d’écriture, il est essentiel de préparer le corps et la main à l’effort. Une posture correcte constitue la base d’une écriture fluide et sans douleur, en évitant tensions et crispations inutiles. De plus, il est crucial de détendre, délier et muscler les doigts à travers des exercices de gym adaptés.

Ces exercices ne se limitent pas à un simple échauffement ; ils jouent un rôle clé dans l’amélioration de la coordination, de la souplesse et de la force musculaire. En renforçant la motricité fine, ils permettent d’affiner la précision des gestes et de favoriser un meilleur contrôle du crayon, rendant ainsi l’écriture plus aisée et confortable pour l’enfant.

Exercice n° 1 : Le 8 couché

Inspiré du Brain Gym, cet exercice favorise la communication entre les deux hémisphères du cerveau.

  • Dessinez un 8 couché dans l’air, sur une feuille ou sur une table, d’abord avec la main droite, puis avec la main gauche.
  • Réalisez ensuite l’exercice avec les yeux fermés pour intensifier l’effet.

Exercice n° 2 : Le piano plat

  • Placez la main bien étendue sur une table.
  • Soulevez un doigt à la fois sans bouger les autres.
  • Répétez avec l’autre main.

Exercice n° 3 : La marche des doigts

  • Posez l’index et le majeur sur la table.
  • Faites-les « marcher » comme des jambes sur la surface.

Exercice n° 4 : Le piano pouce

  • Joignez tour à tour le pouce avec l’index, puis avec le majeur, l’annulaire et enfin l’auriculaire.
  • Réalisez le même mouvement en accélérant progressivement.

Exercice n° 5 : Le poing dynamique

  • Fermez la main en poing, puis ouvrez-la en écartant largement les doigts.
  • Répétez plusieurs fois à un rythme soutenu.

5 exercices pour améliorer la tenue du crayon

Le réflexe de grasping, un réflexe archaïque présent dès la naissance, joue un rôle essentiel dans le développement de la motricité fine. Normalement, il s’intègre progressivement au cours de la première année de vie pour laisser place à une préhension volontaire et efficace. Cependant, lorsqu’il persiste au-delà de cet âge, il peut engendrer une crispation excessive des doigts, limitant la fluidité des gestes et provoquant des douleurs lors de l’écriture.

Pour remédier à ces difficultés, des exercices ciblés permettent de renforcer la coordination, d’améliorer la préhension et de favoriser la détente des muscles de la main. En développant une prise en pince efficace et en relâchant les tensions inutiles, ces activités aident l’enfant à adopter une tenue de crayon plus fonctionnelle, rendant l’écriture plus fluide et moins fatigante.

Exercice n° 6 : La boule de papier

  • Froissez une feuille de papier avec une seule main.
  • Défroissez-la et recommencez plusieurs fois.

Exercice n° 7 : Les osselets

  • Jouer aux osselets aide à améliorer la dextérité et la coordination des doigts.
  • Alternez main droite et main gauche.

Exercice n° 8 : 1, 2, 3, soleil

  • Dessinez un flocon sur la pulpe du pouce et un autre sur l’ongle du majeur.
  • Faites « 1 » avec le pouce, « 2 » avec l’index, « 3 » avec le majeur, puis ramenez les deux flocons l’un contre l’autre.
  • Ce geste mime la bonne tenue du crayon.

Exercice n° 9 : Manipulation de textures

  • Expérimentez diverses matières (pâte à modeler, argile, sable, billes).
  • Alternez des gestes de pressions, pincements et lissages pour solliciter différents muscles.

Exercice n° 10 : Les scoubidous

  • Réalisez des nœuds avec des fils de scoubidou, des lacets ou des fils chenille.
  • Cet exercice améliore la précision et l’agilité des doigts.

Conseils supplémentaires

• Veillez à ce que votre enfant adopte une posture adéquate : les pieds bien à plat sur le sol, les genoux à angle droit, le dos droit et les épaules détendues. Une bonne installation favorise une écriture fluide et limite l’apparition de tensions musculaires.

