Présentation des séances de psychopédagogie positive : Comment mémoriser pour m’en souvenir toujours ?

Présentation des séances de psychopédagogie positive : Comment mémoriser pour m’en souvenir toujours ?

1. Objectif global de la séance

Cette séance vise à dédramatiser la mémoire et à montrer à l’enfant qu’il peut s’y fier.
L’objectif est de comprendre comment fonctionne sa mémoire, comment l’entraîner et comment l’utiliser efficacement dans ses apprentissages.

2. Contenus et démarches de la séance

  1. Comprendre ce qu’est la mémoire

    • Expliquer que la mémoire est comme une bibliothèque personnelle où l’on range, organise et retrouve des informations.

    • Montrer qu’il existe plusieurs types de mémoire (visuelle, auditive, kinesthésique, émotionnelle…).

    • Aider l’enfant à identifier celles qu’il mobilise naturellement.

  2. Apprendre à faire confiance à sa mémoire

    • Beaucoup d’enfants doutent d’eux et pensent qu’ils « n’ont pas de mémoire ».

    • Par des petits exercices ludiques, l’enfant expérimente que sa mémoire fonctionne bel et bien.

    • Renforcer la confiance en ses capacités, indispensable pour apprendre sereinement.

  3. Différencier attention et concentration

    • Clarifier que :

      • l’attention = être réceptif à ce qui se passe, capter l’information,

      • la concentration = rester focalisé, maintenir son effort pour traiter l’information.

    • L’enfant découvre que ces deux gestes mentaux se musclent et s’entraînent, au même titre que les muscles du corps.

  4. Découvrir et expérimenter des outils de mémorisation

    • Proposer des méthodes variées :

      • cartes mentales,

      • associations d’images,

      • rituels de révision,

      • jeux de mémoire,

      • ancrage corporel ou gestuel.

    • L’enfant teste ces outils pour trouver ceux qui lui conviennent le mieux.

3. Pourquoi cette séance est-elle essentielle ?

  • Rassurer l’enfant : il comprend qu’il n’est pas « sans mémoire », mais qu’il peut apprendre à l’utiliser.

  • Renforcer son efficacité scolaire : mieux mémoriser = gagner du temps et de l’énergie.

  • Apaiser la relation aux devoirs : l’enfant et ses parents disposent d’outils concrets pour rendre la mémorisation plus ludique et moins stressante.

  • Développer des habitudes durables : l’enfant apprend à s’organiser et à adopter des stratégies transférables à toutes les matières.

En résumé, cette séance aide l’enfant à réconcilier confiance, attention et outils de mémorisation.
Il repart avec :

  • une meilleure connaissance de sa mémoire,

  • la certitude qu’il peut lui faire confiance,

  • des exercices et stratégies concrètes pour apprendre plus efficacement.

Présentation des séances de Psychopédagogie Positive : l’anamnèse.

Présentation des séances de Psychopédagogie Positive : l’anamnèse.

1. Qu’est-ce que la psychopédagogie positive ?

La psychopédagogie positive est une approche globale qui relie apprentissages, émotions et confiance en soi.
Elle s’appuie sur les neurosciences, la psychologie positive et la pédagogie pour aider l’enfant à :

  • mieux comprendre son propre fonctionnement,

  • retrouver confiance dans ses capacités,

  • développer des stratégies adaptées à ses besoins,

  • avancer dans ses apprentissages avec plus de sérénité.

👉 Contrairement à un simple soutien scolaire, elle prend en compte l’enfant dans sa globalité : son environnement, son rapport aux apprentissages, ses émotions et son estime de soi.

2. Objectifs de la première rencontre (Séance 1 : l’anamnèse)

La première étape est essentielle car elle va poser les bases du parcours d’accompagnement.

  1. Faire connaissance avec l’enfant et ses parents

    • Créer une atmosphère chaleureuse et rassurante.

    • Permettre à chacun de s’exprimer librement.

  2. Construire une relation de confiance

    • L’alliance entre l’enfant, ses parents et le praticien est la clé de la réussite.

    • Mettre en place une communication bienveillante, sans jugement.

  3. Établir un état des lieux

    • Comprendre la situation actuelle : difficultés, réussites, ressentis.

