Je suis Gaucher et alors !

Je suis Gaucher et alors !

Le 13 août, c’est la Journée Internationale des Gauchers ! 

Pour célébrer nos amis de la main gauche, notre blog se pare de nouveaux articles plein de curiosités, d’astuces et de clins d’œil !
Au programme :

  • Je suis gaucher et alors ! Plongée dans la langue française où la “gauche” rime parfois avec maladresse… et découverte des défis mais aussi des super-pouvoirs des gauchers dans un monde pensé pour les droitiers.

  • Outils et apprentissage spécialement conçus pour les gauchers.

  • En cette rentrée, zoom sur la trousse idéale pour les gauchers qui rencontrent des difficultés ou un refus d’écrire.

Dans la langue française, la gauche renvoie à la maladresse. 

Il faut bien reconnaître que dans notre culture, le mot gauche n’a jamais eu très bonne presse. Dans notre langue, On le retrouve dans des expressions peu flatteuses : « avoir deux mains gauches », « se lever du pied gauche », « être gauche »… Autant de formules qui associent la gauche à la maladresse, à la malchance, au malheur, à l’erreur. L’étymologie du mot gauche est d’ailleurs parlante : il vient du latin sinister, qui signifie “sinistre”, “fâcheux” ou “défavorable”.

A l’inverse, la droite est valorisée et bénéficie d’une image positive : « être adroit », « suivre le droit chemin », « être dans son bon droit ».

Cette différence de perception a des racines profondes. Pendant des siècles, la main gauche a été considérée comme la “mauvaise main”. D’ailleurs au cours de L’Histoire, nous retrouvons de nombreuses coutumes et autres rituels qui ont contribués à associer la gauche à un symbole extrêmement négatif. Dans la Rome antique, on observait le vol des oiseaux avant une bataille : partir à droite annonçait la victoire, partir à gauche présageait le malheur. Au Moyen Âge, elle était même associée au diable, et l’Église encourageait l’usage exclusif de la main droite, jugée pure et vertueuse.

Ces croyances ont marqué les mentalités. Jusqu’au milieu du XXe siècle en France, être gaucher était vu comme une anomalie. À l’école, on obligeait les enfants à écrire de la main droite, parfois avec des méthodes brutales : attacher la main gauche, taper sur la main “fautive” ou sanctionner sévèrement. Si vous discutez avec des gauchers plus âgés, beaucoup vous raconteront avoir dû apprendre à écrire ou à manger de la “bonne main”.
Et aujourd’hui encore, dans certains pays d’Asie ou d’Afrique, la pression culturelle et religieuse pousse les enfants à cacher leur main naturelle et à se conformer à la norme droitière.

En fait on ne choisit pas d’être gaucher cela vient du cerveau. Il faut savoir que l’hémisphère gauche de notre cerveau dirige le côté droit du corps et que l’hémisphère droit dirige le côté gauche. Donc chez les gauchers c’est l’hémisphère droit qui est plus dominant et cela favorise souvent la créativité, la motricité fine, le sens de l’espace et de l’image.

Ce n’est sans doute pas un hasard si l’on retrouve parmi eux de nombreuses figures marquantes : Léonard de Vinci, Marie Curie, Picasso, Jimi Hendrix, lady Gaga, Barack Obama, Napoléon, Neil Armstrong, Churchill… ou encore le prince William.

Malheureusement, les stéréotypes ont laissé des traces. Ils ont longtemps fragilisé l’estime de soi des enfants gauchers, nourri un sentiment d’exclusion et parfois freiné leurs apprentissages. Un enfant qui se sent “hors norme” peut se replier sur lui-même… ou perdre le goût d’apprendre et notamment d’écrire.

Les gauchers dans un monde pensé pour les droitiers : défis et atouts.

Être gaucher, ce n’est pas être maladroit… c’est surtout vivre dans un monde conçu par et pour les droitiers. En effet, on ne compte que 10% de gauchers dans la population mondiale. Cela varie selon les pays. En 1990, le Japon ne comptait que 5% de gauchers. Il ne faut pas oublier que pendant plusieurs siècles, les gauchers ont été contrariés c’est-à-dire qu’on les a forcés à utiliser de préfèrence la « Bonne main » soit la main droite notamment pour écrire.