• Optez pour des crayons ergonomiques ou triangulaires, conçus pour faciliter la prise en main et encourager une tenue correcte. Ces outils permettent de réduire la fatigue et d’améliorer la précision des gestes.

• Introduisez ces exercices sous forme de jeu afin de les rendre plus engageants et motivants. Des activités ludiques favorisent une meilleure implication de l’enfant et facilitent l’acquisition des bons réflexes.

• N’hésitez pas à consulter une graphothérapeute pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Elle pourra adapter les exercices en fonction de l’âge, des besoins spécifiques et des éventuelles difficultés de votre enfant, garantissant ainsi une progression optimale.

Grâce à ces exercices pratiqués régulièrement, la motricité fine de votre enfant se développera progressivement, renforçant ainsi sa dextérité et sa précision dans ses gestes. En améliorant la coordination et la souplesse de ses doigts, il gagnera en aisance dans l’écriture, réduisant les efforts et la fatigue associés. Cette progression tangible lui permettra non seulement de mieux maîtriser son crayon, mais aussi de retrouver confiance en lui, favorisant ainsi un rapport plus serein et positif à l’écrit.

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La stratégie de copie : définition et apprentissage.

La stratégie de copie : définition et apprentissage.

La copie est une activité omniprésente à l’école, qu’il s’agisse de recopier un texte du tableau, de compléter un exercice ou de reproduire une consigne. Bien que souvent perçue comme une tâche automatique, elle mobilise des compétences cognitives, motrices et organisationnelles essentielles. Une stratégie de copie efficace permet à l’élève de recopier avec précision et rapidité, tout en limitant les erreurs et en maintenant une lisibilité optimale.

Qu’est-ce qu’une stratégie de copie ?

La stratégie de copie regroupe l’ensemble des processus cognitifs et moteurs sollicités par l’élève pour reproduire un texte ou une consigne à partir d’une source (tableau, manuel, fiche). Ces processus incluent :

  1. La perception visuelle: repérer les lettres, les mots et leur disposition dans l’espace.
  2. La mémorisation temporaire: retenir une unité d’information (mot, groupe de mots, phrase) le temps de la transcrire.
  3. La coordination motrice: exécuter les mouvements d’écriture avec fluidité et précision.
  4. Le contrôle de l’exactitude: vérifier et comparer ce qui est écrit avec le texte source afin de corriger les erreurs.

Une stratégie de copie efficace repose sur la capacité de l’élève à organiser ces étapes, à ajuster son rythme et à limiter les erreurs d’omission, d’inversion ou de transcription.

Les difficultés fréquentes liées à la copie

Certains élèves rencontrent des obstacles qui affectent leur performance en copie, notamment :

  • Un manque d’attention: difficulté à rester concentré sur la tâche, entraînant des erreurs ou des oublis.
  • Une mémoire de travail limitée: incapacité à retenir suffisamment d’informations pour recopier des phrases complètes.
  • Un déficit en organisation spatiale: confusion dans le repérage visuel ou dans la disposition du texte sur la feuille.
  • Des difficultés motrices: troubles de la coordination ou manque de fluidité dans l’écriture, ralentissant la copie.
  • Une surcharge cognitive: fatigue due à une tâche perçue comme complexe, nécessitant l’activation simultanée de plusieurs processus.
Apprentissage de l'écriture_formation enseignant écriture_difficulté écriture

Comment améliorer la stratégie de copie ?

1. Fractionner la tâche de copie

Pour éviter que l’élève ne se sente submergé, il est utile de :

  • Proposer de copier mot par mot ou par groupes de mots.
  • Présenter des phrases courtes et simples au début de l’apprentissage.
  • Introduire progressivement des phrases plus longues à mesure que la mémorisation s’améliore.