    • Observer la manière dont l’enfant vit ses apprentissages.

  4. Définir les véritables attentes de chacun

    • Les parents, l’enfant et le praticien n’ont pas toujours les mêmes attentes.

    • Grâce à la reformulation, clarifier ce qui est réellement recherché : plus de confiance, meilleure organisation, gestion des émotions, progrès scolaires…

  5. Prendre en compte l’environnement familial

    • Explorer le cadre de vie de l’enfant (organisation, rythme, climat familial).

    • Identifier les ressources déjà présentes et les éventuels besoins.

  6. Fixer le cadre de l’accompagnement

    • Expliquer aux parents et à l’enfant la méthode, les étapes et les règles de fonctionnement.

    • Définir ensemble les engagements réciproques (écoute, régularité, respect du rythme).

  7. Valider l’engagement de l’enfant

    • L’accompagnement ne peut réussir que si l’enfant accepte de s’investir.

    • Vérifier son envie de s’engager dans le parcours et lui donner une place active.

3. Pourquoi cette étape est-elle indispensable ?

  • Elle permet à l’enfant de se sentir écouté et compris.

  • Elle évite les malentendus entre les attentes des parents et les besoins réels de l’enfant.

  • Elle crée un climat de sécurité indispensable pour progresser.

  • Elle prépare le terrain pour un accompagnement personnalisé, ajusté à la singularité de chaque enfant.

En résumé, la séance 1 : L’anamnèse est une étape fondatrice. Elle ne vise pas à « corriger » immédiatement les difficultés, mais à poser des bases solides pour construire un chemin d’apprentissage positif, serein et motivant.

La gratitude : un super pouvoir pour se connecter à soi-même, aux autres et ainsi enrichir sa vie.

La gratitude : un super pouvoir pour se connecter à soi-même, aux autres et ainsi enrichir sa vie.

Chaque année, le 11 janvier, nous célébrons la Journée mondiale du Merci, une belle occasion de réfléchir sur la puissance de ce petit mot qui peut transformer nos relations et notre quotidien. Mais au-delà d’un simple geste poli ou formule de courtoisie, se cache une véritable force intérieure capable de transformer notre manière de vivre : la gratitude.

Qu’est-ce que la gratitude ?

La gratitude est l’art de reconnaître et d’apprécier ce que nous avons, ce que nous recevons, ou les petites choses du quotidien soit les aspects positifs de notre vie, qu’ils soient petits ou grands. Cela peut aller d’un sourire partagé, à une aide précieuse ou simplement à la beauté d’un moment. Ce sentiment dépasse la simple politesse : il s’agit d’un état d’esprit qui nous pousse à voir les choses sous un angle positif et à nourrir notre satisfaction intérieure.

Elle peut être exprimée envers des personnes, des expériences ou même envers la nature et la vie en général. Être reconnaissant, c’est se reconnecter à ce qui nous nourrit émotionnellement, mentalement et parfois spirituellement.

Les bienfaits de la gratitude

La recherche scientifique a démontré que la gratitude a de nombreux avantages pour notre santé mentale, émotionnelle et même physique. En effet, pratiquer la gratitude ne se résume pas à faire plaisir aux autres, cela a aussi des effets positifs sur notre santé et notre bien-être :

  1. Réduction du stress : Reconnaître ce qui va bien dans notre vie aide à diminuer le stress, l’anxiété et les pensées négatives.
  2. Renforcement des relations : Exprimer sa reconnaissance, remercier et apprécier ses proches améliorent les liens affectifs, encouragent des interactions positives, solidifient les liens, qu’ils soient personnels ou professionnels.
  3. Sommeil de meilleure qualité : tenir un journal de gratitude avant de dormir améliore la qualité du sommeil.
  4. Augmentation de l’estime de soi : reconnaître nos réussites et celles des autres nous aide à cultiver une perception positive de nous-mêmes.
  5. Résilience accrue : les personnes reconnaissantes sont mieux équipées pour surmonter les défis.
  6. Augmentation du bonheur : Ceux qui pratiquent régulièrement la gratitude se disent généralement plus satisfaits de leur vie.

Comment intégrer la gratitude dans votre quotidien ?

