« Le cœur de la maladie de Parkinson est une altération de la motricité apprise, comme la marche, la parole ou l’écriture, secondaire à un déficit en dopamine cérébrale », Docteur Damier.

Introduction

Décrite pour la première fois en 1817 par le Docteur James Parkinson comme « une paralysie agitant », la Maladie de Parkinson idiopathique est une affection chronique qui affecte progressivement la capacité à produire des mouvements. Il s’agit d’une maladie dégénérative du système nerveux central qui se manifeste par une mort neuronale précoce touchant principalement les neurones à dopamine de la substance noire, responsables d’un déficit dopaminergique de la voie nigrio-striée. Cette affection neuro-dégénérative est dite « idiopathique » dans la mesure où les causes demeurent inconnues, même si diverses hypothèses ont mis l’accent sur la présence de facteurs génétiques et environnementaux.

En France…

Actuellement, La France compte plus de 200 000 personnes atteintes de la maladie de Parkinson, dont plus de 25 000 nouveaux cas par an. A l’horizon de 2030, il y aura 260 000 patients en France, entre 65 et 70 ans médians dont 10% diagnostiqués avant 50 ans. Les cas héréditaires sont rares. Ils concernent moins de 5% des maladies de Parkinson. On a observé des formes de transmission autosomale dominante et autosomale récessive. Dans les cas héréditaires, la maladie débute généralement plus précocement (avant 50 ans).

Deuxième maladie neurodégénérative derrière la maladie d’Alzheimer,

C’est la deuxième maladie neurodégénérative derrière la maladie d’Alzheimer, et la deuxième cause de handicap moteur chez l’adulte après les accidents vasculaires cérébraux.

Elle est diagnostiquée en moyenne à 55 ans, et touche 1,5 hommes pour une femme. 

La maladie de Parkinson se caractérise par une combinaison variable de trois symptômes : une difficulté à démarrer et à arrêter un mouvement (akinésie), une rigidité des membres (hypertonie) et des tremblements caractéristiques au repos. Avec le temps, l’atteinte devient cognitive : troubles de la mémoire et de la parole… Mais une étude effectuée par l’Association France Parkinson (2013) a révélé que 79,1% des sujets atteints par la maladie de Parkinson rencontrent des difficultés d’écriture.

Au cours de mes lectures, j’ai constaté qu’il existait très peu d’études et de documentations sur « la dysgraphie parkinsonienne », qu’il s’agisse de l’évaluation ou de la rééducation, et ce, mémé dans la littérature anglo-saxonne. A ce jour, ce domaine reste peu exploré et représente d’ailleurs le symptôme « négligé » de la Maladie de Parkinson (Rolland Monnoury, 2010).

Voir site de l’Association France Parkinson

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