2. Renforcer les capacités de mémoire de travail

  • Pratiquer la copie différée : l’élève lit un mot ou une phrase, puis la reproduit sans regarder la source.
  • Proposer des exercices de reconstruction de phrases à partir de mots mélangés.
  • Utiliser des jeux de mémoire visuelle et auditive pour améliorer la rétention temporaire.

3. Améliorer l’attention visuelle et la concentration

  • Encourager l’usage d’un guide visuel (règle, surligneur) pour suivre le texte.
  • Utiliser des supports clairs et aérés pour éviter la confusion visuelle.
  • Intégrer des exercices d’attention ciblée, comme repérer des mots ou des lettres précis dans un texte avant de le recopier.

4. Développer la fluidité motrice

  • Encourager les activités de motricité fine (pâte à modeler, perles, découpages).
  • Proposer des exercices de pré-écriture basés sur des formes géométriques et des tracés curvilignes.
  • Veiller à une posture correcte, une prise de crayon adaptée et une orientation adéquate de la feuille.

5. Instaurer des routines de contrôle

  • Apprendre à se relire mot par mot et à comparer avec la source.
  • Encourager des pauses régulières pour limiter la fatigue et améliorer l’attention.
  • Mettre en place une vérification systématique à la fin de chaque phrase ou paragraphe.
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Activités pour travailler la stratégie de copie

  1. Copie alternée: l’enseignant écrit une partie du texte et l’élève recopie la suivante, favorisant la compréhension et l’anticipation.
  2. Copie à trous: proposer un texte avec des mots manquants à copier à partir d’un tableau ou d’une liste.
  3. Copie miroir: présenter un texte à l’envers ou avec des lettres inversées pour renforcer la perception visuelle et l’attention.
  4. Dictée visuelle: afficher un mot ou une phrase pendant quelques secondes, puis demander à l’élève de la recopier de mémoire.
  5. Textes colorés: utiliser des couleurs pour différencier les phrases ou groupes de mots, facilitant la segmentation visuelle.

Conclusion

La stratégie de copie n’est pas innée : elle s’acquiert et se perfectionne par un apprentissage progressif et adapté. En travaillant les compétences cognitives, visuelles et motrices nécessaires, les élèves améliorent leur rapidité, leur précision et leur confort d’écriture. L’enseignant joue un rôle clé en guidant et en proposant des outils facilitant cet apprentissage, fondamental dans le parcours scolaire.

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Écriture cursive ou utilisation d’un ordinateur : quel choix pour l’apprentissage ?

Écriture cursive ou utilisation d’un ordinateur : quel choix pour l’apprentissage ?

Deux outils, deux finalités

Avec l’avènement du numérique, la question du choix entre l’écriture manuscrite, notamment cursive, et l’utilisation d’un ordinateur pour écrire se pose de plus en plus. Ces deux moyens d’expression ont chacun leurs avantages et leurs limites. Plutôt que de les opposer, il est pertinent de comprendre leurs spécificités et de les envisager comme complémentaires selon le contexte et les objectifs pédagogiques.

Les avantages de l’écriture cursive

  1. Développement des compétences motrices

L’écriture cursive mobilise un ensemble de compétences motrices fondamentales. Elle sollicite la motricité fine, la coordination œil-main et la maîtrise du geste graphique, autant d’éléments nécessaires au bon développement de l’enfant. Cet apprentissage participe à la structuration neuromotrice et prépare à d’autres activités motrices complexes.

  1. Amélioration de la mémoire et de la concentration

Des études en neurosciences cognitives ont démontré que l’écriture manuscrite favorise une meilleure mémorisation des informations. L’implication physique dans le tracé des lettres permet une activation plus large des aires cérébrales impliquées dans l’apprentissage. À l’inverse, la saisie au clavier, plus automatique, sollicite moins ces mécanismes.

  1. Renforcement des compétences cognitives

L’écriture cursive impose une planification des mots et des phrases, ce qui stimule l’attention et la réflexion. Elle favorise également une meilleure compréhension des relations entre les lettres et les sons, élément central dans l’apprentissage de la lecture et de l’orthographe.