Voici quelques idées simples pour intégrer la gratitude dans votre vie :

  1. Tenir un journal de gratitude : chaque soir, notez trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant(e). Cela peut être une tasse de café bien chaude, un sourire échangé ou une réussite plus importante.
  2. Exprimer vos remerciements : prenez le temps de dire « merci » sincèrement, à quelqu’un, que ce soit pour un service rendu, un geste d’attention ou simplement leur présence.
  3. Apprécier le moment présent : Prenez conscience des petits plaisirs quotidiens, comme un rayon de soleil, une tasse de thé chaude ou une promenade en plein air.
  4. Créer des rituels familiaux : pourquoi ne pas instaurer une tradition où chacun partage quelque chose pour lequel il est reconnaissant ?
  5. Offrir des gestes de gratitude : une carte, un appel ou un geste attentionné sont autant de moyens de montrer votre reconnaissance.

Un mot pour la Journée mondiale du Merci, le 11 janvier.

En cette Journée mondiale du Merci, pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour réfléchir aux personnes et aux choses qui apportent de la valeur à votre vie ?

Prenez un moment pour envoyer un message, écrire une carte ou simplement dire ces cinq lettres si puissantes : MERCI.

Célébrer la gratitude pour enrichir nos relations

La gratitude a un effet contagieux : lorsque nous exprimons notre reconnaissance, nous inspirons les autres à faire de même. Dans un monde où le rythme effréné peut nous éloigner de l’essentiel, cette journée du Merci est un rappel précieux de l’importance de ralentir pour célébrer les belles choses de la vie.

Alors aujourd’hui, et chaque jour, prenons le temps de dire « Merci ». À un proche, à un collègue, à nous-même ou même à la vie. La gratitude est un cadeau qui enrichit autant celui qui la donne que celui qui la reçoit.

Et vous, pour quoi êtes-vous reconnaissant(e) aujourd’hui ?

En route vers ma réussite scolaire avec « Pas à Pas, Je Réussis » !

En route vers ma réussite scolaire avec « Pas à Pas, Je Réussis » !

Pas à Pas, Je Réussis accompagne vos enfants et vos adolescents à reprendre confiance en leurs capacités d’apprendre et à être moteur de leur réussite.

1. Premier contact : Entretien téléphonique ou via la fiche contact.

Vous m’exposez vos attentes. De vive voix ou par retour de mail, je vous explique ma démarche et fixe un premier rendez-vous pour l’anamnèse.

Fiche contact ici

2. Bilan initial :

La première rencontre dure environ 1h15 et se fait en présence des ou d’un parent. Il s’agit d’un entretien approfondi pour :

  • Prendre le temps de faire connaissance avec l’enfant et ses parents, d’établir la « carte du monde » du jeune et de son environnement.
  • Créer une alliance et poser les bases d’une relation de confiance mutuelle.
  • Analyser la situation actuelle pour dresser un état des lieux précis.
  • Identifier et clarifier les attentes véritables de chaque partie.
  • Reformuler régulièrement afin de s’assurer de bien comprendre les besoins réels.
  • Se familiariser avec l’environnement familial pour mieux cerner le contexte et les enjeux.
  • Définir clairement le cadre de l’accompagnement proposé.
  • Valider avec l’enfant sa motivation et son engagement à suivre le parcours.

3. Accompagnement :

Les séances suivantes seront hebdomadaires et dureront entre 45 minutes et 1h selon l’âge et la capacité d’attention de chacun.

Les principales thématiques abordées sont :

« Comprendre ma manière d’apprendre »

  • Aider l’enfant à comprendre ce que signifie réellement « apprendre » et en quoi cela consiste.
  • L’amener à découvrir sa manière personnelle et unique d’apprendre.
  • L’accompagner pour qu’il puisse se voir, se sentir ou s’entendre penser, et ainsi comprendre ses propres évocations mentales.
  • Lui proposer de premières pistes concrètes et adaptées pour enrichir ses méthodes d’apprentissage.

« Apprendre à mémoriser efficacement »

  • Aider l’enfant à comprendre ce qu’est la mémoire et comment elle fonctionne.
  • Lui apprendre à faire confiance à ses capacités mémorielles.
  • Expliquer la différence entre attention et concentration, tout en renforçant ses gestes d’apprentissage.
  • Proposer de nouveaux outils et techniques pour optimiser sa mémorisation.

