Dernière ligne droite avant Noël : les surprises finales de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture ! Jours 21 à 24.

Dernière ligne droite avant Noël : les surprises finales de notre Calendrier de l’Avent spécial écriture ! Jours 21 à 24.

Le grand jour approche, mais notre Calendrier de l’Avent n’a pas dit son dernier mot ! Pour ces ultimes jours, plongez dans des activités inédites, des secrets d’écriture et des inspirations festives qui rendront votre préparation de Noël encore plus créative et mémorable.

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Jour 21 :

Réponse :

 La mémoire de travail.

 

La Mémoire de Travail : Un Pilier de l’Apprentissage de l’Écriture

La mémoire de travail joue un rôle essentiel dans de nombreuses activités cognitives et l’apprentissage de l’écriture ne fait pas exception. Ce type de mémoire agit comme un tableau temporaire dans notre esprit, où les informations sont maintenues et manipulées pendant une courte durée.

Lorsqu’un enfant apprend à écrire, sa mémoire de travail est constamment sollicitée. Elle l’aide à :

  • Se souvenir de la forme des lettres tout en les traçant.
  • Garder à l’esprit les consignes données par l’enseignant.
  • Planifier les gestes d’écriture, comme la direction des traits ou la taille des lettres.
  • Coordonner les mouvements, en reliant la pensée à l’action.

Cependant, une surcharge de cette mémoire peut entraîner des erreurs ou de la lenteur. C’est pourquoi il est important de proposer des activités adaptées qui renforcent cette capacité. Des exercices simples, comme la copie de mots courts ou des jeux de mémoire, peuvent grandement aider.

En soutenant la mémoire de travail, nous donnons aux enfants les clés pour écrire avec aisance et développer leur confiance en eux, une lettre à la fois.

Jour 22 :

Réponse :

L’Attention Visuelle.

Un Atout Majeur dans l’Apprentissage de l’Écriture.

L’attention visuelle est une compétence fondamentale dans l’apprentissage de l’écriture. Elle permet à l’enfant de repérer, analyser et différencier les informations visuelles qui l’entourent, qu’il s’agisse de formes, de lettres ou de mots.

Lorsqu’un enfant écrit, son attention visuelle est sollicitée pour :

  • Identifier les détails des lettres (comme distinguer un « b » d’un « d »).
  • Respecter l’alignement sur les lignes et maintenir une organisation cohérente.
  • Repérer les erreurs dans ses tracés ou dans la copie de mots.
  • Observer et reproduire des modèles d’écriture, un exercice crucial pour acquérir les bases.

Si cette compétence est faible, l’écriture peut devenir maladroite ou imprécise. Des activités comme le repérage d’erreurs dans des mots, les puzzles ou les jeux d’observation aident à renforcer cette attention visuelle.

En développant cette capacité, l’enfant gagne en précision et en fluidité, ouvrant la voie à une écriture plus lisible et plus sûre. 

Jour 23 :

Réponse :

L’Exploration Visuo-Spatiale.

Une Compétence Essentielle pour Écrire avec Aisance.

L’exploration visuo-spatiale est la capacité à comprendre et à organiser les relations entre les objets dans l’espace. Dans l’apprentissage de l’écriture, elle joue un rôle crucial en aidant les enfants à positionner correctement les lettres, les mots et les phrases sur une feuille.

Voici quelques exemples de son importance dans l’écriture :

  • Respecter les marges et les lignes : Elle permet de maintenir une écriture alignée et ordonnée.
  • Espacer les lettres et les mots : Une bonne exploration visuo-spatiale évite les écrits illisibles ou trop serrés.
  • Reproduire des formes et des modèles : Tracer une lettre ou une figure demande une compréhension des dimensions et des proportions.
  • Organiser les idées : La mise en page d’un texte reflète souvent la capacité visuo-spatiale d’un enfant.

Quelques activités.

Si cette compétence est faible, des confusions ou des désorganisations peuvent apparaître, rendant l’écriture laborieuse. Des activités comme les labyrinthes, les puzzles ou les jeux de construction peuvent aider à stimuler cette aptitude.

En renforçant l’exploration visuo-spatiale, l’enfant acquiert une meilleure maîtrise de l’espace, favorisant une écriture fluide et structurée. 

Jour 24 :

Réponse :

La Graphothérapie.

Une Précieuse Aide pour l’Apprentissage de l’Écriture.

La graphothérapie est une discipline qui accompagne les enfants et les adultes rencontrant des difficultés dans l’écriture. En travaillant sur les gestes, la posture et la motricité fine, elle vise à rendre l’écriture plus fluide, lisible et agréable.

Lorsqu’un enfant a du mal à écrire, la graphothérapie intervient pour :

  • Corriger la tenue du crayon et la position de la main.
  • Améliorer la coordination œil-main pour des tracés plus précis.
  • Renforcer la motricité fine grâce à des exercices adaptés.
  • Aider à retrouver confiance en soi face aux défis de l’écriture.

Grâce à des activités ludiques et progressives, comme des exercices graphiques ou des activités de motricité, la graphothérapie agit en douceur pour transformer l’écriture en un outil de plaisir et d’expression.

C’est bien plus qu’un simple entraînement : c’est un véritable accompagnement vers une écriture fluide, qui devient un atout au lieu d’être un obstacle. 