  1. Apprentissage de la patience et de la persévérance

L’acquisition de l’écriture cursive repose sur une progression rigoureuse et nécessite un engagement dans la durée. Cette approche inculque aux élèves des valeurs essentielles telles que la discipline, l’effort et la persévérance face aux difficultés.

  1. Ancrage culturel et identitaire

L’écriture manuscrite constitue un symbole fort de l’éducation et de l’héritage culturel. Elle représente un mode d’expression personnel, vecteur d’émotions et de singularité. L’abandon de cet apprentissage au profit exclusif du numérique pourrait appauvrir la diversité des formes d’expression écrites.

Les avantages de l’utilisation de l’ordinateur

  1. Rapidité et efficacité

L’ordinateur permet une production textuelle plus rapide, notamment pour les élèves plus âgés ou les travaux de longue haleine. Cette rapidité favorise une plus grande fluidité dans l’expression des idées et réduit le risque de fatigue.

  1. Facilité de correction et de modification

Les outils de traitement de texte offrent la possibilité de modifier facilement un document, d’ajouter des corrections et de restructurer les idées sans effort. Cette flexibilité encourage les élèves à réviser et à améliorer leurs productions.

  1. Accessibilité pour les élèves en difficulté

Les enfants atteints de troubles des apprentissages, comme la dysgraphie, rencontrent souvent des obstacles majeurs avec l’écriture manuscrite. L’utilisation d’un ordinateur leur permet de contourner ces difficultés et de se concentrer sur le contenu de leur écrit.

  1. Acquisition de compétences numériques

Dans une société où le numérique occupe une place prépondérante, maîtriser les outils informatiques est indispensable. L’école doit donc intégrer légalement l’apprentissage du clavier et des logiciels de traitement de texte pour préparer les élèves aux exigences du monde professionnel.

Une approche équilibrée en milieu scolaire

  1. Adapter les outils à l’âge des élèves

  • En maternelle et en primaire : L’apprentissage de l’écriture cursive est essentiel pour développer la motricité fine et les compétences cognitives. L’ordinateur peut être introduit progressivement, notamment pour des activités ludiques.
  • Au collège et au lycée : Une approche hybride s’impose, alliant écriture manuscrite et usage du numérique selon les disciplines et les besoins pédagogiques.
  1. Répondre aux besoins individuels

Les élèves présentant des troubles DYS bénéficient grandement des outils numériques, mais l’écriture manuscrite ne doit pas pour autant être totalement abandonnée. Un accompagnement personnalisé est recommandé.

  1. Distinguer les objectifs pédagogiques

    • Pour la mémorisation et la compréhension : l’écriture manuscrite demeure plus efficace.
    • Pour les rédactions longues et les travaux collaboratifs : l’ordinateur offre une souplesse et une efficacité supérieures.

Une complémentarité nécessaire

Plutôt que d’opposer écriture cursive et ordinateur, il est essentiel de les considérer comme des outils complémentaires. Une approche équilibrée et adaptée aux besoins des élèves permet d’optimiser les apprentissages tout en préservant les avantages respectifs de chaque méthode.

Découvrez la suite de notre Calendrier de l’Avent : chaque jour, une nouvelle surprise vous attend pour explorer l’univers de l’écriture  ! Jours 16 à 20.

Découvrez la suite de notre Calendrier de l’Avent : chaque jour, une nouvelle surprise vous attend pour explorer l’univers de l’écriture  ! Jours 16 à 20.

Chaque jour de décembre, une nouvelle surprise vous attend pour explorer l’univers de l’écriture : astuces, anecdotes historiques, activités créatives… Préparez-vous à enrichir vos connaissances et à réveiller votre créativité jusqu’à Noël !

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Jour 16 :

Réponse :

Jean-Alexandre Seyès, libraire-papetier français

Figure discrète mais essentielle de l’histoire de l’écriture scolaire en France.