Je voudrais noter que ce n’est pas la personne elle-même qui est réprouvée mais l’usage de cette mauvaise main par essence !

Le gaucher : le champion de l’adaptation.

Donc vivant dans un monde de droitier au fur et à mesure de sa croissance, le petit gaucher va devoir s’adapter.

Tout petit, ça ne pose pas vraiment problème : on se lève du pied gauche sans réfléchir. Mais dès la maternelle, ça se complique. Les ciseaux de droitier ? trop difficile voire impossible de suivre les pointillés. Le taille-crayon ? Une autre épreuve.

En primaire, ça se corse encore : le stylo-plume qui bave parce que la main repasse sur l’encre fraîche, la règle graduée à l’envers pour tracer 2,6 cm, les changements de place en classe pour éviter de se cogner le coude avec son voisin droitier.

Et à la maison, même combat avec tous ces objets du quotidien qui semblent avoir été créés pour leur compliquer la vie : poignées de porte, appareils photo, casseroles à bec, tire-bouchons, ouvre-boîtes, robinets, portes de frigo, cuillères à pamplemousse, sans parler des réflèxions des grands-parents « Non, le couteau se tient de la main droite »

Et ça continue même adulte avec les outils de bricolage ou de jardinage …

Puis vient le jour du permis de conduire, le levier de vitesse planté à droite rappelle que, décidément, être gaucher, c’est un sport d’adaptation quotidienne et permanente. Mais au fond, c’est ça qui leur forge le caractère… et certains deviennent ambidextres ou développent des stratégies qui d’ailleurs leur font gagner du temps. Enfant ordinateur souris main droite – crayon main gauche.

Des questions ou vous souhaitez prendre un rendez-vous pour faire le point sur l’écriture ou la posture de votre enfant ou votre adolescent gaucher ? Contactez-nous ici

La stratégie de copie : définition et apprentissage.

La stratégie de copie : définition et apprentissage.

La copie est une activité omniprésente à l’école, qu’il s’agisse de recopier un texte du tableau, de compléter un exercice ou de reproduire une consigne. Bien que souvent perçue comme une tâche automatique, elle mobilise des compétences cognitives, motrices et organisationnelles essentielles. Une stratégie de copie efficace permet à l’élève de recopier avec précision et rapidité, tout en limitant les erreurs et en maintenant une lisibilité optimale.

Qu’est-ce qu’une stratégie de copie ?

La stratégie de copie regroupe l’ensemble des processus cognitifs et moteurs sollicités par l’élève pour reproduire un texte ou une consigne à partir d’une source (tableau, manuel, fiche). Ces processus incluent :

  1. La perception visuelle: repérer les lettres, les mots et leur disposition dans l’espace.
  2. La mémorisation temporaire: retenir une unité d’information (mot, groupe de mots, phrase) le temps de la transcrire.
  3. La coordination motrice: exécuter les mouvements d’écriture avec fluidité et précision.
  4. Le contrôle de l’exactitude: vérifier et comparer ce qui est écrit avec le texte source afin de corriger les erreurs.

Une stratégie de copie efficace repose sur la capacité de l’élève à organiser ces étapes, à ajuster son rythme et à limiter les erreurs d’omission, d’inversion ou de transcription.

Les difficultés fréquentes liées à la copie

Certains élèves rencontrent des obstacles qui affectent leur performance en copie, notamment :

  • Un manque d’attention: difficulté à rester concentré sur la tâche, entraînant des erreurs ou des oublis.
  • Une mémoire de travail limitée: incapacité à retenir suffisamment d’informations pour recopier des phrases complètes.
  • Un déficit en organisation spatiale: confusion dans le repérage visuel ou dans la disposition du texte sur la feuille.
  • Des difficultés motrices: troubles de la coordination ou manque de fluidité dans l’écriture, ralentissant la copie.
  • Une surcharge cognitive: fatigue due à une tâche perçue comme complexe, nécessitant l’activation simultanée de plusieurs processus.
Apprentissage de l'écriture_formation enseignant écriture_difficulté écriture

Comment améliorer la stratégie de copie ?

1. Fractionner la tâche de copie

Pour éviter que l’élève ne se sente submergé, il est utile de :

  • Proposer de copier mot par mot ou par groupes de mots.
  • Présenter des phrases courtes et simples au début de l’apprentissage.
  • Introduire progressivement des phrases plus longues à mesure que la mémorisation s’améliore.