« Transformer nos émotions et notre corps en atouts »

  • Apprendre à reconnaître et nommer nos émotions.
  • Savoir associer le bon mot à chaque émotion ressentie.
  • Identifier l’endroit où notre émotion se manifeste dans notre corps.
  • Accueillir nos émotions sans jugement.
  • Comprendre le rôle des émotions dans notre processus d’apprentissage.
  • Explorer l’impact de notre corps dans notre capacité à apprendre.

« Explorer l’univers de mes connaissances »

  • Prendre conscience des automatismes de questionnement et de réponse.
  • Expérimenter l’impact du questionnement ouvert, en particulier dans le processus d’apprentissage.
  • Comprendre que le questionnement ouvert est essentiel et constitue la base de l’apprentissage.

« Optimiser l’organisation de son travail »

  • Apprendre à appliquer les principes du mind mapping pour réaliser une carte claire et structurée.
  • Lire une carte en partant de la branche principale et la commenter rapidement.
  • Développer la capacité à organiser et structurer les informations en catégories.
  • Être capable de concevoir sa propre carte mentale.
  • Vérifier et valider ses connaissances.

– « Grandir avec confiance et estime de soi ! »

  • Retrouver confiance en ses capacités.
  • Découvrir ses talents et ses forces
  • Apprendre à croire en lui et à se dépasser

    4. Bilan de Mi-parcours :

    A l’issue des 5 premières séances, nous ferons un point pour :

    • Fournir aux parents toutes les clés nécessaires pour devenir des partenaires actifs dans l’accompagnement de leur enfant.
    • Vérifier l’application des méthodes à la maison.
    • S’assurer que la communication entre parents et enfants est fluide et positive.
    • Partager avec les parents les principes de la pédagogie positive.
    • Offrir aux parents des outils de communication bienveillante pour renforcer leur approche.

    5. Bilan de fin de parcours :

    La dernière séance donnera lieu à un bilan de fin de parcours pour :

    • S’assurer que les parents repartent avec toutes les clés nécessaires et soient capables de poser toutes leurs questions.
    • Souligner l’importance de l’implication des parents dans l’accompagnement de leur enfant.
    • Transmettre clairement aux parents l’état d’esprit de la pédagogie positive, afin qu’ils puissent appliquer à la maison les principes abordés en séance.

    Une véritable boîte à outils et un cahier des réussites seront constitués au cours des séances reprenant des outils issus des neurosciences cognitives, de la pédagogie positive, de la Gestion Mentale, des techniques de relaxation, de la CNV….

    Pour prolonger les bénéfices des consultations et l’autonomie des enfants, des exercices simples seront à réaliser à la maison (mouvements, respiration, visualisation, contes, carte mentale…).

    TARIFS : 

    • Première séance de Psychopédagogie : d’environ 1h30 = 90€
    • Séance de suivi en psychopédagogie en individuel sur rendez-vous : 1h = 50€
    • 10 Séances de suivi en psychopédagogie en collectif – les mercredis de 17h00 à 18h00 ou les samedis matins de 11h00 à 12h00 : 1h = 40€

    N’hésitez pas à me contacter.

    En attendant Noël, un Calendrier de l’Avent spécial Ecriture cursive ! Jours 1 à 5 : Le Pouce, Tenue de crayon, écriture Cunéiforme, Pâte à modeler, Pince digitale.

    En attendant Noël, un Calendrier de l’Avent spécial Ecriture cursive ! Jours 1 à 5 : Le Pouce, Tenue de crayon, écriture Cunéiforme, Pâte à modeler, Pince digitale.

    Réponses des 5 premiers jours : Pouce, Tenue de crayon, écriture Cunéiforme ,Pâte à modeler, Pince digitale !

    Pour attendre Noël en douceur tout en explorant les pré-requis de l’écriture cursive, le cabinet pluridisciplinaire Grapho-Ty Pouce vous a invité à découvrir son calendrier de l’Avent unique et innovant ! 🖍️✍️

    🖋️ Chaque jour vous avez ouvert une nouvelle fenêtre vous révélant une thématique essentielle pour comprendre, pratiquer et progresser dans l’apprentissage de l’écriture manuscrite.