À la fin du 19ᵉ siècle, le 16 août 1892 au tribunal de Pontoise, Jean-Alexandre Seyès dépose une réglure caractéristique de la papeterie scolaire française et révolutionnaire destiné à aider les élèves dans l’apprentissage de l’écriture manuscrite. Ce lignage repose sur de grands carreaux divisés en trois interlignes soit un carré de 0,8 cm de côté découpé horizontalement en quatre espaces de 0,2 cm de haut.

Véritable standard

Le lignage Seyès est rapidement adopté dans les écoles françaises, devenant un outil pédagogique unique au monde. Contrairement à d’autres pays qui privilégient des cahiers unis ou à lignes simples, la France a fait du Seyès un véritable standard. Ce choix témoigne de l’importance accordée à une écriture manuscrite rigoureuse et esthétique, vue comme un pilier de l’apprentissage.

Une exception française

Encore aujourd’hui, le lignage Seyès reste une exception française, à la fois symbole de tradition éducative et de l’exigence dans la formation des générations futures.

Jour 17 :

Réponse :

Le Poinçonnage.

Une activité essentielle

Le poinçonnage est une activité essentielle pour favoriser l’apprentissage de l’écriture chez les jeunes enfants. En utilisant un poinçon pour perforer du papier, les enfants développent plusieurs compétences fondamentales de manière ludique et précise. Tout d’abord, le poinçonnage sollicite et renforce la motricité fine, en travaillant la pince digitale (pouce, index, majeur), indispensable pour la tenue du crayon. Cette activité améliore également la coordination œil-main et la précision gestuelle, deux éléments-clés pour former des lettres de manière fluide et régulière.

En outre, le poinçonnage encourage la concentration et la persévérance, des qualités essentielles dans l’apprentissage de l’écriture. Grâce à l’effort soutenu nécessaire pour suivre un tracé et perforer avec précision, les enfants gagnent en contrôle de la pression et en endurance, préparant ainsi leur main aux exigences de l’écriture cursive.

En résumé, intégrer le poinçonnage dans les activités pédagogiques est un excellent moyen de préparer les enfants à l’écriture tout en leur offrant un exercice créatif et motivant.

Jour 18 :

Réponse :

Le Pixel Art

Vers une écriture organisée

Le pixel art, en apparence ludique et artistique, présente de nombreux avantages dans l’apprentissage de l’écriture. Cette activité, qui consiste à colorier des cases pour former un motif précis, aide les enfants à développer leur structuration spatiale en travaillant sur les notions de lignes et de colonnes, essentielles pour le repérage sur une feuille et pour l’écriture organisée.

En suivant un modèle de pixel art, les enfants améliorent leur coordination œil-main et leur capacité à suivre des instructions avec précision. Chaque case à remplir demande de la concentration, de la rigueur et une gestion soignée des mouvements, ce qui renforce la motricité fine et le contrôle du geste. Ces compétences sont directement transposables dans l’écriture, notamment pour le tracé des lettres et le respect des interlignes.

De plus, le pixel art favorise la patience et la persévérance, tout en apportant un sentiment de satisfaction lorsque l’image prend forme. C’est un excellent exercice pour allier plaisir et apprentissage, en préparant la main à écrire avec précision et fluidité.

Jour 19 :

Réponse :

L’origami.

 

L’art du pliage de papier

L’origami est une activité particulièrement bénéfique dans l’apprentissage de l’écriture. En manipulant et pliant le papier avec précision, les enfants sollicitent et développent leur motricité fine, essentielle pour le contrôle du crayon. Chaque pli demande une grande dextérité des doigts, notamment la coordination entre le pouce, l’index et le majeur, ce qui prépare la main à adopter la bonne tenue pour écrire.

Bénéfices.