2. Renforcer les capacités de mémoire de travail

  • Pratiquer la copie différée : l’élève lit un mot ou une phrase, puis la reproduit sans regarder la source.
  • Proposer des exercices de reconstruction de phrases à partir de mots mélangés.
  • Utiliser des jeux de mémoire visuelle et auditive pour améliorer la rétention temporaire.

3. Améliorer l’attention visuelle et la concentration

  • Encourager l’usage d’un guide visuel (règle, surligneur) pour suivre le texte.
  • Utiliser des supports clairs et aérés pour éviter la confusion visuelle.
  • Intégrer des exercices d’attention ciblée, comme repérer des mots ou des lettres précis dans un texte avant de le recopier.

4. Développer la fluidité motrice

  • Encourager les activités de motricité fine (pâte à modeler, perles, découpages).
  • Proposer des exercices de pré-écriture basés sur des formes géométriques et des tracés curvilignes.
  • Veiller à une posture correcte, une prise de crayon adaptée et une orientation adéquate de la feuille.

5. Instaurer des routines de contrôle

  • Apprendre à se relire mot par mot et à comparer avec la source.
  • Encourager des pauses régulières pour limiter la fatigue et améliorer l’attention.
  • Mettre en place une vérification systématique à la fin de chaque phrase ou paragraphe.
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Activités pour travailler la stratégie de copie

  1. Copie alternée: l’enseignant écrit une partie du texte et l’élève recopie la suivante, favorisant la compréhension et l’anticipation.
  2. Copie à trous: proposer un texte avec des mots manquants à copier à partir d’un tableau ou d’une liste.
  3. Copie miroir: présenter un texte à l’envers ou avec des lettres inversées pour renforcer la perception visuelle et l’attention.
  4. Dictée visuelle: afficher un mot ou une phrase pendant quelques secondes, puis demander à l’élève de la recopier de mémoire.
  5. Textes colorés: utiliser des couleurs pour différencier les phrases ou groupes de mots, facilitant la segmentation visuelle.

Conclusion

La stratégie de copie n’est pas innée : elle s’acquiert et se perfectionne par un apprentissage progressif et adapté. En travaillant les compétences cognitives, visuelles et motrices nécessaires, les élèves améliorent leur rapidité, leur précision et leur confort d’écriture. L’enseignant joue un rôle clé en guidant et en proposant des outils facilitant cet apprentissage, fondamental dans le parcours scolaire.

N’hésitez pas à nous contacter ici

Fluidité et vitesse d’écriture : Des compétences clés à développer !  

Fluidité et vitesse d’écriture : Des compétences clés à développer !  

L’écriture est une compétence essentielle qui doit allier fluidité et vitesse pour être efficace. Une écriture rapide et lisible permet aux élèves de suivre le rythme scolaire sans fatigue excessive. Or, ces aptitudes ne sont pas innées et nécessitent un apprentissage structuré dès le plus jeune âge. 

Comprendre la fluidité et la vitesse d’écriture 

Fluidité d’écriture : Capacité à tracer les lettres et les mots de manière continue, sans interruptions ni gestes saccadés. Elle repose sur une bonne coordination motrice et un enchaînement fluide des lettres. 

Vitesse d’écriture : Rapidité à écrire un texte tout en maintenant une lisibilité suffisante. Une vitesse adaptée est essentielle pour suivre les dictées, copier des leçons ou prendre des notes efficacement. 

Pourquoi développer la fluidité et la vitesse d’écriture ? 

  • Réduire la fatigue : Limite les tensions musculaires et prévient la crispation des doigts et du poignet.
  • Faciliter les apprentissages : Permet de suivre le rythme scolaire sans stress ni retard.
  • Renforcer la confiance en soi : Un enfant à l’aise dans l’écriture est plus serein dans ses productions écrites.
  • Assurer la lisibilité : Favorise une écriture claire, évitant les lettres mal formées ou incomplètes.

Les étapes pour développer la fluidité et la vitesse d’écriture 

  1. Construire une base solide dès la maternelle

Motricité globale et fine : Avant d’écrire, l’enfant doit renforcer ses muscles et sa coordination avec des activités comme le dessin, le découpage ou la pâte à modeler. 

Graphisme préparatoire : Travailler les lignes, boucles et courbes de manière progressive et ludique. 