    Vous trouverez ci-dessous les réponses détaillées et expliquées concernant le Pouce, la Tenue de crayon, l’écriture Cunéiforme, l’usage de la Pâte à modeler et l’importance de la Pince digitale pour poursuivre votre exploration.

    🌟 Ce calendrier a été l’occasion de vous inviter à explorer l’univers fascinant de l’écriture, tout en renforçant les compétences nécessaires pour mieux écrire, avec plaisir et sérénité.

    Ensemble, préparons Noël tout en cultivant l’amour des mots et des gestes bien tracés 🎄✍️ !

    Retrouver les défis des jours 6 à 10 ici

    Jour 1 :

    Réponse 1 :

    👍 Le Pouce

    Le Pouce : Pilier de l’Écriture Cursive !

    Le pouce, souvent sous-estimé, est pourtant un véritable pilier de l’écriture cursive. Ce doigt opposable joue un rôle clé dans la tenue du crayon. Grâce à sa capacité à exercer une pression précise et à stabiliser les mouvements, il collabore avec l’index et le majeur pour former la fameuse pince tri-digitale, essentielle pour écrire avec fluidité.

    💡 Pourquoi est-il si important ?

    – Il apporte stabilité et contrôle pour des tracés réguliers.
    – Il permet une mobilité optimale du crayon, indispensable pour réaliser les courbes, boucles et étrécies de l’écriture cursive.
    – Un pouce trop tendu ou mal positionné peut entraîner une fatigue rapide ou des gestes maladroits.

    ✍️ Astuce pratique :  entraînez sa souplesse et sa coordination avec des jeux de motricité fine, comme attraper de petits objets ou malaxer de la pâte.

    Le pouce est donc bien plus qu’un simple doigt : il est le moteur discret mais essentiel de votre écriture !

    Jour 2 : 

    Réponse 2 :

    L’écriture cunéiforme

    L’écriture cunéiforme : une des premières formes d’écriture de l’humanité 

     L’écriture cunéiforme est l’une des plus anciennes écritures connues, inventée vers 3 300 avant J.-C. en Mésopotamie (actuel Irak), par les Sumériens. Son nom provient du mot latin *cuneus*, qui signifie « coin », en référence à la forme en coin ou en clou des signes. 

    Origine

     À l’origine, elle servait à enregistrer des transactions commerciales et des stocks, inscrits sur des tablettes d’argile humide à l’aide d’un calame, un stylet taillé dans du roseau. Les scribes enfonçaient l’extrémité du calame dans l’argile pour créer des impressions en forme de coins, qui étaient ensuite séchées ou cuites pour conserver les informations. 

    Et alors

     Au fil du temps, l’écriture cunéiforme s’est enrichie, passant de simples pictogrammes (dessins représentant des objets) à des formes plus abstraites pour exprimer des idées complexes, des sons, et même des récits mythologiques ou des lois, comme le célèbre Code d’Hammurabi. 

     Utilisée par plusieurs civilisations de la région (Sumériens, Akkadiens, Babyloniens, Assyriens), cette écriture a marqué une étape clé dans le développement de l’écriture et de la communication humaine. Elle a disparu vers le 1er siècle après J.-C., remplacée par des systèmes alphabétiques plus simples. 

     A noter : 

    Déchiffrée au 19ᵉ siècle grâce à la pierre de Behistun, l’écriture cunéiforme nous offre aujourd’hui un regard fascinant sur les débuts de l’histoire écrite et la vie des premières civilisations.

    Jour 3 :

     Réponse 3 :

    La tenue du crayon : un geste clé pour bien écrire 

    La tenue du crayon : un geste clé pour bien écrire 

    La tenue du crayon est essentielle pour une écriture fluide et confortable. La prise idéale est appelée pince tri-digitale, car elle mobilise trois doigts : 

    – Le pouce, qui presse légèrement le crayon, 

    L’index, qui le stabilise, 

    – Le majeur, qui soutient le crayon par en dessous. 

    Ces trois doigts forment une pince naturelle, permettant une bonne précision des gestes et une mobilité efficace. La base du crayon repose légèrement contre la partie charnue entre le pouce et l’index pour un meilleur contrôle. 