L’origami contribue également à améliorer la coordination œil-main et la structuration spatiale, des compétences nécessaires pour se repérer dans l’espace de la feuille et respecter les lignes et les interlignes lors de l’écriture. De plus, cette activité exige de la concentration, de la patience et une grande précision des gestes, tout en permettant aux enfants de travailler à leur rythme.

Créativité et rigueur

En réalisant des pliages variés, les enfants développent également leur perception tactile et leur capacité à suivre des étapes dans un ordre précis, ce qui les aide à mieux organiser leurs mouvements et leur pensée. Ainsi, l’origami, en alliant créativité et rigueur, prépare efficacement les enfants aux exigences de l’écriture cursive tout en stimulant leur plaisir d’apprendre.

Jour 20 :

Réponse :

Le line-Art

Le Line-Art au Service de l’Apprentissage de l’Écriture

Le line-art, cet art basé sur des lignes simples et épurées, offre bien plus qu’une technique artistique : il peut devenir un outil puissant pour accompagner l’apprentissage de l’écriture.

Précision, la régularité et la fluidité des gestes.

En effet, le line-art invite à se concentrer sur la précision, la régularité et la fluidité des gestes, des qualités essentielles pour maîtriser l’écriture. En traçant des lignes, des courbes et des formes, les enfants (et les adultes !) développent leur motricité fine et leur coordination œil-main, des compétences clés pour tenir un crayon avec aisance et écrire avec fluidité.

Reproduire des dessins en line-art est aussi un excellent exercice pour améliorer la gestion de l’espace sur une feuille, tout en s’entraînant à respecter les proportions et les alignements. Cela peut même devenir une activité ludique pour rendre l’apprentissage de l’écriture plus créatif et engageant.

Mais aussi patience et concentration.

Enfin, le line-art cultive la patience et la concentration, des atouts précieux pour progresser dans l’écriture. En quelques traits bien placés, on découvre la beauté de l’essentiel, à la fois dans le dessin et dans les lettres tracées.

Adoptez le line-art pour enrichir vos séances d’écriture et laissez la magie des lignes inspirer de nouvelles créations !

Bienvenue dans cette troisième semaine de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture ! Jours 11 à 15 : Signe infini, le rôle de l’épaule, les 4 formes de base, les lettres rondes, l’alphabet Phénicien.

Bienvenue dans cette troisième semaine de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture ! Jours 11 à 15 : Signe infini, le rôle de l’épaule, les 4 formes de base, les lettres rondes, l’alphabet Phénicien.

Bienvenue dans cette troisième semaine de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture !

Cette fois-ci, nous plongeons au cœur des gestes fondamentaux qui rendent l’écriture manuscrite fluide et harmonieuse. Que ce soit le mouvement des boucles, des étrécies ou encore la coordination du poignet et des doigts, chaque geste a son secret à découvrir.

Chaque jour, une devinette vous attend pour explorer ces mouvements essentiels. Saurez-vous deviner quel geste magique se cache derrière nos indices ?

Préparez vos crayons, ouvrez grand vos esprits et laissez-vous guider par le plaisir de bouger et de tracer avec aisance !

Jour 11 :

Réponse :

Le signe infini.

Un rôle essentiel

Le signe infini ou lemniscate joue un rôle essentiel dans l’apprentissage du geste d’écriture. Pourquoi ? Parce qu’il représente un mouvement continu, fluide et harmonieux, idéal pour entraîner la coordination entre la main et l’œil. 

En traçant ce symbole, on sollicite :

  • La souplesse du poignet,
  • La maîtrise de la pression du crayon,
  • Et la fluidité du mouvement, qui sont toutes des qualités fondamentales pour une écriture manuscrite agréable et lisible.

C’est aussi une excellente façon de travailler sur les boucles, présentes dans de nombreuses lettres cursives comme le « l », le « e », ou le « h ».

Alors, amuse-toi à tracer le signe infini, et observe comme ton geste devient plus naturel et précis ! ♾️

Jour 12 :

Réponse :

L’épaule.