 

  1. Adopter une posture et un matériel adaptés

Posture correcte : Dos droit, pieds à plat, feuille bien positionnée et bras non dominant stabilisant la page. 

Choix du crayon ou du stylo : Utiliser des outils ergonomiques pour une prise en main efficace et éviter les crispations. 

 

  1. Perfectionner les gestes graphiques en primaire

Travail des lettres complexes : Automatiser les boucles (l, b) et les étrécies (i, u) pour fluidifier le tracé. 

Enchaînement des lettres : S’entraîner à relier les lettres sans levée excessive du crayon. 

Gestion du tempo : Alterner entre écriture lente pour la précision et accélération progressive. 

 

  1. Renforcer la vitesse au cycle 3 (CM1-CM2)

Prise de notes et dictées rapides : Habituer l’enfant à écrire sous contrainte de temps. 

Exercices répétitifs et textes à trous : Favoriser l’automatisation et la rapidité des gestes. 

Activités ludiques chronométrées : Écrire un maximum de mots en un temps limité pour améliorer la vitesse. 

 

  1. Améliorer l’endurance

Augmenter progressivement les volumes écrits : Passer des phrases aux paragraphes, puis aux textes complets. 

Respecter les pauses : Éviter la fatigue musculaire en intégrant des moments de relâchement. 

 

L’écriture fluide et rapide s’acquiert progressivement grâce à des méthodes adaptées et un entraînement régulier. En travaillant gestes, posture, et automatisation, chaque enfant peut améliorer son écriture et gagner en aisance dans ses apprentissages.

 Des activités concrètes pour travailler la fluidité et la vitesse 

Problème d'écriture enfant_Aller consulter un graphothérapeute à Brest_Gaëlle Legrand Fourès à Brest

  1. Exercices de graphisme rythmés :

   Tracer des suites de boucles, vagues ou spirales avec des consignes précises sur la rapidité et la régularité. 

  1. Dictées progressives :

   Commencer par des dictées lentes, puis accélérer le tempo, tout en maintenant la lisibilité des mots. 

  1. Jeux d’écriture rapide :

   Écrire des séries de mots ou des phrases simples sous forme de défis chronométrés, pour inciter les enfants à aller plus vite sans sacrifier la lisibilité. 

  1. Entraînement à l’enchaînement des lettres :

   Proposer des mots où les liaisons sont variées et régulières, comme « ballon », « moulin », « rivière », pour automatiser les gestes. 

  1. Coloriages et mandalas :

   Travailler la motricité fine et la fluidité avec des activités relaxantes, comme colorier des mandalas ou tracer des labyrinthes graphiques. 

 Conseils pour soutenir les élèves en difficulté 

– Identifier les signaux d’alerte : lenteur excessive, crispation du crayon, illisibilité. 

– Proposer un accompagnement individualisé, avec des outils adaptés (stylo ergonomique, supports lignés). 

– Mettre en place des activités de renforcement quotidien, mais courtes, pour éviter la lassitude. 

 Conclusion 

La fluidité et la vitesse d’écriture sont des compétences fondamentales qui se construisent progressivement, grâce à des activités adaptées au développement des élèves. Un travail régulier, alliant précision et rapidité, leur permet d’acquérir une écriture efficace et agréable, indispensable pour réussir dans leur scolarité et au-delà. En veillant à offrir un cadre motivant et bienveillant, on aide chaque enfant à atteindre son plein potentiel graphique. 

Pour tous renseignements, n’hésitez pas à nous contacter ici

Les jeux, alliés précieux pour préparer l’écriture

Les jeux, alliés précieux pour préparer l’écriture

Avant de tracer ses premières lettres, l’enfant doit développer sa motricité fine et sa dextérité dès son plus jeune âge.  En effet, une bonne coordination œil-main et une gestion efficace de l’espace sont des compétences essentielles à l’apprentissage de lécriture. Le développement de la moticité fine peut se construire progressivement à travers des expériences ludiques et variées. Les jeux de manipulation et de réflexion offrent notamment un terrain d’apprentissage idéal, permettant à l’enfant d’exercer sa dextérité tout en s’amusant.