    Pourquoi est-ce important ? 

    Une mauvaise tenue, comme une prise trop serrée ou l’implication de doigts inutiles, peut entraîner : 

    – Une fatigue musculaire rapide, 

    – Des douleurs dans la main ou le poignet, 

    – Une écriture moins lisible et plus lente. 

    Comment aider l’enfant à bien tenir son crayon ? 

    – Choisir le bon outil : Les crayons triangulaires ou un critérium peuvent aider les débutants. 

    – Adopter une posture adaptée : Le dos droit, les pieds à plat et la feuille inclinée selon la main dominante (vers la gauche pour les droitiers, vers la droite pour les gauchers). 

    – Renforcer la motricité fine : Jeux de perles, modelage ou découpage permettent de muscler les doigts… 

    En développant une tenue correcte, l’enfant gagne en confort, en autonomie et en plaisir d’écrire ! ✍️

    Jour 4 :

    Réponse :

    La pâte à modeler.

     La pâte à modeler : un outil ludique pour préparer la main à l’écriture 

     La pâte à modeler est bien plus qu’un jeu amusant pour les enfants : c’est un outil incontournable pour développer la motricité fine et préparer la main à l’écriture. En manipulant la pâte, l’enfant travaille les muscles de ses doigts, de sa main et de son poignet, essentiels pour tenir un crayon avec aisance et fluidité. 

     Pourquoi la pâte à modeler est-elle si bénéfique ? 

    Renforcement musculaire : Malaxer, rouler, pincer ou étirer la pâte sollicite les muscles qui stabilisent la main et les doigts. 

    Coordination œil-main : Les activités comme façonner des formes ou créer des figurines renforcent la précision des gestes. 

    Dissociation des doigts : En réalisant des actions spécifiques avec un ou plusieurs doigts, l’enfant apprend à mieux contrôler ses mouvements. 

      Activités pour un apprentissage optimal 

    – Rouleaux et serpentins : Rouler la pâte entre les paumes ou sous les doigts. 

    – Petites boules : Former des boules en utilisant le pouce et l’index pour muscler la pince tri-digitale. 

    – Découpage : Découper la pâte avec de petits ciseaux pour renforcer la préhension et la coordination. 

    – Empreintes : Presser la pâte avec différents objets pour améliorer la pression des doigts. 

     Un outil qui allie plaisir et apprentissage 

    En jouant avec la pâte à modeler, l’enfant développe des compétences essentielles pour l’écriture tout en s’amusant. Elle devient un support précieux pour muscler les mains et acquérir une tenue de crayon naturelle, favorisant ainsi une entrée sereine dans l’apprentissage de l’écriture cursive. 🎨✍️

    Jour 5 :

    Réponse :

    La pince digitale

     La pince digitale : un geste fondamental pour l’écriture 

    La pince digitale, aussi appelée pince tri-digitale, est la position naturelle des doigts utilisée pour tenir un crayon et écrire avec précision. Elle mobilise trois doigts clés : 

    – Le pouce, qui presse légèrement l’objet, est le moteur de l’écriture.

    – L’index, qui le stabilise par-dessus, est le stabilisateur dit aussi le dormeur.

    – Le majeur, qui le soutient par en dessous, est le dormeur.

     Cette prise permet de contrôler les mouvements fins nécessaires à une écriture fluide et lisible. Elle repose également sur une bonne coordination entre les muscles de la main, des doigts, du poignet et de l’avant-bras. 

      Pourquoi la pince digitale est-elle indispensable ? 

    – Précision des gestes : Une prise correcte favorise des tracés précis et réguliers. 

    – Économie d’énergie : En répartissant l’effort sur les trois doigts, elle limite la fatigue musculaire. 

    – Confort d’écriture : Une pince digitale bien maîtrisée évite les douleurs et les crispations dans la main. 

     Quand et comment la développer ? 

    La maîtrise de la pince digitale commence dès la petite enfance, grâce à des activités qui renforcent la motricité fine : 

    – Jeux de pinces : Attraper de petits objets avec une pince à épiler ou des pinces à linge. 

    – Modelage : Façonner des formes avec de la pâte à modeler ou de l’argile. 