Trois articulations essentielles

Lorsque nous écrivons, le mouvement part d’un véritable travail d’équipe entre trois articulations essentielles :

  • Le pouce joue un rôle crucial par son mouvement de flexion-extension dans la tenue du crayon et le tracé des lettres.
  • Le poignet, par un mouvement de flexion en début de mot et d’extension en fin de mot pour le droitier ou d’extension en début de mot et de flexion en fin de mot pour le gaucher. Ce mouvement permet d’enchaîner plusieurs lettres sans lever le crayon ni déplacer l’avant-bras. Il favorise donc la prise de vitesse en écriture cursive.
  • Et enfin, l’épaule, par un mouvement d’ouverture pour le droitier ou de fermeture pour le gaucher, permet d’espacer les mots les uns des autres en suivant la ligne d’écriture horizontale.

Ces trois articulations fonctionnent ensemble pour transformer nos idées en mots sur le papier.

Et voilà le secret d’une écriture bien maîtrisée ! 

Jour 13 :

Réponse :

Quatre formes de base

L’écriture cursive se compose de quatre formes de base essentielles :

1. Les boucles : elles incluent les lettres comme l, b, h, k, f et certaines parties de e, qui nécessitent un mouvement fluide et arrondi.
2. Les étrécies : elles regroupent les lettres comme i, u, t, qui demandent une écriture plus serrée et précise.
3. Les arcades : elles touchent les lesttres n, m, p
4. Les rondes : elles concernent des lettres comme a, o, c, d, g, caractérisées par des courbes circulaires.

Ces formes de base constituent le fondement de l’écriture cursive, permettant une transition naturelle entre les lettres pour une écriture fluide et harmonieuse. Leur maîtrise progressive est essentielle pour un apprentissage réussi.

Jour 14 :

Réponse :

Les lettres rondes.

Les lettres rondes notamment demandent une coordination des yeux avec le mouvement de la main.

D’autres lettres en écriture cursive nécessitent également une gestion oculomotrice particulière en raison de leur complexité ou de leur structure qui demande un suivi visuel précis. Parmi elles :

  • Les lettres à boucles ascendantes et descendantes (l, b, h, k, f, j, y, g), qui impliquent des mouvements amples, souvent au-delà de la ligne de base, et nécessitent une coordination entre la main et le regard.
  • Les lettres avec des formes similaires ou imbriquées, comme e, c, o, a, où l’œil doit anticiper et guider la main pour maintenir la continuité.
  • Les lettres nécessitant des croisements ou des intersections, telles que x, t, f, où une attention particulière est requise pour ajuster le geste en fonction de la position de la lettre sur la ligne.

Ces lettres sollicitent donc une bonne coordination oculomanuelle pour assurer une écriture fluide et lisible, surtout lorsqu’elles sont enchaînées dans des mots.

 

Jour 15 :

Réponse :

L’alphabet Phénicien

Les origines.

L’alphabet phénicien, apparu autour du 11ᵉ siècle avant J.-C., est considéré comme l’ancêtre de nombreux alphabets modernes. Créé par les Phéniciens, un peuple de navigateurs et de marchands établis le long des côtes de l’actuel Liban, cet alphabet fut une avancée majeure dans l’histoire de l’écriture. Contrairement aux systèmes complexes des hiéroglyphes égyptiens ou de l’écriture cunéiforme mésopotamienne, il reposait sur une simplicité révolutionnaire : un système de 22 signes correspondant à des sons (consonnes).

Un outil universel et durable.

Facile à apprendre et à utiliser, cet alphabet permit une communication efficace dans le commerce et la diplomatie, favorisant son adoption par de nombreuses civilisations, comme les Grecs qui y ajoutèrent les voyelles pour créer leur propre alphabet. Cet héritage se poursuit aujourd’hui dans les alphabets latin, hébreu, arabe et bien d’autres. Le génie des Phéniciens réside ainsi dans leur capacité à simplifier l’écriture et à en faire un outil universel et durable.