Les bienfaits des jeux de manipulation

Les jeux impliquant des manipulations précises, comme le loto, le memory, le mikado ou encore les jeux de plateau, sollicitent directement les muscles de la main et des doigts. En attrapant, en positionnant et en déplaçant des objets, l’enfant renforce sa tonicité musculaire et affine son contrôle gestuel notamment sa pince pouce-index.

  • Affinement de la pince digitale : Manipuler des cartes, des jetons ou des pions encourage l’enfant à utiliser son pouce, son index et son majeur en synergie, facilitant ainsi l’adoption d’une bonne préhension du crayon.
  • Coordination et précision : Les mouvements précis requis pour empiler, aligner ou emboîter des éléments entraînent l’œil et la main à travailler ensemble, une compétence clé pour tracer des lettres avec fluidité.
  • Structuration spatiale : Placer des pièces sur un plateau implique de repérer un emplacement, d’orienter et de positionner un élément correctement. Ce processus est essentiel pour bien se repérer sur une feuille, aligner ses mots et respecter les interlignes.

Dans les premières années de maternelle (petite et moyenne section), ces jeux doivent être intégrés quotidiennement, car ils posent les bases des futurs apprentissages scolaires.

Des activités variées pour progresser.

🏗 Dominos et planchettes de construction (type Kapla)

Ces jeux aident l’enfant à comprendre des notions essentielles comme l’alignement, l’espacement et l’orientation, qui sont directement transposables à l’écriture. Plus les pièces sont petites et les constructions complexes, plus l’enfant développe sa précision et son contrôle moteur.

🧩 Puzzles et encastrements

Les puzzles sollicitent le repérage spatial, la coordination œil-main et la logique. L’enfant commence par des encastrements simples, puis évolue vers des puzzles plus complexes, renforçant ainsi son sens de l’observation et sa capacité à analyser les formes et les proportions.

 Perles à enfiler et découpage

Les jeux de perles permettent d’affiner la motricité des doigts et d’améliorer la dissociation des mouvements. Le découpage, quant à lui, renforce la force et la coordination des doigts tout en entraînant le poignet et l’avant-bras, deux éléments clés pour un bon contrôle du crayon.

Les jeux, une source d’apprentissage complète

En plus de développer des compétences motrices, les jeux permettent à l’enfant d’exercer de nombreuses aptitudes cognitives et sociales essentielles à sa réussite scolaire :

  • 🎯 Précision et motricité fine
  • 🔍 Logique et raisonnement
  • 📏 Repérage spatial et coordination œil-main
  • 🎨 Reconnaissance des couleurs, formes et grandeurs
  • 🔢 Sens des quantités, numération et suites logiques
  • 🤝 Respect des règles et interaction sociale

Jouer pour mieux apprendre

L’apprentissage de l’écriture ne se limite pas à la prise du crayon. Il repose sur une multitude de pré-requis développés naturellement à travers le jeu. Chaque moment de jeu partagé est une occasion d’apprendre et de progresser en douceur.

Alors, n’hésitez pas : encouragez votre enfant à manipuler, empiler, aligner, encastrer… Chaque geste effectué dans un contexte ludique contribue à l’amener vers une écriture plus fluide et confortable !

Dernière ligne droite avant Noël : les surprises finales de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture ! Jours 21 à 24.

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Le grand jour approche, mais notre Calendrier de l’Avent n’a pas dit son dernier mot ! Pour ces ultimes jours, plongez dans des activités inédites, des secrets d’écriture et des inspirations festives qui rendront votre préparation de Noël encore plus créative et mémorable.

  • Retrouver les réponses des devinettes des jours 1 à 5 ici
  • Retrouver les réponses des devinettes des jours 6 à 10 ici
  • Retrouver les réponses des devinettes des jours 11 à 15 ici
  • Retrouver les réponses des devinettes des jours 16 à 20 ici

Jour 21 :

Réponse :

 La mémoire de travail.

 

La Mémoire de Travail : Un Pilier de l’Apprentissage de l’Écriture

La mémoire de travail joue un rôle essentiel dans de nombreuses activités cognitives et l’apprentissage de l’écriture ne fait pas exception. Ce type de mémoire agit comme un tableau temporaire dans notre esprit, où les informations sont maintenues et manipulées pendant une courte durée.