    – Transferts : Déplacer des perles ou des grains avec les doigts. 

     Signaux d’alerte 

    Une pince digitale insuffisamment développée peut entraîner une prise maladroite du crayon (tenue avec toute la main, doigt trop rigide, etc.), rendant l’écriture lente et fatigante. 

     En accompagnant l’enfant dans le développement de la pince digitale, vous lui offrez les bases solides pour écrire avec confort, plaisir et efficacité. 🖍️✍️

     

    Harcèlement scolaire et difficultés d’écriture manuscrite : un lien à ne pas sous-estimer

    Harcèlement scolaire et difficultés d’écriture manuscrite : un lien à ne pas sous-estimer

    Harcèlement scolaire et difficultés d’écriture manuscrite : une relation complexe à explorer

    Le harcèlement scolaire est une réalité qui affecte profondément de nombreux enfants, impactant leur bien-être émotionnel, leur confiance en eux et leurs capacités d’apprentissage.

    Toutefois, un aspect souvent négligé est la manière dont le harcèlement peut directement influencer des compétences spécifiques, telles que l’apprentissage de l’écriture manuscrite. Dans cet article, nous explorerons comment le harcèlement scolaire peut créer ou aggraver des difficultés d’écriture et ce que cela signifie pour l’accompagnement éducatif et psychologique des enfants.

    Harcèlement scolaire et stress : une barrière à l’apprentissage de l’écriture

    L’écriture manuscrite exige une attention soutenue, une aisance physique, une paix psychique et ou émotionnelle. Or, le harcèlement scolaire génère un stress intense et constant pour l’enfant victime, entraînant des répercussions psychologiques, des gestes maladroits, des tensions dans la main ou le poignet, une fatigue accrue lors des séances d’écriture, une perte de confiance qui affectent ses apprentissages. En effet, le stress causé par le harcèlement scolaire a des effets directs sur la motrice fine, la concentration et la coordination des gestes, éléments essentiels à l’apprentissage de l’écriture. En situation de stress chronique, le cerveau priorise les mécanismes de survie, délaissant les fonctions cognitives et motrices non prioritaires. 

    Un enfant harcelé peut ainsi montrer : 

    – Une difficulté accrue à tenir son crayon correctement. 

    – Des mouvements crispés, entraînant une écriture saccadée ou illisible. 

    – Un manque de fluidité dans les gestes d’écriture, lié à une rigidité musculaire provoquée par l’anxiété. 

    Ce cercle vicieux se renforce lorsque les difficultés d’écriture deviennent une source supplémentaire de moqueries ou de frustration pour l’enfant, aggravant son mal-être. 

    Manque de confiance en soi et découragement face à l’apprentissage de l’écriture

    L’écriture manuscrite est une activité complexe, qui requiert non seulement des compétences techniques mais aussi une confiance en soi suffisante pour affronter les éventuelles erreurs. Or, le harcèlement érode l’estime de soi des enfants, les rendant plus hésitants et moins persévérants face à l’apprentissage de nouveaux gestes ou techniques. 

    En effet, les enfants victimes de harcèlement ressentent souvent un sentiment d’infériorité et un manque de confiance en leurs capacités. Ce déficit d’estime de soi peut conduire à l’évitement des activités qui demandent de l’engagement, comme l’apprentissage de l’écriture. L’enfant peut alors s’isoler ou se montrer réticent à pratiquer cette compétence, redoutant le jugement des autres, la peur de ne pas être « à la hauteur », de l’échec ou des moqueries. Cette auto-censure entrave sa progression et peut engendrer un retard dans la maîtrise des bases de l’écriture, créant un cercle vicieux où l’échec renforce le sentiment d’inadéquation.

    Leur écriture peut aussi devenir un moyen inconscient d’exprimer leur mal-être, souvent sous la forme d’un manque de soin ou d’un refus d’écrire. 

    L’impact des troubles émotionnels sur l’écriture

    Les enfants victimes de harcèlement scolaire développent fréquemment des troubles émotionnels qui affectent leur concentration, leur mémoire de travail et leur capacité à suivre des consignes complexes. Or, l’écriture manuscrite demande non seulement une bonne mémoire de travail (pour se souvenir de la forme des lettres, de leur ordre et des règles d’espacement) mais aussi de la concentration et de la persévérance. Le harcèlement peut altérer cette capacité d’attention, poussant l’enfant à se décourager rapidement et à produire une écriture irrégulière, avec des lettres mal formées et peu soignées.