Postures et positions dans la rééducation de l’écriture de l’enfant et de l’adolescent

Postures et positions dans la rééducation de l’écriture de l’enfant et de l’adolescent

Assieds-toi bien ! Arrête de bouger…

Une tenue de crayon convenable n’est pas suffisante pour bien écrire. La posture est également primordiale.

Voir article sur la tenue de crayon.

Observation de la posture lors du bilan graphomoteur.

Lors du bilan graphomoteur, la posture et la position lors de l’écriture font donc l’objet d’une attentive observation. En effet, même si elles n’influencent pas toujours directement la qualité de l’écriture, elles peuvent avoir des conséquences importantes sur l’aisance, la vitesse ou les douleurs.

Je vais donc observer la posture globale de l’enfant ou de l’adolescent :

  • La distance à la feuille de la tête, son inclinaison, etc…
  • Le torse est-il appuyé ou non à la table, de façon continue ou discontinue, droit, penché plus ou moins vers l’avant, basculé à droite à gauche, etc… ?
  • Le dos ou/et la colonne verticale, voûté ou cambré, tendu, adossé à la chaise.
  • Les épaules sont-elles horizontales, contractées ou non, relevées d’un côté ou de l’autre, etc… ?
  • L’assise est-elle franche sur les deux fesses, stable, instable, etc… ?
  • Quelle est la position des pieds ?
  • Y-a-t-il des changements de position, un effondrement de la posture ?
Voici une mauvaise position à éviter !

Ensuite, je vais m’intéresser aux positions segmentaires :

  • Le bras scripteur : l’enfant est-il gaucher ou droitier ? 

puis je vais regarder les positions des :

  • Le coude est-il en début et fin de ligne, sur la table ou non, collé ou non au torse, etc. ;
  • Pour l’avant-bras quel est son degré d’appui sur la table ;
  • Le poignet est-il relevé, légèrement décollé ou posé sur la table ;
  • La façon dont le poids du corps est porté sur le bras scripteur.
  • La main :

– l’angle fait avec la table est-il en demi-supination c’est-à-dire l’angle de la main par rapport à la table est de 90° ; ou en position intermédiaire c’est-à-dire que l’angle de la main avec la table est de 45° ; ou enfin en pronation l’angle de la main avec la table est quasi nul.

– la position de la main par rapport à la ligne d’écriture : sur, sous, sur le côté en balayage ;

– le degré de flexion-extension de la main par rapport à l’avant-bras.

  •  Les doigts :

– les diverses positions sur l’instrument ;

– le degré de pression de l’instrument ;

– la mobilité et la précision digitale.

  • L’axe du crayon par rapport à l’avant-bras.
  • L’autre bras : participe-t-il ou non à l’acte d’écrire, tenue de la feuille, main sous la table, syncinésies, etc.

Quelques mauvais exemples observés en bilan au cabinet :

Mais une mauvaise posture peut également être due au mobilier scolaire inadapté à la taille de l’enfant et aux réflexes primordiaux pas complètement intégrés comme nous le verrons dans un article ultérieur.

Vu en un bilan :

Une bonne posture pour écrire :

Aussi bien à l’école qu’à la maison, l’automatisation de la bonne posture pour écrire doit faire l’objet d’une attention accrue en début d’apprentissage ou de rééducation.

Quelques points de repères :

  • Les pieds doivent être joints, à plat sur le sol : un repose-pied suffi ou autres Coussin dynair premium, Coussin dynair rond, Busylegz, Sit’n’gym, assise sur un ballon, tabouret Tilo. https://www.hoptoys.fr
  • La chaise doit être suffisamment rapprochée. Elle ne doit être ni trop haute ni trop basse, car les pieds doivent toucher le sol et les genoux ne doivent pas être trop haut.
  • La partie inférieure du dos doit reposer contre le dossier : un coussin peut soutenir le dos si besoin.
  • La partie supérieure du corps doit être légèrement inclinée vers l’avant, les avant-bras reposent sur le dessus de la table et non sous la table.
  • Les coudes se trouvent au niveau de la ligne ou du rebord de la table et forment un angle droit afin de permettre à l’avant-bras d’effectuer un mouvement d’essuie-glace.
  • Il doit y avoir un espace entre le corps et le rebord de la table de la grosseur d’un poing ou de la largeur de la main de l’enfant.
  • La tête est légèrement penchée vers l’avant.
  • Les muscles du cou et des épaules sont détendus.
  • La distance entre les yeux et la surface d’écriture est d’environ 30 cm
  • La feuille d’écriture est inclinée vers la gauche pour un droitier, mais vers la droite pour un gaucher. Cf Article position de la feuille.
  • La main qui n’écrit pas est déposée sur le papier. Elle maintient la feuille et la déplace. 

Quelques exemples en cours de rééducation :

En résumé pour que les gestes d’écriture soient fluides, une position assise bien droite est donc nécessaire. 

En premier, les pieds doivent être en contact avec le sol. Il faut donc, soit que le mobilier soit adapté en hauteur, soit disposer d’un petit repose-pied. 

Puis, la position assise droite, face à la table, permet une distance idéale œil-main, par laquelle la motricité de l’écriture peut être observée et contrôlée ; 

La posture de travail joue un énorme rôle dans la concentration, la graphie et dans la capacité à rester assis longtemps sur une chaise confortable.


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