Lorsqu’un enfant apprend à écrire, sa mémoire de travail est constamment sollicitée. Elle l’aide à :

  • Se souvenir de la forme des lettres tout en les traçant.
  • Garder à l’esprit les consignes données par l’enseignant.
  • Planifier les gestes d’écriture, comme la direction des traits ou la taille des lettres.
  • Coordonner les mouvements, en reliant la pensée à l’action.

Cependant, une surcharge de cette mémoire peut entraîner des erreurs ou de la lenteur. C’est pourquoi il est important de proposer des activités adaptées qui renforcent cette capacité. Des exercices simples, comme la copie de mots courts ou des jeux de mémoire, peuvent grandement aider.

En soutenant la mémoire de travail, nous donnons aux enfants les clés pour écrire avec aisance et développer leur confiance en eux, une lettre à la fois.

Jour 22 :

Réponse :

L’Attention Visuelle.

Un Atout Majeur dans l’Apprentissage de l’Écriture.

L’attention visuelle est une compétence fondamentale dans l’apprentissage de l’écriture. Elle permet à l’enfant de repérer, analyser et différencier les informations visuelles qui l’entourent, qu’il s’agisse de formes, de lettres ou de mots.

Lorsqu’un enfant écrit, son attention visuelle est sollicitée pour :

  • Identifier les détails des lettres (comme distinguer un « b » d’un « d »).
  • Respecter l’alignement sur les lignes et maintenir une organisation cohérente.
  • Repérer les erreurs dans ses tracés ou dans la copie de mots.
  • Observer et reproduire des modèles d’écriture, un exercice crucial pour acquérir les bases.

Si cette compétence est faible, l’écriture peut devenir maladroite ou imprécise. Des activités comme le repérage d’erreurs dans des mots, les puzzles ou les jeux d’observation aident à renforcer cette attention visuelle.

En développant cette capacité, l’enfant gagne en précision et en fluidité, ouvrant la voie à une écriture plus lisible et plus sûre. 

Jour 23 :

Réponse :

L’Exploration Visuo-Spatiale.

Une Compétence Essentielle pour Écrire avec Aisance.

L’exploration visuo-spatiale est la capacité à comprendre et à organiser les relations entre les objets dans l’espace. Dans l’apprentissage de l’écriture, elle joue un rôle crucial en aidant les enfants à positionner correctement les lettres, les mots et les phrases sur une feuille.

Voici quelques exemples de son importance dans l’écriture :

  • Respecter les marges et les lignes : Elle permet de maintenir une écriture alignée et ordonnée.
  • Espacer les lettres et les mots : Une bonne exploration visuo-spatiale évite les écrits illisibles ou trop serrés.
  • Reproduire des formes et des modèles : Tracer une lettre ou une figure demande une compréhension des dimensions et des proportions.
  • Organiser les idées : La mise en page d’un texte reflète souvent la capacité visuo-spatiale d’un enfant.

Quelques activités.

Si cette compétence est faible, des confusions ou des désorganisations peuvent apparaître, rendant l’écriture laborieuse. Des activités comme les labyrinthes, les puzzles ou les jeux de construction peuvent aider à stimuler cette aptitude.

En renforçant l’exploration visuo-spatiale, l’enfant acquiert une meilleure maîtrise de l’espace, favorisant une écriture fluide et structurée. 

Jour 24 :

Réponse :

La Graphothérapie.

Une Précieuse Aide pour l’Apprentissage de l’Écriture.

La graphothérapie est une discipline qui accompagne les enfants et les adultes rencontrant des difficultés dans l’écriture. En travaillant sur les gestes, la posture et la motricité fine, elle vise à rendre l’écriture plus fluide, lisible et agréable.

Lorsqu’un enfant a du mal à écrire, la graphothérapie intervient pour :

  • Corriger la tenue du crayon et la position de la main.
  • Améliorer la coordination œil-main pour des tracés plus précis.
  • Renforcer la motricité fine grâce à des exercices adaptés.
  • Aider à retrouver confiance en soi face aux défis de l’écriture.

Grâce à des activités ludiques et progressives, comme des exercices graphiques ou des activités de motricité, la graphothérapie agit en douceur pour transformer l’écriture en un outil de plaisir et d’expression.

C’est bien plus qu’un simple entraînement : c’est un véritable accompagnement vers une écriture fluide, qui devient un atout au lieu d’être un obstacle. 

Grapho-Thé café spécial Tenue de crayon et posture. 

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