    Isolement social et manque de soutien : des freins supplémentaires

    Le soutien social des pairs et des enseignants est essentiel dans l’apprentissage. Or, les enfants harcelés se retrouvent souvent isolés, sans réseau de soutien adéquat pour les encourager et les aider à progresser. Ce manque d’encouragement peut renforcer leurs difficultés et accentuer leur réticence à persévérer face aux obstacles de l’écriture. En outre, l’isolement social peut priver l’enfant des jeux de motricité fine ou d’activités ludiques qui, dans un cadre collectif, facilitent indirectement le développement des compétences nécessaires pour écrire correctement.

    Identifier les signaux d’alerte

    Les enseignants et les parents peuvent jouer un rôle clé en repérant les signes qui indiquent un lien possible entre harcèlement et difficultés d’écriture : 

    1. Changements soudains : une régression dans la qualité de l’écriture ou un refus inexpliqué de participer aux activités scolaires.
    2. Crispations physiques : un enfant qui serre trop fort son crayon ou adopte une posture rigide.
    3. Fatigue anormale : des plaintes fréquentes de douleurs au poignet ou des temps d’écriture prolongés.
    4. Démotivation générale : une perte d’intérêt pour les apprentissages.

    Solutions : un accompagnement adapté pour allier bien-être et apprentissage

    Pour aider les enfants en difficulté, il est crucial d’établir un environnement sécurisant, bienveillant et stimulant pour redonner confiance à l’enfant, tout en travaillant sur ses difficultés d’écriture. 

    1. Un accompagnement émotionnel :

    Aider l’enfant à identifier, à exprimer et à apprivoiser ses émotions est crucial. Des exercices basés sur la respiration, des activités artistiques ou encore des ateliers de gestion des émotions sont des outils précieux pour réduire le stress et encourager un apprentissage en toute sérénité.

    Instaurer un dialogue ouvert pour l’aider à mettre des mots sur son expérience. 

    2. Des ateliers de graphothérapie

    La graphothérapie, qui combine exercices moteurs et plaisir d’écrire, peut être un excellent moyen de travailler à la fois la motricité fine et l’estime de soi. À travers des exercices ludiques et progressifs, l’enfant réapprend à écrire dans un cadre bienveillant. Des activités de motricité fine, des jeux avec de la pâte à modeler, des exercices de coloriage ou encore des ateliers de grapho-cuisine peuvent renforcer leur dextérité tout en restant ludiques.

    3. Encourager l’expression et la créativité par l’écriture :

    Créer un contexte où l’écriture devient un moyen d’expression personnelle peut donner envie à l’enfant d’écrire davantage. Des ateliers où il peut rédiger des histoires, dessiner, ou simplement s’exprimer sans crainte de jugement permettent de rétablir une relation positive avec l’écriture.

    Reconstruire par l’écriture

    L’écriture manuscrite peut devenir un levier de reconstruction pour les enfants harcelés. Lorsqu’ils se sentent soutenus et encouragés, ils retrouvent peu à peu confiance en leurs capacités et en eux-mêmes. En redonnant du sens à cet apprentissage, on leur offre une opportunité de transformer une difficulté en une force. 

    Pour prévenir et agir face au harcèlement scolaire, il est essentiel de reconnaître l’impact de ce dernier sur l’écriture et, plus largement, sur les apprentissages. En tant qu’éducateurs, parents ou thérapeutes, nous avons la responsabilité de créer un cadre où chaque enfant se sent valorisé et en sécurité. 

    Et vous ? Avez-vous déjà observé ce lien entre harcèlement et difficultés d’écriture ? Partagez vos expériences et vos idées en commentaire ! 

    Élèves, parents, professionnels, un numéro vert et une application mobile pour tout renseignement ou signalement

    3018

    Numéro gratuit, anonyme et confidentiel disponible 7j/7, de 9h00 à 23h00.

     https://www.education.gouv.fr/non-au-harcelement